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Église Saint-Jean-Baptiste (Champrepus)

De Wikimanche

L'église de Champrepus.

L’église Saint Jean-Baptiste de Champrepus est un édifice catholique de la Manche.

Dédiée à saint Jean-Baptiste, elle relève, pour le culte, de la paroisse Sainte-Bernadette centrée à Villedieu-les-Poêles.

Repères historiques

L’église de Champrepus est d’origine romane comme l’attestent les quelques vestiges subsistants. L’arcade de l’ancien portail des XIe-XIIe siècle, à ce jour bouché, est visible au bas du mur méridional de la nef. La nef est plus large que le chœur. Ces proportions remontent probablement à l’origine de la construction. La maçonnerie présente par endroits un appareil en feuilles de fougères ou arêtes de poisson appelé opus spicatum ainsi que deux portes aujourd’hui murées de la même période.

L’église fut placée sous le patronage de l’abbé et de religieux de l’abbaye Sainte-Croix de Saint-Lô dès le XIIe [1]. Elle appartint à l’évêque de Coutances à partir de 1278, lequel présenta des chanoines de la cathédrale. Le pouillé de 1332 le confirme « Dominus Constanciencis episcopus est patronus ecclesie de Campo Repulso ».

Le roi de France intervint à compter de 1665 [2] mais la présentation de Louis Frémont à la cure confirme à la fin du XVIIe le rôle des religieux de Saint-Lô. Cependant la situation ne devait pas être aussi simple que cela car le pouillé dit « de Louis XVI » précise à la fin du XVIIIe [3] que le patronage est en litige depuis longtemps entre les religieux de l’abbaye de Saint-Lô et le seigneur du lieu. Les gros décimateurs étaient donc les religieux de Saint-Lô et les religieuses de l'abbaye de Mortain  ; il y avait donc deux granges à dîme, celle dite de Saint-Lô et la seconde dite de Mortain.

L’église commence à prendre son aspect cruciforme à partir du XVIIe lorsqu’il est décidé de construire une tour clocher au nord et une chapelle en vis à vis au midi du transept à partir du dernier tiers du XVIIIe [4]. Une pierre gravée de « Frémond curé 1705 », située au centre sous la balustrade du côté nord, rend hommage au curé qui finira par redresser la situation financière de la paroisse et permettra la réalisation des travaux indispensables [5]. Cependant le maçon continue son œuvre car il est dit qu'en « 1716 on achève de charrier du carreau pour l’élever ». Il reste encore à couvrir l'édifice en 1717 car « la charpente se pourrit faute de couverture ce qui entraînera la chute des cloches ». L’archidiacre menace « d’interdire la tour ainsi que la sonnerie des cloches pour la Toussaint si les travaux n’étaient pas faits rapidement ». La clef de voûte du clocher est illustrée d’un joli cœur millésimé de l’année 1726 pouvant correspondre à la fin des travaux.

Deux fenêtres à lancettes simples du gothique primitif subsistaient, selon certains documents, sur le flanc nord du chœur avant la construction de la sacristie.

D’autres travaux la modifièrent profondément à la fin du XIXe à l’initiative de l’agent voyer du canton de Villedieu. Elle fit aussi l’objet de travaux dirigés par l’architecte départemental André Cochepain en 1929, travaux qui modifièrent notamment la physionomie des baies, devenues très longues et surtout à l’intérieur où une enveloppe de briques et de plâtre, formant voûte et faux appareil régulier, remplaça les lambris de bois.[6]. L’église prit ainsi, au terme des différentes interventions, l’aspect éclectique que nous lui connaissons.

L’église n’eut pas à souffrir de la bataille de l’été 1944. Seul l’angle, sud-est, du mur du cimetière, où s’élève désormais une croix de chemin, fut endommagé par un char allemand.[7]

Histoire détaillée

Vue intérieure

XVIIe siècle

La construction du clocher commença en 1682 par le creusement des fondations sous le ministère du curé Guillaume Le Clerc et de Nicolas Belin, vicaire.[8] Cette action mettait un terme à une résistance de la population dont le projet fut proposé dès 1658 alors que l’ancienne tour de bois était tombée en ruine depuis déjà 25 à 30 ans. L’arrêt du roi en date du 16 Juin 1660 autorisant la levée d’un impôt payable par tous les propriétaires pour financer cette construction n’eut pas d’échos favorables.

Il fallut attendre la sommation du 16 juin 1675 qui leur fut adressée par Thomas Legovin, sergent contrôlé de la paroisse de Saultchevreuil, à la demande de Jacques Desmonts, conseiller du roi et lieutenant général, pour entrevoir une issue.

