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Charles Grandguillotte

De Wikimanche

Charles Grandguillotte, né à Cherbourg le 4 novembre 1884 et mort à Saint-Hilaire-du-Harcouët le 4 juillet 1952, est un syndicaliste de la Manche.

Biographie

Il est le fils de Louis Grandguillotte et d'Augustine Hamel [1].

Il se marie le 14 octobre 1909 à Cherbourg avec Germaine Liot [1].

En 1919, il entre à l'Arsenal de Cherbourg comme ouvrier charpentier [1]. Très vite, il se fait remarquer par son engagement syndical qui lui vaut d'être élu trésorier adjoint de l'Union départementale de la CGT [1]. Il publie quelques articles dans L'Avenir de la Manche, organe de l'Union départementale CGT [1].

En juillet 1920, il devient secrétaire général du syndicat CGT de l'arsenal, succédant à Hippolyte Mars, poste qu'il gardera jusqu'à sa retraite en octobre 1934 [1].

Proche d'Alexandre Burnouf, il devient le secrétaire général de l'Union départementale en 1924, puis de 1926 à 1927, puis encore de 1928 à 1944.

En 1925, il est élu aux élections municipales à Cherbourg sur la liste victorieuse au second tour emmenée par le républicain socialiste Albert Mahieu [1]. Il est réélu aux élections partielles de 1926, mais dans l'opposition cette fois, et encore aux élections municipales de 1929, toujours dans l'opposition [1].

Pendant l'occupation allemande, il est nommé secrétaire départemental du Comité ouvrier de secours immédiat (Cosi), outil de collaboration du gouvernement de Vichy. Une enquête ayant été ordonnée sur cet organisme à la Libération, le juge d'instruction de Cherbourg répond à son collègue parisien le 3 juin 1946 : « Monsieur Granguillotte est un vieux militant socialiste très connu dans les milieux ouvriers de la ville parmi lesquels il jouit de l’estime la plus grande (…) Son attitude au cours de l’Occupation fut parfaitement correcte. Son action au sein du COSI n’a été entachée d’aucune tendance collaboratrice » [1].

Il est le père d'André Grandguillotte (1920-2004), militant syndicaliste du Syndicat national des instituteurs, vice-président national de la Mutuelle générale de l'Éducation nationale (MGEN).

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Yves Le Floch, « Grandguillotte, Charles », Le Maitron, site internet, 9 septembre 2015 (lire en ligne).