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Yves Picaud part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[18 juin]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : [[Henri Bertrand|Bertrand]], [[Camille Blaisot|Blaisot]], [[Léon Delafosse|Delafosse]], [[Edmond Jourdan|Jourdan]], [[Gustave Lair|Lair]], [[Jacques Lemoine|Lemoine]], [[Marcel Magot|Magot]], [[Roger Michel|Michel]] et [[Léon Thomas|Thomas]]
Yves Picaud part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le [[18 juin]] [[1944]] à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : [[Henri Bertrand|Bertrand]], [[Camille Blaisot|Blaisot]], [[Léon Delafosse|Delafosse]], [[Edmond Jourdan|Jourdan]], [[Gustave Lair|Lair]], [[Jacques Lemoine|Lemoine]], [[Marcel Magot|Magot]], [[Roger Michel|Michel]] et [[Léon Thomas|Thomas]]


À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 72855. À Dachau, Yves Picaud intègre à suivre deux kommandos : le premier Allach<ref> Situé près de Dachau, ce kommando fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt. </ref>; le second Kaufbeuren <ref> Ce kommando situé dans le sud-ouest de la Bavière occupe les prisonniers à la fabrication des arbres d'hélices pour avions de guerre. </ref> puis il retourne au premier kommando.
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 72855. À Dachau, Yves Picaud intègre à suivre deux kommandos : le premier Allach<ref> Situé près de Dachau, ce kommando fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt. </ref>; le second Kaufbeuren <ref> Ce kommando situé dans le sud-ouest de la Bavière occupe les prisonniers à la fabrication des arbres d'hélices pour avions de guerre. </ref> puis il retourne au premier kommando.


Il est libre le [[30 avril]] [[1945]] à la libération du camp d'Allach par les troupes américaines.
Il est libre le [[30 avril]] [[1945]] à la libération du camp d'Allach par les troupes américaines.

Version du 9 août 2020 à 19:05

Yves Marie Jean Hervé Picaud, né à Cherbourg le 13 janvier 1921 [1] et mort à Caen (Calvados) le 26 novembre 2007 [2], est un déporté de la Manche.

Yves Picaud part en déportation avec le convoi de 2 143 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 18 juin 1944 à destination du camp de concentration de Dachau. À bord des wagons se trouvent également les Manchois : Bertrand, Blaisot, Delafosse, Jourdan, Lair, Lemoine, Magot, Michel et Thomas

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 72855. À Dachau, Yves Picaud intègre à suivre deux kommandos : le premier Allach[3]; le second Kaufbeuren [4] puis il retourne au premier kommando.

Il est libre le 30 avril 1945 à la libération du camp d'Allach par les troupes américaines.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2007.
  2. « Acte de décès n° 2425 - État-civil de Caen - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2007.
  3.  Situé près de Dachau, ce kommando fait travailler les détenus à différents projets et productions : d'abord pour une manufacture de porcelaine, ensuite pour la firme BMW et enfin pour différents chantiers de l'organisation Todt. 
  4.  Ce kommando situé dans le sud-ouest de la Bavière occupe les prisonniers à la fabrication des arbres d'hélices pour avions de guerre.

Source

  • Fondation pour la mémoire de la déportation.

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