Heussé
De Wikimanche
Heussé est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein du Teilleul depuis le 1er janvier 2016.
Commune déléguée d'Heussé (commune du Teilleul) |
Coordonnées de la mairie annexe ![]() 48° 30' 24.08" N, 0° 54' 0.10" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Avranches | ||||||||||
Canton | Mortainais | ||||||||||
Ancien canton | Le Teilleul | ||||||||||
Intercommunalité | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | ||||||||||
Gentilé | Heusséen(ne)s | ||||||||||
Population | 210 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 14,57 km² | ||||||||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 155 m (mini) - 228 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50640 | ||||||||||
N° INSEE | 50245 | ||||||||||
Maire délégué | Emmanuel Maertens | ||||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- [abl.] Henceio [lire Heuceio] 1151 [1].
- [abl.] Helceio 1156/1158 [2], 1177/1182 [3].
- [abl.] Heuceio 1180 [4].
- Heuce [lire Heucé] ~1200 [5].
- [abl.] Heuceyo 1369/1370 [6], 1412 [7].
- [abl.] Heusseyo ~1480 [8].
- Heusse [lire Heussé] 1612/1636 [9].
- Oissé 1612/1636 [9].
- Heussey 1648 [10].
- Ouessey 1650 [11], 1661 [12].
- Heussé 1677 [13].
- Hense [lire Heus[s]é] 1695 [14].
- Huessé 1709 [15].
- Heussé 1711 [16], 1713 [17].
- sergenterie doiscée 1713 [17].
- Heussé 1716 [18], 1719 [19], 1720 [20], 1735 [21].
- Sergenterie Doiscée 1735 [21].
- Heusse [lire Heussé] 1751 [22], 1758 [23].
- Heussé 1764 [24].
- Heusoi 1771 [25].
- Haisse 1777 [26].
- Heussé 1753/1785 [27], 1793 [28], 1801 [29], 1802 [30], 1804 [31], 1828 [32], 1829 [33], 1830 [34], 1831 [35], 1837 [36], 1854 [37], 1825/1866 [38], 1878 [39].
- Heussey 1878 [40].
- Heussé 1880 [41].
- Heussey 1884 [42].
- Heussé 1903 [43], 1954 [44], 1962 [45].
- Heusse 1978 [46].
- Heussé 1993 [46], 2012 [47].
Étymologie
Tous les spécialistes s'accordent à voir dans ce nom un toponyme gallo-romain formé avec le suffixe gallo-roman -ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est vraisemblablement un anthroponyme gallo-romain, dont l'identité, par contre, ne fait pas l'unanimité.
- Albert Dauzat [48], sans disposer de formes anciennes, avait dubitativement rapproché Heussé du type français Ussy / Ussé / Ussac < gallo-roman °ULCIACU formé sur Ulcius, hypothèse aujourd'hui abandonnée.
- Sa disciple Marie-Thérèse Morlet [49], en vertu de certaines attestations (14e s.), a vu dans ce nom l'anthroponyme gallo-romain Helicius, et donc implicitement proposé °HELICIACU, « le domaine rural d'Helicius ». C'est l'explication retenue par François de Beaurepaire [5], qui donne en outre des formes plus anciennes, et à sa suite René Lepelley [50].
- Ernest Nègre [51], reprenant les formes citées par François de Beaurepaire, préfère expliquer ce nom par Elissaeus + -acum, sans donner toutefois de proto-forme complète (qui devrait être °ELISSIACU).
La proposition de Marie-Thérèse Morlet ne pose aucun problème : °(H)ELICIÁCU (le H est ici muet et purement graphique) évolue naturellement en °(H)ELCIACU après syncope de la prétonique, d'où l'ancien français °Helcé > Heucé. Nous sommes ici au sud de la ligne Joret : il est donc normal de ne pas rencontrer de formes normano-picardes de type °Helché, °Heuché. La graphie en -ss-, qui est tardive (fin 15e s.), note la confusion qui s'est effectuée en français entre [s] < [ts], noté c(e), c(i), et [s] étymologique, effective dès la fin du 12e siècle.