Guillaume Drey, curé absent est représenté à la visite de 1684 par Jean Davignon. L’ancien curé, Guillaume Leclerc est absent ainsi que Jean Duparc, diacre. Nicolas Belin, la roche, custo participe à cette visite. Le cimetière est tout ouvert en raison des matériaux que l’on apporte pour achever de bâtir la tour et à laquelle on travaillera incessamment, sans discontinuer jusqu’à ce qu’elle soit dans la perfection. Le pignon du bas de l’église est tout ruiné ainsi que la côtière du midi de la nef. L’archidiacre ordonne qu’elle soit rétablie de neuf. Gabriel Lehodey est fermier pour les religieux de l’abbaye saint Thomas et François Ligot pour les dames religieuses de Mortain. Ils sont enjoints d’informer les religieux de la nécessité qu’ils ont de participer aux travaux à réaliser sur l’église. Il a été envoyé un calice par le sieur Jean-Baptiste Danné de la Chesnière qui en a fait présent à cette église. Nous permettons que l’argent qui est entre les mains du sieur de la Bernardière soit employé aux autres réparations auxquelles les paroissiens sont obligés. Il sera acheté un coffre pour enfermer les titres et les papiers. Guillaume Drey est desservant en 1683; il succède à Guillaume Le Clerc. Guillaume Drey, curé est présent en 1685. Thomas Lesouef et Jacques Massue, absents, sont trésoriers en charge. L’archidiacre les condamne à une amende, qui sera utilisée pour la décoration de l’église, parce qu’ils n’ont encore rien fait de leur charge.

Le cimetière est mal clos et fermé et il y a une grandissime brèche dans laquelle on doit placer un échalier. On a fait quelques petites réparations aux couvertures mais les bois de la charpente sont très enfoncés. Les deux côtières de la nef et le bas de l’église sont prêts à tomber. Tout est en désordre dans la nef, étant pleine de pierres, sable, vieux bois et quantité d’autres choses. Les bancs du chœur sont très malpropres et rompus. Il y a plus d’un an qu’on n’a pas travaillé à continuer la tour qui n’est pas encore à la hauteur de l’église, le général dit que c’est en raison de la pauvreté des paroissiens.

Détail

Jean Davignon est reconnu vicaire à la visite de 1686.[9] Thomas Morin assure les fonctions de trésorier et de custo. Tout est dans le même état qu’à la précédente visite et l’église, toute ruinée, est hors d’état de pouvoir servir. L’archidiacre la déclare interdite. Le visiteur demande qu’une procession soit organisée le dimanche suivant afin que le saint sacrement et les eaux baptismales soient transportés dans l’église du Tanu où ils seront conservés jusqu’à ce que l’on ait mit l’église en l’état d’y être rapportés. Thomas Ligot et Gabriel Lehodey s’opposent farouchement aux ordonnances et font en cachette dans les cabarets des délibérations où ils contraignent quelques paroissiens à signer de crainte d’être maltraités dans le paiement des tailles. Tous les compte-rendus depuis vingt ans seront présentés à la prochaine visite avec l’inventaire des titres et papiers. Le sieur de la Motterie est établi syndic.

Nicolas Belin est custo en 1689. Deux des ordonnances ont été exécutées au cours de l’année passée, à savoir : une petite custode d’argent qui a été achetée et les ampoules des saintes huiles qui ont été changées. Le cimetière est toujours ouvert à la profanation. Les couvertures du chœur, de la nef et du portail se ruinent. La tour est restée imparfaite.

Jacques Davignon et Jean Hullin sont trésoriers en charge en 1690. L’archidiacre est obligé de reconnaître que toutes choses, au dehors comme au-dedans, sont dans le plus pitoyable état. Le cimetière est profané, les couvertures du chœur, de la nef et du portail continuent de se ruiner et la tour demeure imparfaite. Les bancs du chœur sont tous rompus. Les vieux bancs et billots demeurent toujours dans la nef. Le lambris du chœur est rompu et l’aire mal unie. Les titres et papiers sont dispersés. L’archidiacre espère encore une fois pour toutes et ordonne que l’on fasse les travaux.

Le cimetière est toujours exposé à la profanation en 1691. Le visiteur précise qu’il l’avait toléré depuis plusieurs années parce qu’il s’agissait d’y déposer les matériaux nécessaires pour parachever la tour et qui est restée imparfaite. La pluie tombe sur le grand autel du fait du mauvais état des couvertures, le bas de l’église est prêt à tomber, les deux cloches sont cassées. Au-dedans toutes choses sont en très méchant ordre à la réserve du grand autel et de quelques ornements qui ont été achetés. Le lambris du chœur est rompu en plusieurs endroits, les bancs d’autour, tous cassés, et au regard de la nef, les parois malpropres. L’aire dans la nef est mal unie et poussiéreuse et les vieux bois des bancs et billots.

L’équipe pastorale est la même en 1693. L’église est toujours dans un pitoyable état. Son cimetière est exposé par tous les endroits à la profanation, les murs et les échaliers sont rompus. La couverture est toujours plus endommagée, celle du portail est entièrement ruinée. Il pleut presque partout dans l’église. La tour est restée imparfaite où l’on n’a pas voulu travailler depuis cinq ans. Aucun des comptes n’a été rendu depuis quinze ans. Le curé est enjoint de faire le nécessaire pour avoir le coffre dans le mois au plus tard.

