Georges Tostain
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Georges Émile Edmond Tostain, né à Cherbourg le 22 mai 1903, est une personnalité politique de la Manche.
Originaire de Cherbourg, il travaille en Afrique occidentale française (AOF) comme commis principal dans les services financiers [1]. Revenu en 1942 en congé en France occupée, il est mis en disponibilité et se retrouve sans emploi [1]. Dans un café de Cherbourg, il lie connaissance avec Mercédès Para et une caissière de cinéma, qui l'enrôlent comme délégué-adjoint de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) [1]. Il succède bientôt au responsable Fernand Bossus, compromis alors dans une affaire d'homosexualité [1]. Auteur en novembre 1941 de deux articles favorables à la Révolution nationale, publiés dans le quotidien Cherbourg-Éclair, il se fait remarquer par le soutien actif qu'il apporte aux autorités allemandes et son activisme pro-allemand, ponctué de saluts hitlériens [1]. Il est également un visiteur assidu de l'antenne cherbourgeoise de la Gestapo [1].
En 1946, la cour de justice le condamne à vingt ans de travaux forcés [1].