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Histoire de Bretteville

De Wikimanche

Bretteville est connue pour son allée couverte, classée aux monuments historiques, qui témoigne, avec la station préhistorique retrouvée à la pointe du Heu, d'une occupation humaine très ancienne [1].

On ne trouve les premiers noms des habitants qu'au 13e siècle : ce sont les Liot [2] et les Roger, déjà présents sur la paroisse en 1253. On trouve aussi parmi les familles les plus anciennes les Besnard, les Fouquet, les Rouxel, citées dans le journal de Gilles de Gouberville. Certaines ont laissé leur nom à des hameaux (Liot, Besnard) et ont encore aujourd'hui des représentants (voir André Rouxel, par ex.). Les familles Maze, Lebrettevillois et Gibert ne sont pas en reste, bien que leur implantation sur la paroisse soit peut-être un peu postérieure.

Époque médiévale

La seigneurie aurait appartenu dès le 12e [3] siècle à la famille du sieur de Gouberville [4]. C'est Cécile Picot, fille de Guillaume Picot (et arrière-grand-tante de Gilles), seigneur de Gouberville, qui la transmet à la famille de Bricqueville, par son mariage avec Jean de Bricqueville, à la fin du 14e [5] ou au début du 15e siècle [6]. La seigneurie se transmet ensuite de père en fils sur dix générations jusqu'à la Révolution. Il faut toutefois noter que l'arrière-arrière petit-fils de Jean de Bricqueville susnommé, Jean de Bricqueville, est mort sans avoir été marié. En l'absence de descendance mâle, le fief est donc revenu à son frère Pierre, qui a continué la lignée (cf famille de Bricqueville).

Plan du château de Bretteville, copie du cadastre napoléonien réalisée le 8 mars 1891

Le château

Les seigneurs habitent d'abord un vieux château fort, construit sur des bases romaines, remplacé vers le 16e (ou 18e ? [7]) siècle par un château orné de « panaches de pierres sculptées », doté d'une chapelle et entouré d'un petit bois. Ce château, d'assez grandes dimensions, est vendu par Armand de Bricqueville le 2 juillet 1822 et démoli vers 1829 [8][9][10]. La ferme qui subsiste encore aujourd'hui est tout ce qui reste dudit château. Elle appartenait en 1936 à Mme veuve Germain, riche propriétaire que l'on surnommait localement « la baronne » [11]. Victime d'un incendie le 11 juin 1936 [12], louée jusqu'en 1936 [13] ou 1937 par un certain Jules Lelong, la ferme du Vieux-Château abrite ensuite le frère de Mme Germain, son neveu et enfin son petit-neveu, qui y habite toujours. La rue du Vieux-Château, située juste devant la bâtisse, rappelle aujourd'hui cette partie du passé médiéval de Bretteville.

L'église

On ne sait rien de l'église d'avant le 15e siècle, sauf qu'elle se trouvait, selon la légende, au même endroit que l'édifice actuel. Celui-ci a sans doute été construit après que Jean de Bricqueville est entré en possession de la seigneurie, puisqu'il y a intégré ses armes en de nombreux endroits (cf. église Saint-Germain).

16e siècle

Gilles de Gouberville vient de temps en temps à Bretteville, pour rendre visite à son cousin, le seigneur du lieu. On sait qu'à cette époque « d'habiles armuriers » exercent dans la paroisse [14].

17e siècle

Une épidémie de peste sévit du 15 août 1626 à Noël, ainsi qu'en 1628.

18e siècle [15]

L'ouest de Bretteville, figurant la pointe du Heu, l'église (qui apparaît comme un point au milieu du cimetière), le château. Détail d'une carte du début du 18e siècle.

La paroisse est décrite ainsi en 1731 : « Bretteville, seigneur M. De Bricqueville, 380 acres de terres en labour et herbage de bon fonds; 30 vergées de pré. Landes, montagnes et rochers, 320 vergées. » [16]

En novembre 1775, tous les membres de la société nationale académique de Cherbourg viennent assister aux obsèques de Guillaume Antoine de Bricqueville à Bretteville [17].

On trouve au hameau Liot (qui s'appelait encore au 18e siècle le hameau de Cour) une maison portant l'inscription « 1786 ».

Bretteville relève en 1789 du diocèse de Coutances, du doyenné de Saire, du bailliage de Valognes, de l'élection de Valognes et du quart-bouillon de Cherbourg. Elle est rattachée au canton de Digosville pendant la période révolutionnaire [18], avant d'être intégrée au canton d'Octeville, et bien plus tard, au canton de Tourlaville.

En 1789, les Brettevillais paient entre autres 1264 livres et 10 sous de taille, 819 livres de capitation, 420 livres et 1 sou de corvée, 1356 livres et 3 sous de vingtième. Au total, 4861 livres, 15 sous et 3 deniers. Il y a alors 107 cultivateurs, dont 83 propriétaires exploitants et 24 fermiers. Le comte Claude Marie de Bricqueville est non-résident et est à ce titre avantagé fiscalement.

En 1790, les murs du presbytère sont jugés « fort vieux » par les officiers municipaux.

