Jacques Lesdos
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Jacques Marie Gustave André Lesdos, né à Koléa (Algérie) le 25 mars 1923 et mort à Cremlingen (Allemagne) le 9 décembre 1944, au camp de concentration de Schandelah, est un résistant et déporté de la Manche, « Mort pour la France ».
Biographie
Fils de Joseph Marie Lesdos (1888-1941), lieutenant-colonel né à Cherbourg , petit-fils de Gustave Aristide Lesdos (1854-1919), médecin-major à Cherbourg et arrière petit-fils de Jules Anthénor Lesdos (1825-1863), pharmacien à Cherbourg [1].
Formé élève officier de l’École militaire de Saint-Cyr, puis chef de réseau de l'équipe volante d'Instruction de l'École nationale des cadres du maquis Périclés.
En février 1944, sentant la Libération arriver, il est de ceux qui souhaitent y participer et crée le maquis « Fort-de-France » et sous le pseudonyme Drakkar il en est le chef, son adjoint est un ancien aviateur, Raymond Raux, pseudonyme Flamand.
Le 25 mars 1944, au retour d'une reconnaissance en vue d'une attaque d'un centre de la Gestapo à Cavaillon (Vaucluse), il est arrêté avec Flamand au hameau de la Basse-Melle sur la commune de Blieux (Alpes-de-Haute-Provence). Le hameau est ensuite incendié par les Allemands.
Le 4 juin 1944, il est déporté par un convoi au départ de Compiègne (Oise) à destination de Neuengamme (Allemagne), où on lui attribue le matricule n° 33627. En décembre 1944, il est affecté en kommando de travail à la raffinerie de Schandelah, un camp de concentration établi dans le quartier Schandelah ; le camp était un sous-camp du camp de concentration de Neuengamme.
Il est « Mort pour la France » en déportation, inhumé à la Nécropole nationale du Struthof (Mémorial national de la déportation) à Natzwiller (Bas-Rhin) [2], carré M, rang 2, tombe 27 [1].
Distinction
- Médaille de la Résistance [3]
Hommages
- Pomotion 1972 (2) de l'École militaire des aspirants de Coëtquident porte son nom.
- Son nom figure sur les monuments commémoratifs suivants :
- Monument aux morts de Cherbourg
- Monument aux morts d'Urville-Hague
- Monument commémoratif de la Résistance des Basses-Alpes à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)
- Monument commémoratif 1939-1945 à Saint-Lô
- Nécropole nationale du Struthof à Natzwiller (Bas-Rhin)
- Plaque commémorative de son arrestation sur le mur de la Chapelle de la Basse-Melle à Blieux (04).
- Plaque commémorative à La Flèche (Sarthe)
- Plaque commémorative du prytanée militaire à La Flèche (Sarthe)
- Une rue de Cherbourg-Octeville porte son nom
Bibliographie
- Sous la direction de Michel Truffet et Bernard Valentin, « Mémoire d'un maquis - Fort-de-France - Basses-Alpes », Essais et documents, Éditions Le Manuscrit, 2009.
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Généalogie-en-Cotentin, site internet consulté le 6 avril 2020.
- ↑ Mémorial national de la déportation sur Wikipédia français.
- ↑ « Base des médaillés de la Résistance », Mémoires des Hommes, site internet.
Source
- Fiche individuelle sur Mémorial Gen Web
Articles connexes
Lien externe
- Escapades photographiques en Cotentin, Rue du Lieutenant-Jacques-Lesdos