Jean-Nicolas Lalande-Lebiez
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Jean-Nicolas Lalande-Lebiez, né à Valognes en 1774 et mort à Valognes le 25 août 1829 à l'âge de 56 ans [1], est une personnalité militaire de la Manche.
Le sauveur de son général
Jean-Nicolas Lalande Lebiez est un valeureux soldat de la Révolution et de l’Empire dont les services sont récompensés par l’octroi de la Légion d’honneur en 1806.
Engagé comme simple cavalier en 1793, il termine sa longue carrière militaire comme chef d’escadron.
On ne compte plus les blessures qu’il reçoit au combat. Le 10 juin 1807, alors qu’il vient d’être affecté à l’état-major du maréchal Murat, il est blessé grièvement par un coup de sabre à la bataille de Heilsberg. Le 18 octobre 1812, un coup de feu le blesse au bras gauche en Russie.
On peut penser qu’il a néanmoins beaucoup de chance quand on sait qu’il participe à presque toutes les campagnes révolutionnaires et napoléoniennes. On le voit combattre sur les champs de bataille d’Ulm, d’Austerlitz, d’Eylau et de Friedland.
Lorsqu’il meurt dans sa ville natale, on se rappelle qu’il est été le héros de son régiment quand, lors d’un passage du Rhin en 1797, il a sauvé la vie de son général, un certain Fauconnet, qui a failli se noyer.
Distinction
- Légion d'honneur en 1806.
Source
René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, ISBN 2914541147.