Une chapelle dédiée à saint Martin des Préaux, probablement située près de ce que l'on appelle aujourd'hui le hameau des Cordeliers, aurait été remplacée par « une petite maison d'école » dans la seconde moitié du 18e siècle. L'école de Bretteville est instituée par un arrêté du district de Cherbourg en date du 25 prairial an III (13 juin 1795) [19].

19e siècle [20]

Un nouveau presbytère est construit à une date indéterminée.

L' Annuaire du département de la Manche de 1834 fait état d'au moins quatre moulins à grain et quatre moulins à huile situés le long du ruisseau du Pas Vastel, appartenant aux sieurs Germain, Gibert, Le Vallois et Roger.

Les corps des naufragés de La Couronne s'échouent en partie sur la côte brettevillaise en 1863.

L'école de filles est construite en 1869 [21] à l'emplacement de la grange des dîmes du château [22] par M. Lefebvre, architecte à Cherbourg, pour 7 650 francs.

En 1879, au cours de fouilles archéologiques à la pointe du Heu, Henri Menut met au jour une station préhistorique de l'âge de pierre, preuve que l'homme s'était déjà établi là environ cent mille ans avant Jésus-Christ. Des silex de cette époque sont conservés au muséum Emmanuel-Liais [23].

Le matin du 10 août 1880, Léon Gambetta visite les forts du Roule, de Bretteville, de Querqueville, des Couplets, d'Octeville et de Nacqueville [24].

La commune fait reconstruire l'école de garçons en 1883.

Élections législatives de 1887 (partielles)

Pour remplacer l'amiral de Gueydon, les électeurs Brettevillais préfèrent l'ancien préfet maritime de Cherbourg Roussin à M. Riotteau (44 voix contre 23).

En mars 1898, l'escadre du Nord réalise une session d'exercices dans la baie du Becquet et tente un débarquement sous le feu des forts de Bretteville [25].

En septembre 1898, le ministre Édouard Lockroy visite le port des Flamands, la pyrotechnie, la batterie Bretteville et le fort Caplain.

Le calvaire, don des paroissiens de Bretteville, situé sur le chemin des Brûlés, est béni le 5 août 1900.

20e siècle

L'historien Nicolas Beaupré considérait en septembre 2022, notamment du fait de la guerre en Ukraine, que nous n'étions pas complètement sortis du XXe siècle (lire en ligne). Le vingtième siècle n'est pas forcément à entendre ici comme une période de cent ans courant du 1er janvier 1900 au 31 décembre 2000.

Tensions franco-allemandes

On découvre en 1904 dans un hôtel de Londres un document rédigé sous forme de questionnaire par l'état-major allemand à Berlin où figurent les plans des batteries de défense de toute la côte du Nord-Cotentin, dont celles de Bretteville. Ces plans, comme ceux de Brest (Finistère) et Toulon (Var), remontaient à cinq ou six ans [26] et ont été vendus à l'ennemi par des espions [27]. Nous sommes encore dans le contexte de l'affaire Dreyfus et c'est aussi de haute trahison que sont accusés les nommés Fragola Pietro, Cesare Golio et Jérémie Mesqui, tous trois d'origine italienne et à la tête d'un syndicat d'espions [28].

La difficile séparation des Églises et de l'État

L'inventaire des biens de l'Église est l'application d'un décret publié le 29 décembre 1905, qui fait suite à la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre. Les églises, qui étaient jusque-là des édifices publics, doivent revenir à des associations cultuelles, ainsi que les biens qu'elles contiennent. Cela suscite une violente passion dans le milieu clérical, et les paroissiens comme les prêtres sont nombreux à s'opposer à ce qu'ils considèrent comme une spoliation. Ainsi à Bretteville, il y aurait eu deux cents manifestations, sans toutefois aucun incident.

Inauguration du monument, Pâques 1922.

En 1907, deux ans après la loi de séparation des Églises et de l'État, le conseil municipal et la presse s'indignent de l'enlèvement du crucifix dans la classe des garçons par l'instituteur communal, Gautier. Une délibération du conseil, réuni en séance extraordinaire, propose le remplacement de l'enseignant. Finalement, le crucifix est installé « dans la salle de la mairie, et à la place d'honneur » [29].

En 1910, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église sont finalement attribués au bureau de bienfaisance de la commune [30].

Élections législatives de 1910

Au premier tour, sur 136 inscrits, 94 personnes votent : 56 pour Albert Mahieu, 38 pour Joseph Besson, 0 pour Burnouf [31]. M. Mahieu est réélu.

Élections législatives de 1914

Les élections législatives se tiennent trois mois avant le début de la guerre : à Bretteville, au premier tour, sur 137 inscrits, 60 personnes votent : 52 pour Albert Mahieu, 2 pour Lamache, 0 pour Dupont. 6 ont donc voté blanc [32]. Albert Mahieu est réélu député.

Première Guerre mondiale

Le 1er bataillon du 23e régiment d'infanterie territoriale (RIT), emmené par le commandant Collace, arrive le 5 août 1914 à Tourlaville, Digosville, Bretteville et Maupertus, pour tenir les avant-postes du port de Cherbourg.

