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Gare ferroviaire de Cherbourg (1911)

De Wikimanche

Ligne ferroviaire :
Cherbourg-Barfleur
Cherbourg (terminus) → Bagatelle
« Tue-Vaques »

La gare au temps du « Tue-Vaques »

Le passage sur le bassin de retenue de la Divette.
Vue aérienne de Cherbourg.Quai Alexandre III et au centre la gare du train Cherbourg-Barfleur appelé le "Tue Vaques".

La gare ferroviaire de Cherbourg, parfois appelée localement gare de Barfleur [1], est un ancien équipement de transport de Cherbourg.

Située avenue Jean-François Millet, face à la nouvelle gare ferroviaire, elle est transformée en gare routière en 1951.

Histoire

Elle est construite par la Compagnie des chemins de fer de la Manche (CFM) à l'automne 1908, près de la place du Cauchin, face à la gare de la compagnie des Chemins de fer de l'Ouest [2]. Son architecture est mal comprise à cette époque [3][4].

Les façades sont recouvertes d'enduit duquel ressortent les briques des encadrements et des corniches. L'étage loge le chef de gare [2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands installent une mitrailleuse anti-aérienne sur son toit [3].

Le bâtiment est exploité comme terminus de la ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur, en service de 1911 à 1950.

Sur les traces du Tue-Vaques

La sortie de la gare de Cherbourg-Barfleur est maintenant manquante, le train traversait en oblique le bassin de retenue sur un pont aujourd'hui disparu (voir photo), avant de tourner comme un tramway vers l'ouest, en suivant peu ou prou le trajet de l'actuelle avenue de l'Amiral Lemonnier. La ligne rejoint la plateforme de la voie de desserte du fort des Flamands au carrefour Amiral Lemonnier-rue du Neubourg. Si on insiste sur le terme plateforme c'est que le Tue-Vaques ne roulait pas sur la voie des chemins de fer de l'Ouest puis de l'État pour une bonne raison : elle était d'intérêt stratégique. En conséquence le tortillard la suivait en parallèle.

Les deux lignes poursuivent leur chemin et obliquent nord-est en suivant l'actuelle rue du Grand-Pré à Tourlaville. Nous voilà aujourd'hui sur le tracé exact, jusqu'à la prochaine halte : Bagatelle, sur la commune de Tourlaville, en traversant le Trottebec.

On trouve une photographie aérienne (probablement de 1944), montrant les installations annexes destinées aux marchandises. L'implantation des voies est très peu économe de surface. Une voie va desservir le Quai Alexandre-III. Les camions, les grues mobiles et probablement le hangar en bas à droite du cliché, sont ceux de l'armée américaine.

Situation

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Notes et références

  1. Michel Harouy, Le Val de Saire au temps du Tue-Vaques, éd. Cheminements, 2004, p.90.
  2. 2,0 et 2,1 Frédéric Patard et Gérard Léonard, « La gare du “Tue-Vaques” », Guide du Promeneur - Cherbourg Octeville, éd. Isoète, 2007, p. 189.
  3. 3,0 et 3,1 Bernard Launey, Cherbourg 1900-1975, Impr. La Dépêche, Cherbourg, 1976.
  4. Bulletin de la société d'horticulture de Cherbourg, 1912 (lire en ligne).

Liens internes