La situation est toujours aussi catastrophique en 1695. Cette année-là, c’est François Pichard qui est custo. François Ligot, notaire, est nommé syndic. Un vent d’espoir se met à souffler sur la paroisse à partir de 1698 avec l’arrivée de Louis Frémont comme curé.[10] Jean Davignon est encore vicaire. François Duronseur est trésorier en charge. Le cimetière a été maintenu en assez bon état depuis la dernière visite et les réparations à la couverture de la nef ont été faites. Mais celle du chœur est très endommagée des deux côtés. La tour demeure imparfaite et le pignon du bas de l’église est renversé. Le coffre fort n’a toujours pas fait pour les titres et papiers. Jean Roger, fils de Julien assure en 1698 les fonctions de custo. Les réparations sur la couverture du chœur ont été faites ainsi que celle du portail. La tour demeure toujours imparfaite, ce qui fait qu’on ne peut exécuter d’autres travaux sur cette côtière. Toutes choses sont au-dedans entretenues proprement et en bon ordre. Il y a quelques réparations à faire aux murs, échaliers et barrières du cimetière en 1700. La tour et la nef de l’église sont toujours dans un pitoyable état. L’archidiacre condamne le peu de zèle qu’ont les paroissiens à y faire travailler. Les murs de la nef doivent être enduits et blanchis. Des bancelles doivent être faites. Gabriel Lehodey est enjoint de ramener tous les titres et papiers du trésor, à l’issue des vêpres, dont il a fait un inventaire afin qu’ils soient déposés dans le coffre fort fermant à trois clefs. François Ligot, qui avait été établi syndic par l’archidiacre, est condamné par ce qu’il n’a pas rendu son compte.

XVIIIe siècle

Julien Adde, sous-diacre, Étienne Hulin, custo, Guillaume Mahay, trésorier en charge, sont présents à la visite de 1701, à laquelle participe bien entendu le curé et le vicaire. Toutes choses, tant au dehors qu’au-dedans, sont toujours dans le pitoyable état. Le cimetière demeure mal clos et fermé ; les réparations à la couverture de la nef qui est très endommagée ne se sont point faites ; les pluies finissent par pourrir la charpente et saper les murailles ; le pignon du bas de l’église est en danger de tomber, étant tout penché ; la tour demeure toujours imparfaite, étant encore presqu’à la moitié. Les pluies qui tombent pourrissent les bois et causent beaucoup de dommage au bois des cloches. Tout est en méchant ordre au-dedans de l’église, faute par les paroissiens d’y avoir fait travailler. Le sieur de Montigny fera toutes les diligences afin de se faire rendre tous les comptes non rendus, faire vider les débets et faire diligence contre les trésoriers qui n’ont pas rendu leurs comptes.

Détail

Julien Adde, ordonné prêtre, participe à la visite de 1703 et Jean Foucher est trésorier en charge. Le cimetière est un peu mieux clos et fermé qu’il n’était auparavant, il faut cependant faire quelques travaux aux murailles. Les réparations à la couverture du chœur n’ayant pas été faites à la diligence des religieux de Saint-Lô, malgré qu’ils aient été avertis, l’archidiacre ordonne de faire arrêt sur les deniers dus à leurs fermiers pour être employés aux travaux et nous avons enjoint en même temps aux trésoriers de faire les réparations nécessaires à la couverture de la nef aux endroits où il est besoin. Au-dedans, le grand autel est mieux décoré qu’il n’était. Des ornements de toutes couleurs ont été trouvés. L’intérieur du tabernacle n’a pas été doublé. Il faudra acheter une étoffe précieuse. Aucun compte n’a été rendu depuis vingt ans. La tour est toujours imparfaite depuis quinze ans et elle est exposée aux pluies. Il serait nécessaire d’établir une personne propre à faire toutes les diligences nécessaires contre les débiteurs et faire vider les débets pour être employés à l’achèvement de la tour. Les comptes n’ont pas été rendus depuis vingt ans.

Denis Le Vavasseur est custo en 1704. Le cimetière est bien clos et les réparations à la couverture du chœur ont été faites. Celle de la nef est restée en souffrance. La tour fait toujours l’objet de travaux en 1705, « mais les grands vents de cette année là ont fait de grands dommages à l’église ». Julien Roger est titré en 1711.[11] Maître Louis Frémont est inhumé dans le chœur de l’église le 5 janvier 1707. Thomas Danin succède à Louis Frémont comme curé pour la visite de l’année 1708. Julien Addes est vicaire, François Leronseur est custo, François Levavasseur, fils de Julien est trésorier en charge. Le grand échalier du côté du presbytère doit être remplacé pour faire un mur. On n'a mis que de la paille sur la couverture du chœur à la place de la tuile ou de l’ardoise qui y était auparavant. Il est nécessaire de mettre des vitres aux fenêtres brisées. Ce sont toujours de vieux bois qui servent dans la nef de bancs et des billots de pierre. Le pignon du bas de l’église est renversé et prêt à tomber. La vitre qui s’y trouve est toute cassée.

