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Charles-Vincent Barbedette

De Wikimanche

Charles-Vincent Barbedette, né à Saint-Brice-de-Landelles le 29 septembre 1742 [1] et mort à Ernée (Mayenne) en 1803, est une personnalité catholique de la Manche.

Historiographe des colonnes infernales

Son souvenir demeure dans sa paroisse de Saint-Brice-de-Landelles, où l'on peut encore voir sa maison natale au hameau de la Guillaumais [1].

Il est encore plus vivace en Vendée, où il fut une des grandes figures de la résistance contre-révolutionnaire.

Ordonné prêtre en 1767, il est vicaire à Saint-Jean-de-la-Haize[1] avant de s'expatrier en Vendée (où l'on manquait de prêtres) en 1787. Il est alors nommé curé de la paroisse du Grand-Luc. Dès les débuts du soulèvement vendéen, il prend fait et cause pour les révoltés et devient aumônier des troupes de Charrette. Condamné quatre fois à la déportation, il échappe à toutes les recherches et aux tueries des colonnes infernales de Turreau.

Il se fait l'historiographe précis de ces massacres abominables.

Des reliques de ce prêtre sont pieusement conservées dans l'église de Saint-Etienne-du-Corcoué. Aux Lucs-sur-Boulogne même, sa vie est retracée sur un ensemble de vitraux néo-gothiques de l'église.

Sur la fin de son ministère agité, Charles-Vincent Barbedette est nommé aumônier de l'hôpital d'Ernée, où il meurt en 1803.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Le curé Barbedette », La Manche Libre, 27 décembre 2016.

Article connexe

Source

  • René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, ISBN 2914541147.