Le fort de Bretteville-Bas et ses canons sont toujours gardés par des hommes qui effectuent de nombreux exercices de tir. Parfois, c'est sur mer que les entraînements ont lieu.

Au terme de la guerre, Bretteville compte dix « tués à l'ennemi » (Bienaimé Avenard, Auguste Besnard, Bienaimé Besnard, Charles Fenoulière, Louis Fouquet, Louis Frigoult, Élie Guérard, Albert Liot, Charles Liot, Auguste Maze), deux « disparus » (Pierre Letourneur et Albert Martin), deux morts de maladie (Jean Lucas et Ernest Monmélien), un mort suite à des blessures de guerre (Pierre Gagliardi). Onze de ces quinze hommes sont nés à Bretteville, les autres sont originaires de Gonneville, du Theil, de Digosville, et de Tourlaville.

À Pâques 1922, le monument aux morts de Bretteville, que l'on a voulu situé en face du portail de l'église et surmonté d'une croix latine, est inauguré en présence de membres du clergé.

L'arrivée du Tue-Vaques et le début de la « colonisation » cherbourgeoise

À partir de 1911, et jusqu'en 1950, la commune, dotée d'une halte et d'une gare, est desservie par le Tue-Vaques, le train de Cherbourg à Barfleur. Ceci contribue, au moins dès les années 1940 avec l'arrivée de Cherbourgeois de plus en plus nombreux, à la construction de résidences secondaires. La forte densité de l'habitat concerne d'abord essentiellement le bourg Saint-Germain et les environs de la mairie mais le phénomène prend de plus en plus d'ampleur au cours des décennies suivantes [33] , se poursuivant encore avec la construction de nombreuses résidences individuelles au 21e siècle, notamment sur le chemin des Brûlés, le long de la route du Grand Chemin et de la route touristique. En parallèle, le nombre d'agriculteurs exploitants diminue considérablement : l'instituteur communal écrit en 1913, au moment où Bretteville compte environ cinq cents habitants, que « la commune compte un forgeron, un menuisier-charpentier, quatre maçons ; le reste de la population masculine se livre à l'agriculture [34]. Les femmes et même les enfants s'emploient aux travaux agricoles et l'école est trop souvent désertée lors de l'ensemencement des pommes de terres et de leur récolte » [35]. Cent dix ans plus tard, en 2023, les agriculteurs en activité à Bretteville se comptent sur les doigts d'une main. L'artificialisation des sols a réduit considérablement la surface cultivable, et ceci est en partie dû au développement de l'aire d'attraction du « grand Cherbourg » (désormais appelé Cherbourg-en-Cotentin), et aux spécificités des différents plans locaux d'urbanisme (PLU), qui devraient [36] composer avec la loi Littoral. L'emploi de varech comme engrais, encore très courant au début du 20e siècle [37], a progressivement disparu, souvent au profit de produits plus nocifs dont l'usage était encouragé par la chambre d'agriculture.

Élections cantonales de 1922

Les 31 électeur brettevillais votent pour le tandem Gamache-Meunier, aucune voix ne va aux communistes [38].

La mandature de Jules Le Seigle

Carte des anciens combattants de Bretteville au début de l'existence de l'association.

Jules Le Seigle est maire de Bretteville de 1925 à 1941.

C'est en 1925 que la première colonie de vacances de Dreux (Eure-et-Loir) est créée à Bretteville [39].

L'association des anciens combattants de Bretteville est créée en janvier 1929. Son siège social se trouve à la mairie [40].

L'électricité arrive dans sa commune au début des années 1930 [41][42].

En 1939, il y a encore un exploitant à la carrière : Christiani et Nielsen. Si on ne sait pas précisément où se situait cette carrière, on sait en revanche que Christiani et Nielsen était une entreprise danoise de Copenhague qui faisait travailler des ouvriers près de la gare maritime et plus largement dans le port de Cherbourg dans les années 1930. La même année 1939, seuls quatre habitants possèdent le téléphone (et à peu près autant l'automobile), dont le maire.

Seconde Guerre mondiale, la mandature de François Liot

Debout de gauche à droite : André Roger, François Liot (maire), Louis Laronche, Louis Pottier, François Guérard, Jean Liot, Jules Noyon, Alexandre Joly, Roger Poulain. Devant : Émile Henry, Jean Lepraist, Charles Marion, Louis Joly, Jules Pottier. Assis par terre : Alphonse Ambroise.

François Liot est élu maire de Bretteville en 1941 et le demeure jusqu'en 1947.

Lors du référendum d'octobre 1946 proposant à la population française l'adoption d'une nouvelle constitution pour la création de la Quatrième République, les Brettevillais sont 199 à voter sur 310 inscrits. Ils sont 156 à dire « non » [43], soit près de huit votants sur dix (78 %).

Reconstruction, la mandature d'Eugène Le Pley

Eugène Le Pley est élu maire de Bretteville en 1947 et conserve ce poste jusqu'en 1959.

C'est lui qui supervise la réfection de l'église suite aux dommages causés par la guerre. Il fait personnellement don du vitrail du chevet.

Lors du référendum de septembre 1958 proposant à la population française l'adoption d'une nouvelle constitution en vue de la création de la Cinquième République, les Brettevillais sont 240 à voter sur 290 inscrits. Ils y sont favorables à 96 % : 230 disent « oui » [44].