Julien Roger est vicaire en 1716, Gabriel Esnaud est sous diacre, Étienne Huslin fait la fonction de custo et André Augrain celle de trésorier. Le pignon du bas de l’église est toujours a rétablir. Quelques décorations à l’initiative du sieur curé sont trouvées dans l’église. La tour reste encore a rétablir et on achève de charrier le carreau nécessaire à son édification en cette année 1716. Le catéchisme se fait régulièrement. 4 ou 5 paroissiens n’ont pas fat leurs pâques.

Gabriel Esnault est diacre en 1717. François Augrain remplit la fonction de trésorier et François Dolet, celle de custo. Les couvertures, du chœur et de la nef, sont en fort désordre et il est impossible, pour l’archidiacre, qu’elle résiste à l’hiver. Il menace à nouveau de faire interdire l’église. La tour est encore à raccomoder et la charpente posée se pourrit faute de couverture. Cela entraînera assurément la chute des cloches.

L’interdiction plane sur cette tour et son clocher, si les travaux ne sont pas repris avant la Toussaint. Jacques Ligot, Thomas Ligot, notaire, Julien Chauvet et Jacques Roger sont nommé pour examiner les comptes. Ceux-ci ne seront approuvés par l’archidiacre qu’après cet examen. Tous les paroissiens ont fait leurs pâques à l’exception d’un fort opiniâtre dont le nom sera déféré à l’officialité. Le sieur Esnault, diacre, se fera rendre les comptes du trésor et vider les restes de concert avec le curé.

Thomas Danin est toujours curé en 1720 mais Gabriel Esnault,[12] prêtre, est vicaire desservant le bénéfice. Le cimetière est en bon état mais la couverture du chœur est en complet désordre. L’archidiacre conseille de porter requête auprès du juge à qui en appartient la connaissance et qui fera arrêter les deniers entre les mains des fermiers des décimateurs. On travaille, enfin, au pignon du bas de la nef de l’église. La charpente et la couverture de la nef sont en totale ruine.

La couverture du chœur

L’archidiacre ne parle plus de la tour après 1717 et jusqu’en 1734 où « la foudre tombée sur le clocher endommagea le flanc nord de la charpente et de la couverture par la chute des pierres ». L’église était en complète réfection deux ans plus tard car « entièrement découverte en raison des travaux prévus par l’adjudication passée ». Des gouttières de plomb furent posées en 1753 par Charles Lechevallier pour un poids total de 324 livres de plomb en planches et de vieux plomb récupéré. Jacques Ligot bénéficie d’un titre clérical lui permettant de se promouvoir aux ordres, le 19 février 1765.[13]

La chapelle Saint Roch fut élevée au cours des années 1770 et 1771. La clef de l’arc en anse de panier de la fenêtre du midi indique l’année 1770 mais cette chapelle ne fut couverte qu’en décembre de l’année suivante. Plusieurs artisans travaillèrent à son édification : Jean Chauvin, maître maçon de Champrépus, édifia la maçonnerie ; Michel Augain, pour extraire la pierre et l’argile nécessaires ; Jullien Roger, travailla le bois pour la chapelle ; Jean Desvages, maréchal de Champrépus, façonna les barreaux de fer et les trois gonds de la porte ; C. Hardouin, charria les 3 341 ardoises (chapelle, tour et nef) commandées à Granville ; Guillaume Guillaume, couvreur de Sainte-Cécile, fit la toiture après avoir fourni et posé les festeaux ; Charles Auguin, ferronnier du Mesnil-Garnier, forgea les clous à lattes ; Pierre Levavasseur, fournit des planches ; J. Lebreton, travailla à la croisée [14]de la chapelle.
La dame Legolanc, de Granville, négocia la vente des ardoises d’Angers ; La Cambernone, marchande, ramena l’argent manquant à la dame Legolanc de Granville. D’autres noms de personnes sont citées pour des réfections autres que la chapelle, parmi lesquelles : Louis Duval, qui vendit deux chênes pour faire de l’essente à l’église ; Siméon Malzard, qui se fit payer des heures de travail ; Nicolas Beslon, maréchal de Morigny, forgea un nouveau battant à l’une des cloches. Tous ces documents conservés indiquent les sommes d’argent qu’ils perçurent pour ces travaux. Julien Antoine Herbert signe le bail pour l’année de déport, le 19 février 1781, du bénéfice cure de Champrépus, appartenant au seigneur évêque.[15]

Guillaume Anthoine Prével bénéficie d’un titre le 22 novembre 1789.[16]

Pierre Badet sera curé en 1790. Deux vicaires se succèdent au cours de cette même année : Claude Anthoine Potrel et Alexandre François Le Monnier.

Jacques De Lespine, de Gavray, est examinateur de la paroisse en 1707.

Guillaume de l’Espine est diacre en 1729.

Jacques Ligot, notaire, est enseveli dans l’église le 6 avril 1727.

Julien Addes, vicaire du Mesnil-Garnier, est enseveli dans le cimetière de Champrépus le 28 août 1728 par Jean Davignon devenu curé du Mesnil-Villeman.

