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Jean Alcher

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Firmin Jean Alcher, né à Clichy-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 12 janvier 1908 et mort à Montfiquet (Calvados) le 28 janvier 1953, est un architecte de la reconstruction qui s'est établi et a exercé dans la Manche.

Biographie

Il est le fils de Sylvain Pierre Alcher, 30 ans, et de Marie Hortense Pelat, 23 ans [1].

C'est à huit reprise qu'il tente le concours d'entrée aux Beaux-Arts de Paris : en février et juin 1925, février et juin 1926, février et juin 1927, février 1928, et n'a de succès qu'en juin 1928 !

Il y est élève de Georges Gromort.

Il se marie à Hélène Rivière en 1933, avec qui il a deux enfants. Il est diplômé le 5 juin 1934, avec un projet intitulé : « Castelet, habitation de Monsieur de R. » pour lequel il n'obtient qu'une mention passable.

On le retrouve architecte à Coutances, au sein du cabinet Alcher, Lulé et Ploquin entre 1949 et 1951, probablement aussi avec des bureaux à Lessay et La Haye-du-Puits.

Il est agréé MRU (Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme)[2].

Il est mentionné 1er prix au concours pour le Pensionnat Passy à Brétigny-sur-Orge, Essonne, en 1948-1953, avec Louis Arretche ; membre titulaire de l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale et supérieure des beaux-arts (ou Grande Masse de l'École des Beaux-arts) en 1930, membre de la SADG (Société des architectes diplômés par le gouvernement) en 1944, et figure encore dans l'annuaire de cette société en 1951.

Dans la Manche, on connait de sa main :

Le 30 janvier, son corps est retrouvé carbonisé en forêt de Cerisy, les chevilles ligaturées et les bras liés au corps, un bidon d'essence vide à proximité de sa voiture [4].

Notes et références

  1. Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte sur le site AGORHA.
  2. Agrément des architectes de la Reconstruction (lire en ligne)
  3. Conseil général de la Manche, Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche, 2011 (lire en ligne).
  4. « Le corps d'un architecte coutançais disparu depuis deux jours est retrouvé carbonisé », Ouest-France, 31 janvier 1952.

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