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Diva (film)

De Wikimanche

Diva est un film de cinéma tourné en partie dans la Manche.

Le film est une adaptation du roman de Delacorta, alias Daniel Odier.

Des scènes sont tournées en 1980 au phare de Gatteville (5 min 37 s [1]), et tout le reste à Paris. La scène du phare apparaît vers 1 h 20 min.

Le film sort en France le 11 mars 1981 et aux États-Unis le 16 avril 1982.

Synopsis

Jules, un jeune postier, enregistre en cachette les concerts de la célèbre diva Cynthia Hawkins. Il possède également, sans le savoir, une cassette qui accuse un policier de diriger un important réseau de prostitution. Le policier est prêt à tout pour récupérer le document compromettant. Une poursuite impitoyable s'engage...

Fiche technique

  • Réalisation : Jean-Jacques Beineix
  • Scénario : Jean-Jacques Beineix et Jean Van Hamme
  • Dialogues : Jean-Jacques Beineix
  • Directeur de la photographie : Philippe Rousselot
  • Décors : Hilton McConnico
  • Musique originale : Vladimir Kosma
  • Producteurs : Irène Silberman, Serge Silberman
  • Producteur exécutif : Claudie Ossard
  • Durée : 117 minutes

Distribution

  • Frédéric Andréi : Jules
  • Richard Bohringer : Gorodish
  • Jacques Fabbri : Jean Saporta
  • Gérard Darmon : l'Antillais
  • Dominique Pinon : le curé
  • Wilhelmenia Wiggins Fernandez : Cynthia Hawkins
  • Thuy An Luu : Alba

...

Souvenirs de Gatteville

L'idée d'utiliser le phare de Gatteville comme décor vient à Jean-Jacques Beineix en 1979, lors d'une randonnée amoureuse dans le Cotentin, qu'il a découvert en 1974 lors du tournage du film La Course à l'échalote de Claude Zidi, dont il est alors l'un des assistants. Beineix fait partager son amour de la région à l'actrice américaine Debra Winger, sa petite amie à l'époque [2]. Devant le phare, le réalisateur est émerveillé : « Un vrai décor !, s'enthousiasme-t-il. Malheureusement, je n'ai pas le film qui va avec. » [2]. Il lui faut juste un peu de patience : ce sera Diva.

Récompenses

  • 4 Césars en 1982  : premier film, photo, musique et son
  • Los Angeles International Films : nomination
  • British Academy Awards : nomination

Critiques

  • Le Matin : « Cette affaire est admirablement photographiée dans le genre hyperréaliste, et d'un chic inouï du débat à la fin » (Michel Pérez, 14 mars 1981)
  • Le Monde : « C’est super chic, avec un travail photographique admirable qui semble avoir été mis – comme le budget sans doute très important – au service d’une mégalomanie « artistique » (Jacques Siclier, 18 mars 1981)
  • Pariscope : « Un coup de maître (...) Il y a dans ce film une atmosphère, un ton, une image dignes des plus grands peintres comme Magritte ou Delvaux. Tout est fait pour étonner, séduire, fasciner, troubler.. » (André Halimi, 18 mars 1981)
  • Le Point : « J.-J. Beineix construit un univers magique en combinant dans un extravagant cocktail le style bande dessinée propre à l'intrigue, la solennité lyrique de l'opéra et un traitement hyperréaliste de l'image. » (Pierre Billard, 23 mars 1981)
  • Le Nouvel Observateur : « Dévoré par le fignolage des effets en tout genre, le génie ne voit plus que son thème reste celui d’un polar débile, que ses personnages sont des fantoches et qu’il réalise, en filmant des femmes superbes, le film le plus asensuel des trente dernières années » (S.N., 30 mars 1981)
  • Le Figaro Magazine : « Exercice de baroquisme extrêmement brillant qui (...) nous conduit à l'opéra et s'achève dans le lyrisme le plus échevelé. » (François Chalais, 4 avril 1981)

Notes et références

  1. Durée du bonus dans le DVD consacré à la scène où apparaît le phare de Gatteville.
  2. 2,0 et 2,1 Françoise Le Braz, « La Manche de Beineix », La Manche, terre d'expression, n° 7, avril 2011.

Article connexe

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