Description extérieure

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Façade ouest

La façade ouest est pourvue d’un portail en arc plein cintre appareillé en granit. Il est surmonté d’une importante baie en arc surbaissé aujourd’hui murée. L’appareil de l’arc de la fenêtre se présente sous la forme de petites pierres posées à chant. La visite de 1721 précise qu’ « on a réparé le pignon de la nef et que l’on met une vitre à la fenêtre dudit pignon ». Il s’agit de cette baie murée. Un seul piédroit a été conservé. L’oculus moderne qui la surmonte présente quatre claveaux saillants sur l’ensemble de l’appareil. La base du rampant en granit dans l’angle nord-ouest porte les initiales « O.R.18 » [17].

Plate-tombe

Une plate-tombe est posée en travers du portail ouest :

« Ci
gist le
corps de Jan
Roser [18]décé
dé le 28e jour
de septembre
1676. »

Nef

La nef est éclairée par deux fenêtres sur chacun de ses flancs latéraux. Elles sont modernes comme l’ensemble des autres fenêtres de l'église. De caractère néo-roman, elles sont hautes et étroites. La seconde fenêtre de la nef sud a été déplacée comme le montre le jambage subsistant. L’ancienne porte principale d’accès à la nef a été murée. Elle correspond à la période romane et se présente sous la forme d’un arc en plein cintre écourté à double archivolte constituée de rouleaux aux angles abattus. Cette maçonnerie a conservé un peu d’opus spicatum. Seul le contrefort rapproché de la façade ouest est ancien. Les contreforts ont été construits à la fin du XIXe siècle pour buter les arcs doubleaux en briques et plâtre. Deux de ces contreforts furent reconstruits en 1929 au nord et au sud du milieu de la nef (pans inclinés identifiables). L’église possédait autrefois une charpente traditionnelle avec entraits et poinçons. Les contreforts sont tous pourvus de deux ou trois larmiers. Un petit chapiteau médiéval a été creusé pour servir de bénitier, à l’entrée de la porte latérale de la chapelle du midi.

Transept

La chapelle du transept sud est une construction classique du XVIIIe. Elle est éclairée par une large fenêtre méridionale dont l’un des claveaux de l’arc en anse de panier porte le millésime « 1770 ». Cette fenêtre est surmontée d’une niche de même style. La porte d’accès moderne est orientée à l’ouest. Vous remarquerez la forme du linteau retourné. Cette chapelle semble comme posée sur un radier saillant (plateforme).

Une autre plate-tombe a été déposée devant cette porte. Elle évoque maître Guillaume Motey, prêtre vicaire, décédé le 29 juin 16... Un calice, une patène et une croix de Malte orne cette plate-tombe.

Vous remarquerez l’ancienne porte murée à l’est de la chapelle.

Chœur

Le chœur est lui aussi éclairé par deux fenêtres proches l’une de l’autre de la fin du XIXe siècle.

Le contrefort du milieu du chœur, au sud, fut édifié avec des pierres de remploi et notamment ce qui semble être un dé de calvaire millésimé « placé en 1776 » que l’on a démonté. Une croix de bois était élevée dans le cimetière au XVIIIe siècle. Peut-être est-ce là le dé qui la soutenait.

Le conseil municipal dit dans sa délibération du 2 mai 1880

« qu’il examina, à la réquisition du conseil de fabrique, le pignon du levant, le bout levant des murs latéraux, la partie supérieure de ces murs et la toiture du chœur menacés d’une ruine imminente. Le lambris du chœur est également dans un état de vétusté. Cet état vient de la charpente du chœur dont sept fermes sur neuf sont rompues. Elles poussent les murs vers l’extérieur et déjà les surplombent de 30 à 40 centimètres. Le seul moyen d’y remédier est de refaire à neuf le pignon du levant, les deux bouts levants des côtés latéraux, la charpente, la couverture, le lambris et de construire une sacristie au nord pour soutenir la partie du mur du côté latéral ».

Les travaux n’étaient pas réalisés à la date du 08 Mai 1881 suite à des divergences d’appréciation du projet de reconstruction du chœur par le comité des travaux diocésains qui souhaitait une sacristie au sud du chœur. Un élément de charpente sous les combles du chœur près du pignon est daté de 1888.

Le chœur se termine à l’orient par un chevet plat qui semble entièrement reconstruit. Il est éclairé par deux fenêtres reliées par deux bandeaux, l’un comme sommier des arcs, l’autre pour relier les appuis.

Sacristie

La sacristie est construite sur le flanc nord du chœur dont elle recouvre un contrefort. L’arc cintré de la niche supérieure au nord porte l’indication de sa construction en l’année «1890». Vous remarquerez le remploi d’une croix de pierre ancienne à la pointe du pignon. Une plate-tombe est utilisée comme marche à la porte d’entrée nord-ouest. Elle évoque la sépulture de :

« Gist
Guillaume Mottey
P.V.
de ce lieu décédé le 29 juin 16… ». [19]

Cette pierre est ornée d’un calice, hostie et d’une croix pattée. Le côté nord du chœur a conservé un peu d’opus spicatum.

Clocher

Une tourelle d’angle permet l’accès à l’étage de la tour.

