Francine Best
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Francine Best, née à Caen (Calvados) le 22 octobre 1931 et morte à Regnéville-sur-Mer le 7 avril 2002, est une personnalité éducative de la Manche.
Biographie
Elle est la fille de René Postaire, instituteur, et de Jeanne Deberne [1].
Elle consacre sa vie professionnelle à l'enseignement. Elle est d'abord professeur agrégée de philosophie en Algérie, d'abord à Oran, puis à Alger. Son activité de militante socialiste lui vaut alors d'être condamnée à mort par l'OAS (Organisation armée secrète) [2]. En 1962, elle prend la direction de l'École normale d'institutrices de la Manche à Coutances, puis en 1969, celle de Caen.
En 1974, elle devient inspectrice pédagogique régionale (philosophie), puis en 1990, inspectrice générale de l'Éducation nationale.
En 1977, elle est élue conseillère municipale à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), dans la municipalité dirigée par François Geindre (PS) [2]. Elle est promue adjointe en 1983 [2]. Elle reste en poste jusqu'en 1995 [1].
De 1982 à 1988, elle est vice-présidente de l'Institut national de recherche pédagogique à Paris [2].
De 1998 à 2001, elle est secrétaire générale de France terre d'asile [2].
De 1999 à 2005, elle préside le comité de liaison de la décennie des Nations -Unies pour l'éducation aux droits de l'homme <ref>WW/>.
Elle est l'auteur de plusieurs livres sur éducation.
Dans la Manche
De 1962 à 1969, elle dirige l'École normale d'institutrices de la Manche à Coutances.
En 1968, elle crée la section départementale de la Manche du Mouvement français pour le planning familial.
Elle préside la Fédération départementale des droits de l'homme de la Manche.
Elle meurt à Regnéville-sur-Mer le 7 avril 2022, âgée de 90 ans. Ses obsèques sont célébrées le 13 avril suivant en l'église Notre-Dame à Regnéville-sur-Mer.
Distinctions
Elle est commandeur de la Légion d'honneur (2000), grand officier dans l'Ordre national du mérite et chevalier des Palmes académiques.