Trente ans de développement, la mandature de Georges Bameulle

Georges Bameulle est élu maire de Bretteville au second tour en mars 1959. Dès le début de son mandat, il est confronté au problème du virage meurtrier Saint-Germain, qui ne verra sa résolution que sous la mandature Suzanne Roupsard (cf. Georges Bameulle).

Le 20 mai 1959, il fait adhérer la commune au syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable [45]. L'eau courante arrive d'ailleurs au hameau Besnard en 1962.

En 1971, la municipalité décide d'acquérir le fort de Bretteville-Bas, en vue d'y implanter un centre aéré, un terrain de camping, un plateau scolaire et une aire de stationnement [46]. En 1976, le camping municipal est créé pour cent places.

La fermeture de l'école des filles est actée en avril 1977 par le conseil municipal [47], qui s'y installe par la suite [48]. Toujours en 1977, le comité des fêtes est créé sous l'impulsion de Camille Leroux, son président. Le comité organise le premier repas des aînés de la commune, qui se tient le 27 novembre 1977 à Tourlaville [49]. Il crée aussi la fête champêtre, qui se déroule depuis 1978 [50] traditionnellement le premier dimanche d'août [51], d'abord dans un terrain proche du hameau Besnard, puis non loin de la gare, en bord de mer. Le club des aînés est quant à lui créé en 1982 [52][53].

La première tranche de la nouvelle école publique (école maternelle) de Bretteville, dont les plans ont été dessinés par l'architecte Hamm et dont les travaux ont débuté en 1986 sur un terrain de 5510 mètres carrés [54], est inaugurée officiellement le 19 décembre 1987 par Georges Bameulle, maire, en présence de personnalités (René Travert, sénateur, Olivier Stirn, député, Georges Fatôme, conseiller général ...) et des maires du canton [55].

Élections présidentielles de 1965

En 1965, les Brettevillais avaient placé le général de Gaulle largement en tête : sur 242 votes exprimés, il en avait recueilli 204, contre 38 pour Mitterrand. Six personnes avaient voté blanc ou nul et quarante-neuf n'avaient pas voté [56].

Élections présidentielles de 1969

En 1969, Bretteville avait voté en majorité pour Georges Pompidou : sur 290 inscrits, 178 avaient voté pour lui, contre 33 pour Alain Poher et 15 pour Jacques Duclos. 51 inscrits ne s'étaient pas déplacés [57].

Élections présidentielles de 1974

En 1974, les habitants ont préféré Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand : sur 298 votants, 186 mettent un bulletin « Giscard » dans l'urne, contre 109 pour Mitterrand. 31 personnes ont fait le choix de ne pas voter [58].

Position du conseil sur les installations nucléaires de la Hague (1977-1979)

Alors que le Conseil d'État donne son feu vert pour la construction de la centrale nucléaire de Flamanville, à la fin de l'année 1977, le conseil municipal de Bretteville donne son accord sur un projet de délibération (soumis à toutes les communes de la région) proposé par le comité contre la pollution atomique de la Hague. Il mandate M. Carré, maire-adjoint, pour intervenir dans toute procédure susceptible, par la voie de référé, d'interdire des travaux ou une activité de nature à nuire à la santé publique des habitants de la commune et obtenir dans un premier temps la nomination d'experts judiciaires pour que la lumière soit faite sur les dangers représentés par le centre de retraitement atomique de la Hague et les précautions prises par les populations et travailleurs menacés [59]. Le 6 septembre 1978, la commune dépose devant le Conseil d'État un recours en annulation d'un décret autorisant le commissariat à l'énergie atomique (CEA) à implanter de nouvelles installations pour son usine de retraitement nucléaire de la Hague. Au mois de février, le tribunal administratif de Caen avait estimé que Bretteville et Étienville (seule autre commune engagée) avaient un intérêt légitime pour agir en nommant un expert pour un constat d'urgence [60]. En 1979, suite au refus du premier ministre de constater la caducité du décret, la municipalité décide de poursuivre son action judiciaire [61]. Cependant, les travaux de la centrale ont déjà commencé ...

Élections présidentielles de 1988

Au premier tour, le 24 avril 1988, c'est François Miterrand qui recueille le plus de voix (166), suivi de Jacques Chirac (102) et Raymond Barre (100). Jean-Marie Le Pen termine quatrième, avec 81 voix. 508 votes sont exprimés.

Élections législatives de 1988

Au second tour, le 12 juin 1988, Jean Tissot (URC) obtient 15 voix de plus que son adversaire Olivier Stirn (PS), pour qui 207 Brettevillais ont voté. Ils étaient 436 à s'être déplacés, sur 597 inscrits.

Le maire cesse ses fonctions en 1989.

La mandature de Suzanne Roupsard

Suzanne Roupsard est la première femme à être élue maire de Bretteville en mars 1989. Seules trente-trois femmes ont été élues maires cette année-là dans la Manche.

