Auguste Davodet
De Wikimanche
Auguste Pierre François Davodet, né à Lithaire le 1er février 1863 [1] et mort à Saint-Lô en 1936, est un écrivain de la Manche, enseignant de profession.
Enquête sur la dépopulation de la Manche
Auguste Davodet nous a légué, dans les domaines de l’histoire, de l’archéologie et de la langue normande, une œuvre importante mais largement ignorée de nos jours.
D’abord enseignant après avoir fait l’École normale de Saint-Lô, il mène une longue carrière d’inspecteur de l’Assistance publique, en Corse puis dans son département d’origine [2].
Vice-président de la Société d’agriculture, d’archéologie et d’histoire naturelle de la Manche à partir de 1924, il publie de nombreux textes, contes et récits, en patois de La Haye-du-Puits, dans les colonnes du Bouais-Jan [2]. On lui doit aussi des études sur le trésor du cimetière de Blainville-sur-Mer, sur la chouannerie normande, sur Armand Le Véel, Saint-Évremond, Barbey d’Aurevilly, etc...[2]
Son œuvre majeure est, en 1934, son Enquête sur la dépopulation dans le département de la Manche, qui fait grand bruit à l’époque de sa publication et qui demeure un ouvrage de référence [2]. Jugeant la situation démographique de notre département entre 1831 et 1931, Auguste Davodet a cette réflexion lapidaire : « Navrant ! Lamentable ! » [2].
Il meurt au 35, rue Falourdel, à Saint-Lô.