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Discussion:Pierres pouquelées

De Wikimanche

Sources

On aurait bien besoin de quelques sources supplémentaires ici, non ? Ou bien le rapport (s'il y en a un) de 1755 par la Société nationale académique de Cherbourg est-il le seul témoignage utilisé ? Pour les événements de 1830, j'en doute un peu.

Autre chose : si l'on associe les deux membres de phrase appareillées par la main de l'homme dans un but inconnu et érigées par l'homme du néolithique pour former une sépulture collective, n'aurait-on pas un genre de contradiction interne (à deux lignes d'intervalle) ?

Bienvenue dans le monde impitoyable du rationalisme à outrance. Dominique Fournier 11 mai 2010 à 23:25 (CEST).

Étymologie

Une suggestion de recherche d'un non-linguiste: à Jersey, on disait poquelaye en 1681 et on a une Pouquelaye actuellement, sans adjonction du mot pierre. La petram peculatam d'Orderic Vital n'est pas identifiée avec les pierres pouquelées de l'Orne, puiqu'elle en est assez distante. Ainsi une pouquelaye pourrait être une laie-laye (sentier) de "pouque", soit une allée de "pouque", autre façon de décrire cette allée couverte. Et le sens de "pouque" resterait à trouver.Gilbertdorey 14 avril 2012 à 09:44 (CEST)

Dans cette hypothèse, on pourrait penser à pouque en tant que forme dialectale de pouche / poche « sac », d'où le sens possible de « cul-de-sac », ce qu'est précisément une allée couverte. Cependant, on ne m'ôtera pas de l'esprit que l'on a partout affaire à la même forme primitive, diversement altérée (couplée / pouquelée / poquelaye / pécoulée / courcoulée…) par l'étymologie populaire. Quelle que soit la localisation de la petra peculata d'Orderic et des pierres pouquelées de l'Orne, le terme en question demeure clairement un participe passé féminin, le mot pierre(s) ayant pu être élidé dans certains cas, comme à Jersey [1]. L'interprétation par l'altération de couplée, qui est généralement admise, n'est cependant pas assurée; on peut avoir affaire à un autre mot, qui reste à déterminer, mais nécessairement un participe passé. Dans ce cas, l'explication de pouquelaye par pouque + laye me semble relever, elle aussi, de l'étymologie populaire (c'est d'ailleurs comme ça qu'elle fonctionne…). Dominique Fournier __✍ 14 avril 2012 à 11:35 (CEST).
  1. On a exactement le même processus, par exemple, dans les Ullées à Vaubadon (Calvados), les Zulées au Cormier (Eure), les Hulées à Hudimesnil (Manche) < ancien français les uslees « les (terres) brûlées, défrichées par le feu ». Pour ces toponymes, on n'emploie jamais le mot terre(s).