On ne comprend pas très bien la raison pour laquelle Ernest Nègre est allé chercher un Elissaeus (variante rare d’Eliseus), alors que l'explication précédente convient très bien. Peut-être est-ce parce que Helicius n'est pas cité tel quel chez Marie-Thérèse Morlet [52]. Mais il l'est par Schulze [53], et donné sans astérisque par Morlet dans son ouvrage postérieur [49]. En outre, comme il vient d'être dit, la fusion entre [s] < [ts] et [s] étymologique ne se constate qu'à l'extrême fin du 12e siècle, ce qui veut dire que les graphies en c de Heuceio (1151), Helceio (1156/1158) ne peuvent à cette époque que noter [ts], interdisant ainsi une explication par Elissaeus. Il est vrai que le bon abbé ne disposait que des formes données par François de Beaurepaire, certes plus tardives (1179), quoiqu'encore trop précoces en regard de l'évolution phonétique concernée.
On notera par ailleurs, aux 17e et 18e siècles, la série de variantes graphiques suivante : Oissé 1612/1636, Ouessey 1650, 1661, Huessé 1709, (d)oiscée 1713, 1735. On ne peut guère l'expliquer que par une altération spontanée ancienne de la diphtongue [eu] > [ue] > [we], d'origine inexpliquée (la graphie oi note en effet [we] jusqu'à la fin du 18e siècle). Cette évolution aura causé l'apparition de deux formes parallèles, l'une en Heus- et l'autre en Ois- / Oues- / Hues-, cette dernière ayant disparu vers le milieu du 18e siècle.
- ☞ L'anthroponyme gallo-romain Helicius est un dérivé en -ius du grec ἡλικος, hēlikos, « de haute stature ».
Géographie
Heussé, située dans le Mortainais est limitrophe de la Mayenne et de l'Orne.
Elle est limitée au sud par la Colmont qui traverse l'étang de la Hautonnière ; le ruisseau de Longuèves y prend sa source.
Histoire
Heussé était située sur la voie romaine qui reliait Legedia (Avranches) à Jublains (Mayenne) et sur celle de Bayeux (Calvados) à Jublains (Mayenne). Une borne miliaire l'atteste au lieu-dit La Millardière [54].
À partir de la fin décembre 1798, Heussé connaît des désordres lors de la reprise de la chouannerie dans le Mortainais : l’arbre de la Liberté est coupé et Garnier, l'adjoint au maire, est assassiné [54].
Blanche Maupas a commencé sa carrière d'enseignante et s'est mariée avec Théophile Maupas le 30 juillet 1907 à Heussé.
Le 1er janvier 2016, Heussé fusionne avec Le Teilleul, à l'instar de Ferrières, Husson et Sainte-Marie-du-Bois, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 relative à la réforme des collectivités territoriales.
Démographie
Sous l'Ancien régime
Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [55], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.
Depuis la Révolution
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[57]. En 2020, la commune comptait 210 habitants.
- Le 15 juillet 1874, l'incendie de la mairie détruit des registres d'état civil.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Mortain (1790-1795).
- Arrondissement : Mortain (1800), Avranches (1926).
- Canton : Le Teilleul (1790), Mortainais (2015).
Les maires
Mairie
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | - | - |
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Mardi | - | - | |||
Mercredi | - | - | |||
Jeudi | 10 h 30 - 12 h 30 | - | |||
Vendredi | - | - | |||
Samedi | - | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
- Diocèse : Avranches.
- Archidiaconé : Mortain.
- Doyenné : Saint-Hilaire, puis Le Teilleul avant 1648 [10].
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Pierre.
- Patron (présentation) : patronage laïque, le comte de Mortain en 1412 [7] et 1648 [10]; curieusement, les pouillés d'Avranches attribuent la présentation au prieur du Plessis-Grimoult (Calvados) vers 1480 [8].
