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Aimée-Jeanne Delivet

De Wikimanche

Aimée-Jeanne Delivet, Sauvé pour l'état civil, née à Ducey le 23 juin 1784 et morte dans la même commune le 31 mars 1854 [1], est une personnalité de la Manche.

L’hospice de Ducey pour fondation

Elle épouse Jean-Baptiste Delivet, qui vient de se retirer à Ducey après avoir fait fortune. Ensemble, ils souhaitent créer une fondation où les malades pauvres de Ducey seraient soignés et secourus.

Jean-Baptiste Delivet décède avant de voir son projet aboutir. C'est son épouse qui le poursuit, aidée de sa nièce, Célestine Jeanne, qu’elle a désignée légataire universelle.

Aussi, voient le jour un hospice et les écoles libres de Ducey, selon le vœu de Jean-Baptiste Delivet, avec une salle d’asile pour les enfants des deux sexes, selon celui de son épouse. Mais tout une série de procès provenant aussi bien de la mairie que du bureau de bienfaisance de Ducey, qui pensent que la gestion leur revient, ou de la famille qui se voit spoliée d’un bel héritage, va retarder les ouvertures.

L’hospice ouvre le 17 décembre 1873 grâce à la ténacité de Célestine Jeanne et l’école accueille ses premiers élèves grâce à une rente de 1 000 F par an offerte par Ambroise Sauvé, un parent de Mme Delivet.

La nouvelle maison de retraite construite en 1978 a conservé le nom de J.B. Delivet.

Notes et références

Article connexe

Source

René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.