Le 18 novembre 1989, elle reçoit la visite du ministre du Tourisme, du préfet Jean-Jacques Pascal, du sous-préfet André Delahaye, du député Bernard Cauvin et à nouveau du sénateur Travert et du conseiller Fatôme. Ils inaugurent la deuxième tranche de l'école (école primaire), qui est aussi en partie la salle polyvalente. L'ensemble des bâtiments couvre une surface de 1 454 mètres carrés [62][63].

En parallèle, toujours en 1989, l'association La Chesnée (sports-loisirs) est créée par quelques bénévoles [64].

En 1992, Bretteville intègre la communauté de communes de la Saire, avec Digosville et Le Mesnil-au-Val.

Élections législatives de 1993

Le 21 mars 1993, au premier tour, les Brettevillais sont 468 à voter. 453 bulletins sont exprimés. Parmi eux, 133 portent le nom d'Yves Bonnet (UDF), 90 celui de Bernard Cauvin (PS), et 61 celui de Christian Gueffier (RPR). Le représentant du Front National, Pierre Beaudroit, arrive quatrième, avec 54 voix.

Le 28 mars, au second tour, Yves Bonnet obtient 308 suffrages brettevillais contre 156 pour Bernard Cauvin. On compte 30 bulletins blancs ou nuls. M. Bonnet est élu député.

Élections présidentielles de 1995

Le 7 mai 1995, au second tour, Jacques Chirac s'impose face à Lionel Jospin de 65 voix (325-260). L'abstention s'établit à 13,54 %.

La mandature d'Auguste Onfroy

Auguste Onfroy est élu maire de Bretteville en 1995.

En septembre 1997, Ouest-France annonce que les eaux usées de Bretteville, comme celles du Becquet et de Maupertus, seront raccordées à la station d'épuration de Tourlaville. La communauté de communes de la Saire s'engage en effet dans une convention signée avec la CUC à participer aux frais d'entretien et d'exploitation de la station en échange de l'assainissement des eaux. Des travaux sont engagés sur la voirie de Bretteville [65].

Les 2 et 5 janvier 1998, de violentes tempêtes causent entre autres l'effondrement d'une route à Saint-Germain, l'inondation importante de nombreuses habitations de la commune et la corruption de la cale d'accès à la mer, qui peut alors « s'effondrer à tout moment », selon le maire. Bretteville est alors avec Martinvast, Le Mesnil-au-Val, Digosville et La Glacerie l'une des communes les plus touchées [66].

La municipalité décide à la fin des années 1990 d'attribuer officiellement des noms à certaines voies de la commune (chemin des Brûlés, route du Grand Chemin, rue du Vieux-Château, etc.), ainsi que des numéros aux maisons.

21e siècle

Ici au sens habituel, peut-être à revoir et intégrer au 20e siècle.

La mandature de Dominique Tirateau (2001-2008)

Élections municipales de 2001

Avec sa liste Bien vivre à Bretteville, Dominique Tirateau est élu maire le 23 mars 2001 par huit voix pour et sept bulletins blancs. Sont élus :

  • Dominique Tirateau
  • Hubert Baguelin
  • Angélique Besnard
  • Jean-Lou Filleul
  • Jacques Fouquet
  • René Fouquet
  • Gilbert Godefroy
  • Karine Hébert
  • Olivier Liot
  • Marc Mouchel
  • Mireille Naslin
  • Paulette Pottier
  • Thierry Renault
  • Jean Rippert
  • Jacques Roussel

Élections présidentielles de 2002

Le 21 avril 2002, pour le premier tour, les Brettevillais choisissent Jacques Chirac (RPR, 124 voix), Lionel Jospin (PS, 90 voix) et Jean-Marie Le Pen (FN, 73 voix). Plus de 7 électeurs sur 10 vont aux urnes. Le 5 mai, ils sont 561 à choisir Jacques Chirac, contre 92 pour Jean-Marie Le Pen.

Élections législatives de 2002

Le 9 juin 2002, au premier tour, Jean Lemière (DVD) obtient 232 voix et Bernard Cazeneuve 203, sur 552 exprimés. Lors du second tour, le 16 juin, J. Lemière est de nouveau choisi en majorité : 293 voix, contre 238 pour B. Cazeneuve. Les deux tours, près d'un inscrit sur trois n'est pas allé voter.

Élections présidentielles de 2007

Nicolas Sarkozy (UMP) est le grand gagnant de ces élections. Le 22 avril, 236 Brettevillais sur 763 votants mettent dans l'urne un bulletin à son nom. 205 choisissent Ségolène Royal (PS) et 134 François Bayrou (MODEM). Au second tour, N. Sarkozy obtient 405 voix, soit 73 de plus que S. Royal. L'abstention est de 14,94 % au premier tour et 14,84 au second. Le maire avait parrainé Olivier Besancenot (LCR).

Élections législatives de 2007

Le 10 juin 2007, Jean Lemière (UMP) et Bernard Cazeneuve se partagent le cœur des Brettevillais. Ils recueillent respectivement 227 et 177 voix, sur 523 votes exprimés. Mais au second tour, c'est bien Bernard Cazeneuve qui l'emporte, avec 292 voix. L'abstention descend de 40,63 % au premier tour à 36,27 au second.

