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François Liot

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Désiré Auguste François Liot, né à Bretteville le 25 juin 1893 et mort dans la même commune le 13 juillet 1966, est un homme politique de la Manche.

Biographie

François Liot est le fils d'Auguste Liot (dit Nini) (1866-1939) et Augustine Poutas (1868-1942), cultivateurs. Il voit le jour dans leur maison, au hameau de la Forge.

Enrôlé le 28 novembre 1913 au 36e régiment d'infanterie, il part pour la guerre le 5 août 1914 et voit son frère Auguste le rejoindre le 18 décembre. Les deux hommes sont blessés par des éclats d'obus aux jambes au Labyrinthe, à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), respectivement les 3 et 13 juin 1915.

Transféré au 4e régiment d'infanterie le 3 septembre 1915, François devient caporal le 17 mai 1916. Blessé à nouveau le 14 août en Argonne à la cuisse droite, il ne revient que le 13 novembre sur le champ de bataille. Il se distingue par son « dévouement sans borne dans l'accomplissement de son devoir militaire » et est inscrit au tableau de concours.

Revenu à Bretteville après la guerre, il épouse sa cousine issue de germains Félicité Liot (1893-1975) le 29 septembre 1919 et s'installe à La Rue, près de la gare de Bretteville.

François Liot est l'un des premiers habitants de la commune à posséder une automobile, une camionnette Renault qu'il utilise entre autres les premier mai pour accompagner ceux qui partent (à pied à 2 h du matin) conduire des génisses à Amfreville.

Comme Bienaimé Avenard, il est élu délégué sénatorial en 1923 par le conseil municipal [1][2].

Conseiller municipal en 1926 [3] et 1939 [4], il devient maire de Bretteville en décembre 1941, suite à la démission de Jules Le Seigle [5][6], et reste en poste jusqu'en 1947.

Notes et références

  1. Le délégué sénatorial est chargé d'élire un sénateur.
  2. Ouest-France, 7 décembre 1923.
  3. « L'exportation des primeurs », L'Ouest-Éclair, 18 mai 1926 (lire en ligne).
  4. Anonyme, Les 50 000 adresses de la Manche, L'agence générale de publicité et d'édition, Caen, 1939, p. 433.
  5. « Bretteville. A la mairie. », Cherbourg-Éclair, 18 décembre 1941 (lire en ligne).
  6. Jules Le Seigle qui reste conseiller municipal, sa démission, sur sa demande, étant acceptée par le préfet Gaston Mumber.

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