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Entre Terre et Mer

De Wikimanche

Délimitation de l'opération.

Entre Terre et Mer est une opération de renouvellement urbain (ORU) de Cherbourg-en-Cotentin.

Son objectif est d'inventer ce que sera Cherbourg à échelle de 10 à 15 ans en réintégrant les quartiers d'habitat social dans le tissu urbain, en favorisant la mixité, en insufflant une dynamique de développement et en améliorant le cadre de vie des habitants.

S'étendant sur 130 hectares, l'opération de renouvellement urbain met l'accent sur trois quartiers :

Le 28 avril 2001, le dossier de candidature pour obtenir le label ORU est déposé [1]. Le 1er octobre 2001, le Comité interministériel de la Ville approuve le dossier ouvrant droit au financement de l'État [1].

En 2002, la Communauté urbaine de Cherbourg approuve un schéma de renouvellement urbain, qui inclut l'opération de renouvellement urbain (ORU) de Cherbourg-Octeville, et les projets de renouvellement urbain (PRU) d'Équeurdreville-Hainneville et de Tourlaville.

Le 31 octobre 2002, une première convention est signée par la Communauté urbaine de Cherbourg avec l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), qui porte sur la période 2002-2006 [1]. Le 12 février 2007, une deuxième convention est signée pour la période 2007-2012, qui fait l'objet d'un avenant paraphé le 10 juillet 2009 mobilisant 129,8 millions d'euros. Bernard Cazeneuve, député-maire de Cherbourg-Octeville, déclare à cette occasion : « Le dialogue entre la terre et la mer est depuis toujours une clé de l'histoire de Cherbourg. Notre projet de renouvellement urbain propose donc de créer une continuité et une cohérence urbaines entre la terre et la mer afin de favoriser le développement et la redynamisation de la ville aussi bien sur les plans sociaux et économiques que touristiques ».

Trois urbanistes sont mis en concurrence pour définir le projet. Finalement, la maîtrise d'œuvre est confiée le 26 février 2004 à l'Atelier d'architecture urbaine Serge Renaudie, basé à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Son projet répond à une double problématique territoriale : « étendre le centre ville vers l'est en profitant du comblement du canal de retenue et réaliser la jonction nord-sud entre, d'un côté, le Cherbourg-ancien et le quartier des bassins, et, de l'autre, l'Amont- Quentin et les Provinces » [2] [2].

L'opération prévoit la démolition de 414 logements, la construction de 399 logements sociaux et la réhabilitation de 2 994 autres, ainsi que la création de 7 nouveaux équipements publics.

Financement

L'ensemble du projet est estimé à 177 millions d'euros, dont 129,8 M€ soutenus par l'ANRU avec l'avenant signé en 2009. Le financement se répartit entre : Presqu'île Habitat (54,2 %), l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) (25,5 %), la région Basse-Normandie (6,7 %), la ville de Cherbourg-Octeville (5,3 %), la Communauté urbaine de Cherbourg (2,9 %), autres financements (1,9 %), Les Cités cherbourgeoises (1,3 %), Société économie mixte immobilière arrondissement Cherbourg (Semiac) (0,9 %), l'Union européenne (0,6 %), la Caisse des dépôts et consignations (0,4 %) et le Conseil général de la Manche (0,1 %).

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Le calendrier », Métamorphose, n° 1, novembre 2003.
  2. 2,0 et 2,1 « L'avenir urbain de Cherbourg-Octeville sera signé Renaudie », Métamorphose, n° 2, juillet 2004.

Lien externe