La mandature de Daniel Roupsard (2008-2014)

Élections municipales de 2008

Avec sa liste Bretteville autrement, Daniel Roupsard accède au fauteuil de maire après avoir défait la liste de Dominique Tirateau au premier tour, le 9 mars 2008. Sont élus :

  • Daniel Roupsard
  • Piero Attanasio
  • Karine Aubry
  • Pascale Brostin
  • Bernard Buard
  • Arnaud Denis
  • Jean-Pierre Ebbers
  • Guy Guérard
  • Evelyne Guy
  • Jean-Baptiste Hubert
  • Isabelle Lemarchand
  • Serge Lucas
  • Françoise Patard
  • Jacques Roussel
  • ...
Réforme territoriale

La communauté de communes de la Saire dont faisait partie Bretteville fusionne avec la communauté urbaine de Cherbourg (CUC) en juillet 2011.

Élections présidentielles de 2012

En 2012, François Hollande (PS) est le candidat que les Brettevillais préfèrent. Le 22 avril, sur les 816 votants, il obtient 257 voix, devant Nicolas Sarkozy (UMP) (209 voix). Jean-Luc Mélenchon prend la troisième place, avec 120 voix. L'abstention s'élève à 16,73%. Au second tour, le 6 mai, François Hollande récolte 427 voix. L'abstention est de 17,45 %.

Élections législatives de 2012

Bernard Cazeneuve (PS) arrive largement en tête dans la commune au premier tour le 10 juin, avec 276 voix, soit plus de la moitié des suffrages exprimés. Il est suivi de David Margueritte (UMP, 135 voix) et de Jean-Jacques Noël (FN, 55 voix). Sur 985 inscrits, 431 se sont abstenus.

La mandature de Pierre Philippart (2014-2020)

Élections municipales de 2014

Le 23 mars 2014, la liste Poursuivre et entreprendre avec les Brettevillais emmenée par Pierre Philippart, obtient les faveurs de 357 électeurs, soit 57,03 % des voix. La liste Ensemble pour Bretteville de Marc Mouchel est battue, mais trois de ses membres sont élus. Liste des élus :

  • Pierre Philippart
  • Olivier de Boursetty
  • Bernard Buard
  • Carole Gosswiller
  • Michel Hochet
  • Michel Lejetté
  • Isabelle Lemarchand
  • Jean-Paul Maze
  • Christine Munoz
  • Catherine Noël
  • Annie Parthenay-Robert
  • Caroline Peyrache
  • Marc Mouchel
  • André Potier
  • Alain Thomine
Projet de réforme territoriale avorté

Dès 2015, une fusion de Bretteville avec Digosville et le Mesnil au Val pour former une commune nouvelle est envisagée [67]. Le territoire couvert par les trois communes aurait pu s'appeler Saire-sur-Mer [68].

Nouveautés

En 2016, le chantier d'une salle multi-activités (la Chènevière) commence. Les travaux sont terminés début 2017.

Le premier bal populaire de la commune se tient dans la salle polyvalente le 13 juillet 2016 [69].

La stèle de l'aviateur britannique Eustace Hope, dont l'aéronef s'était écrasé sur la commune, est inaugurée le 30 septembre 2016 grâce aux recherches d'un conseiller municipal, André Pottier. Elle s'ajoute à la stèle inaugurée le 15 mai 2004 [70] en mémoire du pilote américain Alvin Bessey, qui avait aussi péri dans le crash de son avion.

Élections présidentielles de 2017

Le 23 avril 2017, à Bretteville, Emmanuel Macron (LREM) devance d'une voix Jean-Luc Mélenchon (LFI) au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, avec 186 bulletins des 774 votants. François Asselineau (UPR) arrive troisième avec 162 voix. L'abstention s'établit à 13,81 %. Le 7 mai, E. Macron est préféré à Marine Le Pen (FN). Il obtient 465 voix, soit 72 % des votes exprimés. L'abstention est de 17,73 %.

Élections législatives de 2017

Le 11 juin 2017, au premier tour des élections législatives, les Brettevillais préfèrent la candidature de Blaise Mistler (LREM), qui obtient 24 % des voix, à celles de Sophie Guyon (LR, 16,42 %) et de Sonia Krimi (MP, 14,74 %). Le 18 juin, c'est Sonia Krimi qui arrive largement en tête, avec 166 voix, soit 62,88 % des votants. Le taux d'abstention est de 62,5 %.

La mandature de Jean-Paul Maze (2020-en cours)

Élections municipales de 2020

Le 15 mars 2020 se tient le premier tour des élections municipales. À Bretteville, c'est la liste Agir ensemble pour Bretteville, conduite par Jean-Paul Maze, qui sort victorieuse au premier tour (66,19 % des suffrages, sur 503 votants) face à celle de Didier Lalanne, Un nouvel avenir à Bretteville. Sont élus :

  • Jean-Paul Maze
  • Sébastien Adam
  • Floriane Belleguic
  • Olivier de Boursetty
  • Emerich Esvan
  • Carole Gosswiller
  • Catherine Joly
  • Isabelle Lemarchand
  • David Le Pelletier
  • Christophe Marie
  • Jean-Pierre Ozouf
  • Caroline Peyrache
  • Anne-Valéry Vaissaire
  • Didier Lalanne
  • Amélie Guérard

Élections présidentielles de 2022

Le premier tour de l'élection présidentielle de 2022, le 10 avril, voit s'imposer le candidat Macron (LREM), président sortant, qui obtient 210 voix des 728 votants. Il est suivi de Jean-Luc Mélenchon (LFI, 163 voix) et de Marine Le Pen (RN, 151 voix). Le taux d'abstention est de 22,71 %.