La tour clocher coiffée d’un toit à bâtière s’élève au nord du transept sur trois étages en retraits successifs. Haute de 25 mètres, des bandeaux de pierre rythment son élévation. Le plus bas est en demi rond, les autres sont plats. Sa souche à la base a du fruit.

Elle possède deux fenêtres classiques (est ouest). L’étage supérieur est surmonté d’une jolie balustrade posée sur une corniche saillante. Ses piliers d’angle sont coiffés de cônes et les jambages sont renflés. D’étroites fenêtres géminées en plein cintre classique sont garnies d’abat-son. La tour clocher porte un carillon.

Trois [20]des quatre cloches fondues par Viel-Tétrel de Villedieu et bénites le 24 juin 1896 sont dans le clocher. Elles répondent aux prénoms de :

  • Jeanne Sophie Georgette Perrine, d’un poids de 905 kg[21]
  • Marie Désirée Elisabeth Léonie Germaine, de 661 kg
  • Joséphine Louise Stéphanie Ernestine, de 496 kg.

La quatrième cloche est portée par un châssis métallique au sommet de la bâtière. Son nom n’est pas connu pour le moment. Une belle croix de fer fleurdelisée surmonte l’ensemble avec le coq.

L’horloge publique fut installée dans la tour en 1902.

Vous remarquerez l’ancienne porte en arc surbaissé murée en partie dissimulée par le contrefort dont la pierre basse, fragment de plate-tombe, porte le nom de G. Esnault.[22] Deux contreforts accolés et d’origine différente épaulent le mur au nord ouest. Le plus ancien est le plus petit. La base du rampant nord-ouest du pignon de la façade occidentale porte une pierre sculptée avec la mention de « curé ». Une clochette en acier, disposée sur l’ancien passage piétonnier du presbytère porte la signature « SK GOBEN/1916 ».[23]

Adolphe Roblin posa un nouveau coq en décembre 1958.

Intérieur

L’édifice est fortement marqué par la fin du XIXe siècle et fit l’objet de nouveaux travaux en 1929 comme l’indique la plaque mémoriale au fond de la nef :

« L’an 1929, cette église a été restaurée sous la direction de M. A Cochepain, architecte départemental à Saint-Lô, M. J. Lamort étant curé, M. F. Lepeltier, maire, M. C. Jourdan, adjoint ; et M. L. Lhermitte, J. Hubert, L. Chauvin, A. Durey, A. Briault, E. Lainé, E. Micouin, M. Blin, C. Letouzey, conseillers municipaux ; R.Turrou entrepreneur ».

Nef

Vous remarquerez la conservation de l’ébrasure de la fenêtre murée au dessus du portail. La voûte de briques et de plâtre en berceau souligné par une sablière et ornée d’un faux appareil est renforcée par quatre arcs doubleaux : deux dans la nef et deux autres dans le chœur.

Les deux arcs de la nef prennent appui sur des colonnes engagées surmontées de chapiteaux monumentaux ornés de végétaux. Cette voûte remplaça le lambris de bois.

Un très joli bénitier se présente sous la forme d’une cuve circulaire ornée d’une arcature de quatre baies en plein cintre en creux.

La cuve baptismale est impressionnante par ses proportions et son déséquilibre. Elle est portée par une base octogonale ornée d’une rangée de perles qui pourrait être une cuve baptismale retournée.

La bannière vers 1920 est consacrée à l’avers à Saint Gaud évêque et au revers la mention « Dieu et patrie » avec croix, épée et rameau d’olivier.

Les vitraux de la nef présentent un décor de rinceaux et de végétaux en six médaillons. Les deux chapelles s’ouvrent sur le transept par un arc en plein cintre classique dont les claveaux prennent appui sur des impostes moulurées.

Transept

La chapelle sud, consacrée à saint Roch, est voûtée sur croisées d’ogives en plâtre néo-gothique. Les nervures jaillissent des angles en prenant appui sur quatre culots dont les impostes sont importantes. Ils sont ornés des attributs des quatre évangélistes (d’est en ouest à partir de l’entrée) :

  • saint Marc et le lion ailé
  • saint Mathieu et l’homme ailé
  • saint Luc et le taureau ailé
  • saint Jean et l’aigle ailé.[24]

Le vitrail de la fenêtre du midi est consacré à saint Laurent. Il est signé d’André Cochepain, architecte à Saint-Lô et de Charles Champigneulle peintre verrier à Paris, 1929.[25]

Un chapiteau ancien en granit est réutilisé comme bénitier. Son tailloir carré a été creusé.

Cette chapelle contient trois statues : saint Roch, en plâtre (un a été acheté en 1840), saint Antoine de Padoue, plâtre moderne, et l’Immaculée conception de Lourdes, posée dans la niche à l’est.[26]

La chapelle nord, placée sous la tour est voûtée de pierre. Ses larges nervures sont semblables à celles de l’église voisine de Noirpalu. Remarquer la clef illustrée du cœur et datée de 1726.[27] Les nervures sont effilées à leur naissance.

