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Château d'Amfreville

De Wikimanche

Le château d'Amfreville.

Le château d'Amfreville est une demeure historique de la Manche située à Amfreville.

Histoire

L'origine du château date du 14e siècle, bâti à rez-de-chaussée plus combles, il est remanié aux 15e et 16e siècles. Il est doté d'une chapelle et d'une maison rectangulaire à un étage plus combles (18e s.), au nord de la cour.

On entre dans la cour par une poterne datant du 16e siècle.

À l'origine, il est ceinturé de douves.

La poterne, la chapelle et le bâtiment attenant font l'objet d'une inscription comme Monument historique (MH) par arrêté du 30 mars 1965 [1].

Fief d'Amfreville

Selon Théodose du Moncel, s'appuyant sur Charles Duhérissier de Gerville, le seigneur d'Amfreville en 1329 est Guillaume Avenel des Biards. Par mariage, le titre échoit à Jean de Tardes, baron de l'Angle-de-Néhou, qui épouse Françoise des Biards en 1503, puis à Nicolas, baron de Mouy, uni à Françoise de Tardes, dame d'Amfreville, de Néhou et des Biards, en 1533. Leur fils et petit-fils en héritent [2].

Le fief devient ensuite la propriété de la famille du Poërier, puis des Davy au 17e siècle.

Marquisat d'Amfreville

En 1653, la famille Davy le fait ériger en marquisat. Les Davy d'Amfreville donnent plusieurs marins valeureux, dont François Davy d'Amfreville (1628-1692), à la tête de l'avant-garde de la flotte française lors de la bataille de Barfleur en 1692, avec deux de ses frères.

Les Davy ont également fournit deux cardinaux de la curie romaine et deux grands baillis du Cotentin.

À la mort du commandeur d'Amfreville, en 1780, il échoit à la famille du Mesnildot qui hérite du domaine, puis est racheté au 19e siècle par les Sesmaisons [2].

Situation

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Notes et références

  1. « Notice n°PA00110319 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  2. 2,0 et 2,1 Théodose du Moncel, « Châteaux de Nacqueville et d'Amfreville », Annuaire du Département de la Manche, volume 34, J. Élie, 1862, p. 47-49 (lire en ligne).

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