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Sud.
- Doyenné : Mortainais.
- Paroisse : Saint-Patrice.
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre (19e s.)
- Château de Nantray (19e s.), séquoia géant de Californie
- Chapelle du château de Nantray
- Monument aux morts
- Rives de la Colmont
- Étang
- Croix de chemin
Personnalités liées à la commune
Naissances
- François Paris (1788-1858), lieutenant dans la Garde nationale de Paris, secouriste pendant l'épidémie de choléra de 1832, chevalier de la Légion d'honneur[60]
- Jean-Baptiste Tusson (1798-1874), personnalité politique
- Joseph d'Avenel (1820-1891), homme politique, écrivain
Autres
- Blanche Herpin, institutrice en poste dans la commune, épouse, le 30 juillet 1907, Théophile Maupas qui sera fusillé pour l'exemple en 1915.
- Victor Restoux (1892-1916), militaire, habite la commune
Économie
- La Haminière : lait.
Lien interne
Notes et références
- ↑ Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 23, § XVII.
- ↑ Ibid., p. 187, § LXXX.
- ↑ Léopold Delisle, op. cit., t. II, 1920, p. 179, § DXCI.
- ↑ Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. I, 1840, p. 9.
- ↑ 5,0 et 5,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 139.
- ↑ Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 144C.
- ↑ 7,0 et 7,1 Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 157F.
- ↑ 8,0 et 8,1 Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, op. cit., p. 173C.
- ↑ 9,0 et 9,1 Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BnF, ms. fr. 4620].
- ↑ 10,0 10,1 et 10,2 « Benefices du dioceze d’Avranches », p. 8, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
- ↑ M. Merian, Duché et Gouvernement de Normandie, Francfort, 1650.
- ↑ N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BnF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
- ↑ 15,0 et 15,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 65b.
- ↑ Alexis-Hubert Jaillot, La Généralité de Tours divisée en ses seize elections, aux Deux globes, Paris, 1711 [BnF, collection d'Anville, cote 00729 B].
- ↑ 17,0 17,1 et 17,2 Dénombrement des généralités de 1713 [BnF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BnF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
- ↑ 21,0 21,1 et 21,2 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 66b.
- ↑ Gilles Robert de Vaugondy (1688-1766), Gouvernement Generale de Normandie divise en ses sept Bailliages de Coutances, Caen, Caux, Rouen, Evreux, Gisors, et Alencon, Par le Sr. Robert Geographe ordinaire du Roy, 1751. Avec Privilege. Supplement pour les Isles Grenezey et Jersey, appartenantes aux Anglois, Boudet, Paris, 1751.
- ↑ Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ 24,0 et 24,1 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, t. III, 1764, p. 757b.
- ↑ Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
- ↑ P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
- ↑ A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. II, p. 24b.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. II (COA-H), an XIII (1804), p. 699c.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 478.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Mortain, p. 148.
- ↑ J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 616b.
- ↑ Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
- ↑ Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 856b.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Cartes d’État-Major (relevés de 1825 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889).
- ↑ Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 373.
- ↑ Ibid., p. 371.
- ↑ Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 62a.
- ↑ E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BnF, GED-1158].
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ 46,0 et 46,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 352b.
- ↑ 49,0 et 49,1 Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 103a.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 147b.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 515, § 8219.
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. II (les noms latins ou transmis par le latin), 1972, p. 59a s. n. HELICIS.
- ↑ Wilhelm Schulze, Zur Geschichte lateinischen Eigennamen, Berlin, 1904.
- ↑ 54,0 et 54,1 601 communes et lieux de vie de la Manche, p. 252.
- ↑ Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
- ↑ Chiffre donné pour mémoire; en effet, le Dictionnaire géographique de l'abbé Expilly ne fait que reprendre, pour la démographie, les données du Nouveau dénombrement du royaume de 1735.
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Base Leonore, Dossier LH/2052/47 (lire en ligne)