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Coiffe

De Wikimanche

Bavolette de Granville.

La coiffe est un ancien élément du vestiaire féminin dans la Manche. Elle est à son apogée vers 1850.

Elle succède à la cornette, simple bonnet de toile qui enfermait la chevelure.

La bonnette, sans armature, venue du Bessin, prend le relais vers 1870, elle est encore portée vers 1920 dans la Manche[1].

Coiffes ou bonnets de travail

Elles sont la plupart du temps en toile de coton.

Coiffes d'apparat

Les coiffes de cérémonie sont en mousseline ou en tulle, souvent ornées d'un ruban de soie. Avec ou sans armature, elles peuvent atteindre des tailles démesurées, comme l'abeille d'Avranches, le papillon d'Avranches ou la grande volante de Coutances. On les trouve à partir de 1830 [1]. La coiffe d'apparat est constituée :

  • d'une monture : un bonnet de carton ajusté à la tête, éventuellement surmonté d'une armature en fils de cuivre.
  • d'un habillage de tissus ou dentelles. Il est formé du fond et d'une paire d'ailes, reliés par la passe recouverte d'un ruban.

On comprend que pour ramasser ces hautes coiffes, les Normandes aient besoin d'un meuble spécial : la bonnetière.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Alice Gandin, Le costume normand, éd. Orep, 2008.

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