Un autel reliquaire consacré à saint Gaud, ancien évêque d’Évreux, ermite à Saint-Pair-sur-Mer. Il fut offert « en souvenir de mon ordination sacerdotale à Lyon le 04 Septembre 1887 par A. Lehodey, Mariste ». Une niche de pierre en plein cintre contient un groupe sculpté de l’éducation de Marie en plâtre ancien. La statue de saint Joseph, en plâtre moderne, a pris place dans cette chapelle.

Chœur

Trois plate-tombes sont disposées à l’entrée du chœur :

  • « Le corps de / Evno / viannee / femme de noble homme Marin Gallo / qui décéda le… ».[28] L’écu est divisé en deux « pour parti ». Ses meubles ne sont pas lisibles mais on remarque tout de même un fer de lance.[29]
  • « Cy gist le corps de /…/ mme Gilles /…/ H CH / VS / Lacare, décédé le XXIIII ». L’écu est érodé.
  • « Honorable / homme / M IVLE Fouchier / tabellion de ce lieu / 1603 / priez Dieu pour lui »[30]

Une quatrième se trouve face à l’autel moderne : « T.D. 1580 ».

Les deux arcs doubleaux de la voûte en briques et plâtre prennent appui sur des consoles illustrées :

  • À l’entrée du chœur, au nord : des oiseaux affrontés (symbole eucharistique), et deux autres qui becquettent le raisin sur les côtés au sud : croix grecque.
  • Au milieu du chœur, au nord serpent et pomme représentant le péché originel, et la colombe de l’Esprit Saint au sud.

Mobilier

La chaire du XVIIIe possède une cuve polygonale dont le panneau central est orné d’une montrance [31] en relief. Les angles des cinq panneaux sont garnis de végétaux. La cuve est portée par un pied de bois.

Le Christ en bois ancien fin XVIe début XVIIe, décapé et teinté est fixé sur une croix ancienne modifiée. Il provient de l’ancienne perque. Il y en a un qui est signalé en 1600.

Le chœur possède un mobilier : stalles de curé et de vicaire, bancs, homogènes réalisés vers 1920-1930.

Les quatre fenêtres du chœur sont des vitraux mémorial de la Première Guerre mondiale : Souvenir d’Adrien Le Chevalier 1893/1919 ; Marcel Decley 1895/1917 ; et deux autres vitraux en mémoire des 28 soldats tombés.[32]

Le maître autel XVIIe-XVIIIe au chevet du chœur se compose d’un autel tombeau XVIIIe orné sur le devant de l’Agneau de Dieu.

Il est surmonté d’un gradin orné de rinceaux. Le tabernacle au centre est de forme polygonale. Sa porte centrale est illustrée d’un ostensoir surmonté d’un angelot. Les côtés du tabernacle sont ornés de pampres. La prédelle gauche est illustrée de : ciboire, missel, pâle, chandelier ; celle de droite : burettes, calice, patène. Les différents objets évocateurs de l’eucharistie sont reliés par un ruban attaché à un anneau.[33] Des ailerons aux extrémités prolonge la prédelle. Il faut remarquer la légère polychromie.

Deux anges thuriféraires[34] en plâtre, ont pris place au dessus de l’autel. Deux anges adorateurs avaient été achetés entre 1838 et 1840.

Trois statues sont disposées au dessus de cet ensemble :

  • Saint Jean-Baptiste, acheté en 1839, plâtre ancien ;
  • Le Sacré Cœur de Jésus, au centre, plâtre moderne ;[35]
  • Notre Dame à l’enfant, achetée en 1840 ; plâtre.

Les panneaux hauts des deux portes de sacristie sont ornés de grandes feuilles d’acanthes reliées par un ruban. Un ajustement mobilier les relie à l’autel et à sa contretable. Elles sont fixées en application contre la maçonnerie moderne.

Les deux vitraux en grisaille du chevet sont bordés de motifs sur fond azur et sont différents des autres. Ils portent la signature « C. Levêque à Beauvais ».

Les poilus morts au champ d’honneur

Vitrail

Marcel Regnault, Gustave Massue, Alphonse Combe, Alexandre Josseaume, Gaston Robine, François Poret, Amand Desfeux, Marcel Decley [36], Henri Decley [37], Ernest Legallet, Henri Duchemin, Paul Jaquette, Albert Leclerc, Cyprien Fouché, Emile Gallais, Victor Briens, Ernest Leguillochet, V. Leguillochet, Henri Brière, Prosper Malenfant, C. Lemonnier, Ernest Gablier, Ernest Leroyer, Vital Buc, Eugène Lacroix, Alberty Toupet, Emile Brière, Henri Legallet, Adrien Le Chevallier, Léon Duval, Constant Julie, Auguste Jaquette [38].

Auxquels il faut ajouter : Gaston, Lucien, Louis et Germain Robine (1894-1915), tué à l’ennemi [39]

La paroisse de Champrepus mentionne sur ses vitraux les noms de : Vital Buc, Eugène Lacroix, Alberty Toupet, Émile Brière et Henri Legallet qui ne figurent pas sur le monument aux morts de la commune.