Le second tour, le 24 avril, place à nouveau Emmanuel Macron en tête : 413 voix sur 743 votants, contre 248 pour Marine le Pen.

Le maire n'avait parrainé aucun candidat.

Élections législatives de 2022

Au premier tour des élections législatives de 2022, le 12 juin, sur 935 inscrits, 160 placent Anna Pic (PS-Nupes) en tête. Ils sont 155 à voter pour son adversaire Sonia Krimi (LREM). Le taux d'abstention est de 46,52 %.

Au second tour, le 19 juin, c'est Sonia Krimi qui s'impose, récoltant les suffrages de 234 électeurs, contre 230 pour Anna Pic. Le taux d'abstention recule à peine, à 45,77%.

De nos jours ...
Tempête Ciaran : page une de La Presse de la Manche.

Le hameau Besnard n'est à ce jour toujours pas équipé du tout-à-l'égout, alors qu'un projet d'assainissement est évoqué depuis au moins vingt ans.

Les habitants de la Rue possèdent le gaz de ville.

Le déploiement de la fibre optique sur la commune commence pour sa partie nord en 2023 [71]. L'ensemble du territoire devrait y être raccordé en fin d'année 2024. Bretteville est la première commune du Nord-Cotentin a être équipée de la technologie 5G en 2023 [72].

La tempête Ciarán, le 2 novembre 2023, a quelques conséquences dans la commune : un arbre tombe et deux poteaux menacent de faire de même au niveau du hameau Besnard. Un arbre tombe aussi sur le chemin du Grand Val [73].

