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André Robiolle

De Wikimanche

Portrait d'André Robiolle

André Hubert Gustave Robiolle, né à Périers le 3 novembre 1923 et mort à Nordhausen (Allemagne) le 10 mars 1944 au camp d'extermination de Dora, est une personnalité militaire, résistant et déporté de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Il est le deuxième enfant de Louis Robiolle et Louise Marie, boulangers rue de Carentan à Périers [1].

Il effectue sa scolarité, à l’école de la Sainte-Famille de Périers, puis poursuit ses études à l’Institut d'Agneaux [1].

En 1938[2], il s’engage dans la Marine nationale à Toulon (Var).

En août 1943, lors d’une permission, il décide avec cinq autres camarades de répondre à l’appel du général de Gaulle et de rejoindre les résistants des Forces navales françaises libres (FNFL) en Espagne [1]. Le 31 alors qu’il tente de franchir en train [3] la frontière espagnole dans les environs d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), il est arrêté, avec ses camarades, par un escadron de la SS (Schutzstaffel) et conduit à la prison du fort du Hâ à Bordeaux (Gironde), avant d’être envoyé au Fronstalag 122 de Royallieu à Compiègne (Oise), un camp de transit et d’internement nazi, où il reste trois mois [1].

André Robiolle fait partie du convoi du 14 décembre 1943 à destination de Buchenwald au départ de Compiègne-Royallieu (Oise). Dans ce train se trouvent 934 prisonniers et parmi eux : Alfred Poit et les Manchois Maurice Fafin, Marcel Dauvin et Michel Lecostey.

À son arrivée au camp de Buchenwald, il se voit attribuer le numéro matricule 38230.

Le 11 janvier 1944, il est interné au camp de Dora, à quelque 80 km de Buchenwald, pour travailler dans une usine souterraine d’armement spécialisée dans la fabrication des missiles V1 et V2. [1].

Il y décède le 10 mars 1944, à l’âge de 20 ans, des suites d’une broncho-pneumonie. En avril 1946, ses cendres sont remises à sa famille par des représentants de l’État. Lors de la reconstruction de l’église de Périers, ses parents offrent deux vitraux en son souvenir [1].

Distinctions

  • Médaille militaire
  • Croix de guerre avec palme à titre posthume
  • Médaille des Résistants à titre posthume.

Hommages

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « André Robiolle, résistant prisiais mort à Dora », Ouest-France, site internet, 30 mars 2019 (lire en ligne)
  2. Date à vérifier.
  3. « André Robiolle dans le livre des déportés de Dora », Ouest-France, 26 octobre 2020.

Source

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