Notes et références

  1. Guillaume de Tracy la donna aux religieux.
  2. Il arrivait que le roi arbitre dans certaines situations et se substitue aux présentateurs qui n’assumaient pas leur responsabilité où dont les décisions étaient contestées par des procédures.
  3. Il a été rédigé entre 1770 et 1784 et est resté à l’état de manuscrit non publié.
  4. Le plan de cadastre napoléonien de 1819 montre une église très équilibrée.
  5. Louis Frémond fut curé de Champrepus de 1698 à 1720.
  6. Un parti pris que l’on retrouve notamment à Sourdeval-les-Bois, dans les travaux réalisés après l’incendie.
  7. Fonds reconstruction : 173 W 521 aux archives départementales de la Manche.
  8. Jean Davignon et Jean Duparc étaient prêtres (peut être habitués).
  9. Jean Davignon a semble t’il été ordonné prêtre en 1682.
  10. Il prit possession de la cure le 3 août 1698. Il été présenté par Monsieur de Langle, prêtre, docteur de Sorbonne, abbé commendataire de Saint-Lô.
  11. Titre clérical en date du 14 août 1711 (notariat apostolique).
  12. Est-ce de lui qu’il est question dans la pierre gravée du 1er contrefort nord-ouest de la nef ?
  13. Thomas Louis Guichard, curé de Gavray, Robert Herbert, curé de Champrépus, sont témoins.
  14. Fenêtre
  15. Ce dernier emploie le nom peu usuel de : curé dé portuaire.
  16. Fils de feu Etienne et de Marie Renée Lecourt, demeurant à Champrépus (5 E 17233, folio 256). Il mourut le 6 août 1790.
  17. Pierre de réemploi ?
  18. Peut-être « Roger » en raison de la malformation de la lettre.
  19. Le reste n’est malheureusement pas lisible soit parce que la pierre a été rognée ou enchâssée sous la maçonnerie.
  20. Le curé Pichard reconnaît à la sépulture de Désiré Marie Regnault le 28 août 1897 que ce dernier fut son plus sûr appui dans la restauration de l’église, du presbytère et en dernier lieu pour l’acquisition des 3 belles cloches (registre de catholicité en 300 J 387)
  21. Sa marraine : Sophie Patey fut inhumée le 20 avril 1901 (registre de catholicité en 300 J 387)
  22. Prêtre
  23. Les cloches d’acier sont moins connues ; citons celle de Dragueville.
  24. Les « quatre vivants » forment le Tétramorphe.
  25. La revue de la Semaine religieuse du diocèse de Coutances contient des encarts publicitaires. Parmi eux, Champigneulle bénéficie d’un point de vente à Villedieu.
  26. Cette statue fut donnée par Olympe Pichon (inhumée le 29 novembre 1899), épouse de Jules Chesnay, filateur au pont.
  27. On termina la tour par la construction de la voûte de pierre.
  28. Peut-être s’agit-il de Jacqueline de Venne
  29. Ce meuble figure sur des armoiries de l’église voisine de Fleury.
  30. Il pourrait s’agir de Michel Fouchier.
  31. Ancien nom de l’ostensoir.
  32. Au champ d’honneur : Marcel Regnault, Gustave Massue, Alphonse Combe, Alexandre Josseaume, Gaston Robine, François Poret, Amand Desfeux, Marcel Decley, Henri Decley, Ernest Legallet, Henri Duchemin, Paul Jaquette, Albert Leclerc, Cyprien Fouché, Emile Gallais, Victor Briens, Ernest Leguillochet, Henri Brière, Prosper Malenfant, Ernest Gablier, Ernest Leroyer, Vital Buc, Eugène Lacroix, Alberty Toupet, Emile Brière, Henri Legallet, Adrien Le-Chevallier, Léon Duval, Constant Julie, Auguste Jaquette.
  33. Ils sont les instruments de l’eucharistie.
  34. Porteurs de torches.
  35. Une confrérie du sacré cœur fut érigée en 1832.
  36. Marcel, Louis Decley, né le 19 juin 1895 à Champrépus, tué le 5 septembre 1915 au mont Saint-Eloi.
  37. Henri Decley, caporal, né à Champrépus le 3 janvier 1892, tué le 5 mai 1917 à la ferme de la Royerie.
  38. Les prénoms complets ont été pris à partir des informations transmises par les vitraux mémoriaux de l’église paroissiale ; seules les initiales de ces mêmes prénoms figurent sur le monument aux morts.
  39. Né le 8 avril 1894 à Saint-Laurent-de-Cuves, résidant à Rennes où il était instituteur, fils de Félix et de Marie Lepeltier, domiciliés à Champrépus. Soldat brave, il fut tué le 23 mars 1915, dans l’accomplissement de son devoir, médaille militaire (JO du 19-11-1921)

Remerciements

À Pierre Letourneur, Colette Mondin, Marie-Thérèse Cueff, Edgar Leblanc pour leur aide précieuse dans la réalisation de l’inventaire du cimetière en juillet 2006. Association de Sauvegarde et de valorisation du patrimoine en val de Sienne

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