Cimetière d'Avranches
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Le cimetière d'Avranches est un équipement public de la Manche. Avec ses monuments, parfois signés d'architectes locaux, il concentre une partie de l'histoire de la ville.
Sa création est envisagée dès 1775 lorsque le parlement de Normandie ordonne la suppression des cimetières urbains autour des églises paroissiales [1].
Situé au nord de l'agglomération d'Avranches, rue de Malloué, aujourd'hui rue de la Liberté, il n'est ouvert qu'en 1827 puis agrandi en 1925 pour accueillir 4 000 tombes [2] réparties en quinze îlots [3]sur plus de 2,6 hectares.
Une étude patrimoniale du cimetière commencée en 2008 avec la Fédération normande pour la sauvegarde des cimetières et du patrimoine funéraire, reprise en 2016, est réalisée par des bénévoles de l'association des Amis du musée d'art et d'histoire d'Avranches ; un plan du cimetière est à disposition des visiteurs du musée.
Organisation du cimetière
Un porche d'entrée monumental ouvre sur une allée centrale qui mène à l'ossuaire communal. À droite, en entrant se tient l'ancienne maison du gardien et sa terrasse.
- L'allée blanche des enfants est au sud, contre le mur de clôture.
- Au nord-est :
- les carrés des tombes des soldats de la Première et de la Seconde Guerre mondiales, entretenues par l'association du « Souvenir français »,
- les croix de fonte des religieuses du couvent du Mont-Carmel.
- les sépultures de cinq aviateurs tombés à Montanel, le 28 février 1943, au retour d'une opération sur Saint-Nazaire : quatre Anglais de la Royal Air Force, un Néo-zélandais de la Royal New Zeland Airforce.
- Au nord-ouest : le carré anglais regroupe une partie des sépultures des ressortissants britanniques non catholiques vivant à Avranches au 19e siècle, comme Walter Frederik Campbell of Islay.
- Disséminés dans le cimetière, la tombe de Georges Scelle et les tombeaux imposants de :
- l'abbé Caillemer décédé en 1854, chanoine honoraire, curé de Saint-Saturnin
- Alexis Gendrin-Dumesnil, pour qui le tailleur de pierre Auguste Harivel de Coulouvray a dressé l'obélisque[4]
- Elphège Basire,
- Alfred de Tesson,
- la famille Dairou, signé Louvel architecte[4]
- Hippolyte Gilbert
... (à compléter)
-
Dessinée par André Cheftel
-
Famille Coupard
-
Famille de la Martre
Des sépultures sont protégées au titre d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[4] :
- le tombeau en forme de sarcophage du chanoine Augustin François de Poilvain (1761-1838), ancien vicaire général d'Avranches.
- la pierre tombale du baron de Carbonnel (1764-1848) et de son épouse Blanche Brune de Bilheust du Champ-du-Bout (1786-1867).
- deux pierres tombales de Louis Pierre Millet (1789-1864) et de son épouse Françoise, Henriette Fontaine
- une croix en fonte au cœur transpercé par un glaive avec tétramorphe
Situation
Notes et références
- ↑ David Nicolas-Méry, Découvrir Avanches, éditions Orep, 2013
- ↑ 4 300 en 2022
- ↑ Sylvette Gauchet, Michel Coupard, Jack Lecoq, Avranches, promenades et découvertes, éd. Alizé. CdJ, 2008, p.46
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Jacky Brionne, Sauvegarde du patrimoine funéraire : Avranches, Fondation du patrimoine, 2007
Lien interne
Liens externes
- Sur Geneanet
- Cimetière d'Avranches, un patrimoine à sauvegarder