Église Saint-Pancrace (Saint-Planchers)
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L'église Saint-Pancrace de Saint-Planchers est un édifice catholique de la Manche.
Dédiée à saint Pancrace (dont le nom s’est transformé en saint Planchers), ce jeune romain mort en martyr à Rome en 304 à l'âge de 14 ans, elle relève, pour le culte de la paroisse Notre-Dame-de-la-Baie centrée à Saint-Pair-sur-Mer.
Histoire
Il s'agit d'un édifice d'origine romane datant de la fin du 11e-début 12e siècle. Sa maçonnerie présente deux éléments en arêtes de poisson (opus spicatum) de part et d'autre du porche et dans la nef. L'ensemble de l'édifice est fait de schiste ; seuls les contours des baies et des portes sont en granit. De nombreux remaniements ont jalonné la vie de cette église au cours des siècles comme bon nombre d'édifices religieux de la région.
En 1242, Jeanne de Saint-Planchers donne aux moines du Mont-Saint-Michel l'église et le patronage de Saint-Planchers.
L’église se trouve sur le chemin des miquelots venant de Coutances et se rendant au Mont-Saint-Michel.
Deux baies ogivales de style gothique datant du 14e siècle sont surmontées d'une croix.
Une des portes de l’église, le porche et la partie inférieure de la tour datent de la fin du 15e - début du 16e comme les autres baies.
Le haut du clocher en bâtière fut construit au 19e lors du remplacement de l'ancienne cloche du 16e par les trois cloches actuelles. L'ensemble est surmonté d'une croix et d'un coq.
Mobilier
L’église de Saint-Planchers abrite des éléments protégés comme monuments historiques au titre d’objet :
- le maître-autel et son retable avec le tableau de L'Adoration des bergers, son tabernacle et les portes de la sacristie (18es.), classé [1]
- les deux autels latéraux et leurs retables, avec les tableaux La Donation du Rosaire (au sud) et Le Christ en croix (au nord), la chaire à prêcher, la poutre de gloire et la statue de saint Sébastien du 18e , classés[2]
- l’autel du collatéral nord du chœur, son degré, son gradin, son tabernacle et la statuette de saint Joseph et l'enfant Jésus ; ensemble daté de la fin du 18e siècle, excepté le tabernacle qui est du 17e [3]
- une Vierge à l’enfant du XIVe siècle, peinte au 19e, classée [4]
- les statues de saint Pancrace, vêtu en soldat romain (19e) IMH [5], saint Gaud en habit d'évêque de 1889 [6], saint Jean-Baptiste et l'agneau (19e s.), sainte Marguerite sortant du dragon (ou peut-être sainte Marthe) en pierre du 15e/16e siècle[7], sainte Marie-Madeleine en pierre du 16e [8]
- un tableau de la Sainte Famille (19e s.), copie d'un tableau du 18e ayant appartenu à l'abbaye de La Lucerne
- les fonts baptismaux et leur couvercle bombé surmonté d'un globe et d'une croix, du 19e [9]
Des dalles funéraires sont visibles sont le porche.
Situation
Notes et références
- ↑ « Notice n°PM50001069 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50001070 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50003344 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50001068 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50013972 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50003347 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50003346 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50003345 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50013971 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.