Notes et références

  1. Une hache à douille de l'âge de bronze et des pièces de monnaie anciennes ont aussi été retrouvées sur le territoire communal.
  2. Il a fini par y en avoir tellement que, vers le 18e siècle, on a commencé à leur donner des surnoms pour les distinguer. Ainsi, il a existé les Liot Prophète, les Liot Nini, les Liot Chiquette, les Liot Pigeon, les Liot Le Gros ...
  3. Plutôt 13e, car il semble qu'il n'y ait pas de documents antérieurs à 1200 qui nous soient parvenus...
  4. Mémoires de la Société Nationale Académique de Cherbourg, 1956, p. 110
  5. Charles de Gerville, Études géographiques et historiques sur le département de la Manche, Feuardent, Cherbourg, 1854, p.90
  6. Gilles de Gouberville, Journal de Gouberville pour les années 1549, 1550, 1551, 1552, publié d'après le manuscrit original découvert dans le chartrier de Saint-Pierre-Église, Gallica, site internet (lire en ligne)
  7. Vérusmor parle d'un château bâti à la romaine au 18e.
  8. Fernand Le Chanteur de Pontaumont, « Les Olim de l'arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société Nationale académique de Cherbourg, 1879, vol. XIII, 1879, p.36
  9. Vérusmor, dans l'Annuaire du département de la Manche de 1846, rapporte que le château a été rasé depuis 1830.
  10. L'historien Jean-Jacques Ampère s'installe en 1828 dans le « vieux château de Bretteville », donc ce dernier est encore debout à cette époque. Voir André-Marie Ampère et Jean-Jacques Ampère, Correspondance et souvenirs (de 1805 à 1864) recueillis par Madame Henriette Chevreux, tome second, Paris, J. Hetzel et Cie, éditeurs, 1875, p.2.
  11. Elle possédait en effet aussi la maison de Clément Germain, appelée improprement « le château ».
  12. « Un incendie dans une ferme », L'Ouest-Éclair, 12 juin 1936
  13. Un habitant de la commune, né en 1925 et aujourd'hui décédé, se souvenait avoir assisté au déménagement de Louis Guérard dans la ferme du château en 1936.
  14. Henri Baudrillart, « Un châtelain de Normandie au XVIe siècle : journal du sire de Gouberville » dans Revue des Deux Mondes, 3e période, t. 27, 1878, p. 158.
  15. Au sens usuel de cent ans.
  16. Émile Bridrey, Cahiers de doléances du bailliage de Cotentin (Coutances et secondaires) pour les États généraux de 1789 : Département de la Manche, tome 2, Paris, Imprimerie Nationale, 1908 (lire en ligne).
  17. Mémoires de la société nationale académique de Cherbourg, 1856.
  18. « Bretteville », Archives Départementales de la Manche, site internet (consulté le 27 février 2023).
  19. Wilfrid Marie-Cardine, Histoire de l'enseignement dans le département de la Manche, t. 1, 1888, p. 393.
  20. Au sens usuel de cent ans.
  21. « Département de la Manche. Commune de Bretteville. Travaux communaux. Construction d'une école de filles », La Vigie de Cherbourg, 24 janvier 1869 (lire en ligne)
  22. Notice communale d'instituteurs de Bretteville, 1913, Archives départementales de la Manche (site internet)
  23. « Archéologie. Les collections du paléolithique moyen au muséum », La Manche Libre, site internet, 14 juin 2017
  24. L'Avenir républicain, 12 août 1880.
  25. La Dépêche coloniale, 24 mars 1898.
  26. Le Petit bleu de Paris, 21 mai 1904.
  27. Le Matin, 17 mai 1904.
  28. Le Matin, 7 juin 1904.
  29. « Le crucifix à l'école », La Croix de l'Aube, 27 novembre 1907.
  30. Journal officiel de la République française. Lois et décrets., 8 avril 1910.
  31. Cherbourg-Éclair, 25 avril 1910.
  32. Cherbourg-Éclair, 27 avril 1914.
  33. L'expansion en ordre dispersé de l'habitat est remarquablement observable dans le mémoire de Bernard Liot : Bretteville-en-Saire : « La mutation d’une commune rurale en une commune suburbaine », mémoire 2722, UFR de Géographie (SEGGAT), Université de Caen, 1974, qui, comme son nom l'indique, constate déjà la transformation de la commune rurale en une banlieue de Cherbourg.
  34. « 83 hectares en culture maraîchère (choux à planter, choux de renouveau, pommes de terre précoces, choux-fleurs) », un peu de blé. Il y a aussi un peu d'élevage : « 48 juments poulinières, [...] 150 vaches et 10 moutons. »
  35. Collection de notices communales d'instituteurs, commune de Bretteville, Archives Départementales de la Manche, site internet.
  36. En théorie.
  37. Au sens courant.
  38. Cherbourg-Éclair, 16 mai 1922.
  39. Jeanne Lévy-Lebrun, Une École républicaine et rurale : les instituteurs des années trente en Eure-et-Loir, Le Coteau, Horvath, 1990.
  40. Journal officiel de la République Française. Lois et décrets, 2 février 1929.
  41. EDF ne voulait pas la faire parvenir jusqu'au fond de la rue du hameau Besnard, il a fallu réclamer pour l'obtenir vers 1933.
  42. Un habitant de la commune, né en 1925 et aujourd'hui décédé, se souvenait avoir aidé à planter des poteaux électriques alors qu'il était écolier.
  43. Ouest-France, 15 octobre 1946.
  44. Ouest-France, 30 septembre 1958.
  45. « Syndicat intercommunal d'A.E.P. : La Glacerie, Digosville et Bretteville-en-Loire (sic) », Ouest-France, 28 août 1959.
  46. « Le conseil municipal de Bretteville-en-Saire décide d'acheter le fort », Ouest-France, 14 mai 1971.
  47. « Au conseil municipal de Bretteville : fermeture de l'école des filles », Ouest-France, 28 avril 1977.
  48. La nouvelle mairie est officiellement inaugurée le 17 octobre 1981.
  49. « Bretteville-en-Saire : une première très réussie », Ouest-France, 29 novembre 1977.
  50. Ou 1977 ?
  51. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
  52. Ouest-France, 1er décembre 2001.
  53. « Le Club des aînés fête ses 40 ans », La Presse de la Manche, 16 novembre 2022.
  54. La Grande Chesnée
  55. « Inauguration officielle de l'école publique », Ouest-France, 21 décembre 1987.
  56. Ouest-France, 21 décembre 1965.
  57. Ouest-France, 2 juin 1969.
  58. Ouest-France, 20 mai 1974.
  59. « Le conseil municipal de Bretteville-en-Saire pour une enquête judiciaire sur le centre de la Hague », Ouest-France, 26 décembre 1977.
  60. « Centre nucléaire de la Hague : deux petites communes du Cotentin devant le Conseil d'État », Ouest-France, 26 septembre 1978.
  61. « Au conseil municipal de Bretteville-en-Saire : la commune compte aujourd'hui 656 habitants », Ouest-France, 5 novembre 1979.
  62. « École primaire. Visite officielle », Ouest-France, 23 novembre 1989.
  63. « Bretteville. La salle polyvalente a été refaite », La Manche Libre, site internet, 20 novembre 2019.
  64. « Association La Chesnée : Françoise Tirateau nouvelle présidente », Ouest-France, 31 décembre 1994.
  65. « Accord CUC-Saire sur l'assainissement des eaux : le réseau ira jusqu'à l'anse du Brick », Ouest-France, 3 septembre 1997.
  66. Ouest-France, 6 janvier 1998.
  67. Procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 18 mars 2015 (lire en ligne).
  68. « Cotentin. Ne l'appelez plus Bretteville-en-Saire », La Manche Libre (site internet), 13 juin 2021
  69. Procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 6 juillet 2016.
  70. « Une stèle en mémoire de l'aviateur américain Alvin Bessey », Ouest-France, 18 mai 2004.
  71. La Manche Libre, site internet, 21 avril 2021.
  72. Procès-verbal de la réunion du conseil municipal du 6 juillet 2023, p. 8 (lire en ligne).
  73. Communiqué de la mairie de Bretteville sur Facebook, 2 novembre 2023.