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Gustave Féron

De Wikimanche

Louis Gustave Féron né à Lignières-la-Doucelle (Mayenne) le 23 juillet 1851 [1] et mort à Cherbourg le 17 janvier 1913 [1], est une personnalité judiciaire, culturelle et politique de la Manche.

Biographie

Gustave Féron est le fils de Louis, marchand de nouveautés, âgé de trente-six ans, et d'Aline Guyon, âgée de vingt-six ans [1].

Après des études secondaires au collège de Château-Gontier (Mayenne), il fait ses études de droit à Paris, et y obtient sa licence [2].

En 1883, il arrive à Cherbourg, où il succède, comme avoué, à Me Orry, démissionnaire [2].

Le 10 juillet 1884, à Cherbourg, il épouse Augustine Hamel [1], fille de commerçants de Cherbourg, qui devient alors son pays d'adoption et qu'il ne devait plus quitter.

Il accorde une grande partie de ses loisirs aux beaux-arts, pour lesquels il montre une prédilection marquée. D'une main experte, il signe de nombreuses toiles. Il est conservateur du musée de peinture, auquel il apporte améliorations et innovations. Il crée de tout en tout le Musée Le Véel où il sait faire ressortir les précieuses et intéressantes collections léguées à la Ville de Cherbourg [2].

La carrière politique l'attire : en 1900, il entre au conseil municipal de Cherbourg de Charles Renault. Il est ensuite constamment réélu, avec de beaux scores [2].

De 1901 jusqu'à sa mort, il siège au conseil d'arrondissement [2].

Lors du renouvellement du conseil en 1912, il se classe en deuxième position, après Albert Mahieu. En mai, il est élu aux fonctions de premier adjoint. Dans ce poste, il est un collaborateur dévoué du député-maire.

Indépendamment de ces fonctions, il est également directeur de la Caisse d’épargne locale de 1900 à 1907, avoué de l'administration des contributions indirectes, membre de la Société académique [2].

Gustave Féron meurt subitement à son domicile, situé 27 rue Christine, après être rentré d'une courte promenade en ville accompagné de sa femme et d'amis. Ses obsèques sont célébrées le 20 janvier suivant. Il est inhumé dans le caveau familial au cimetière des Aiguillons.

Publications

Il publie de nombreuses chroniques sous divers pseudonymes, dans plusieurs feuilles locales.

  • « L'expédition du baron de Rullecourt à Jersey »
  • « Les habitations ouvrières et la Caisse d'épargne »
  • « La Presse et le théâtre », Cherbourg et le Cotentin, Impr. Émile Le Maout, 1905, p. 482

Distinction

  • Rosette d'officier de l'Instruction publique [2].

Hommage

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Alain Thérache, « Personnalité –- Maire adjoint de Cherbourg – Gustave Féron », Généalogie-en-Cotentin (voir en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 « Mort de Gustave Féron », Cherbourg-éclair, 18 et 20 janvier 1913.