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Défense passive dans la Manche

De Wikimanche

La défense passive est le terme qui désigne la protection des populations en cas de guerre.

Elle est créée et organisée par deux lois :

  • Loi du 8 avril 1935 relative à « l'organisation des mesures de protection et de sauvegarde de la population civile »
  • Loi du 11 juillet 1938 relative à « l'organisation générale de la nation pour le temps de guerre »

Cette dernière loi de défense nationale est née à la veille de la Seconde Guerre mondiale pour assurer la sécurité de la population française en cas de conflit armé [1].

Elle comprenait alors essentiellement des mesure de protection en cas de bombardement :

- mise en place d'un réseau de surveillance et d'alerte (sirène) ;
- construction d'abris souterrains et recensement de lieux pouvant servir d'abris (caves notamment) ;
- information et sensibilisation de la population (affiches, annonces dans les journaux, appels à la radio...) sur la conduite à tenir en cas d'alerte : extinction des feux, se diriger vers l'abri le plus proche...

Ces deux lois on été suivies de nombreux décrets d'application.

Dans la Manche

Avis à la population (1942).

La défense passive est organisée par arrondissements et communes pendant toute l'Occupation. Son directeur départemental est le colonel Le Rendu, qui est aidé par quatre directeurs d'arrondissements basés à Avranches, Cherbourg Coutances et Saint-Lô. Le maire en est responsable dans sa commune. Les villes importantes du département sont divisées en secteurs et en îlots [1]. Des volontaires, rémunérés par vacation, interviennent sur le terrain.

  • Lire le témoignage de Jacques Féret concernant Granville

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « “Nous avons quitté Cherbourg à cause des bombes” Léo, 16 mars 1944 » (voir en ligne)

Lien externe

  • Affiche « Avis à la population », ville de Cherbourg, Cannone, 24 août 1942