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On lui doit notamment d'avoir poursuivi et complété, « de [[1728]] jusqu'à [[1835]] », l'''Histoire de la Ville de Cherbourg'', de [[Voisin La Hougue]], publiée initialement par Boulanger en [[1835]].
On lui doit notamment d'avoir poursuivi et complété, « de [[1728]] jusqu'à [[1835]] », l'''Histoire de la Ville de Cherbourg'', de [[Voisin La Hougue]], publiée initialement par Boulanger en [[1835]].


Il fonde le ''[[Le Journal de Cherbourg|Journal de Cherbourg et du département de la Manche]]'' avec le lettré [[Alexandre-Auguste de Berruyer]], le professeur du collège de Cherbourg, [[Louis Ragonde]], et l'imprimeur Boulanger, et le dirige à partir du [[17 avril]] [[1836]], et jusqu'en septembre [[1837]] <ref name=Didac1/>. Il devient alors le premier rédacteur en chef du ''[[Le Phare de la Manche|Phare de la Manche]]'', de sa création fin 1837 jusqu'au [[14 mars]] [[1869]]. Il participe également à l'[[Annuaire du département de la Manche]] <ref name=Didac1/>.
Il fonde le ''[[Le Journal de Cherbourg|Journal de Cherbourg et du département de la Manche]]'' avec le lettré [[Alexandre-Auguste de Berruyer]], le professeur du collège de Cherbourg, [[Louis Ragonde]], et l'imprimeur Boulanger, et le dirige à partir du [[17 avril]] [[1836]], et jusqu'en septembre [[1837]] <ref name=Didac1/>.


Fin [[1869]], il quitte Cherbourg pour retourner dans sa région natale <ref name=Didac1/>.  
À la création du quotidien ''[[Le Phare de la Manche]]'' à la fin de l'année 1837, il en est nommé rédacteur en chef, poste qu'il occupe  jusqu'au [[14 mars]] [[1869]]. Il s'y montre très virulent. Olivier Jouault en fait « l'archétype du conservateur haineux » : « Après les Journées de juin [1848], il pratique la polémique à outrance et calomnie à longueur de pages. Il décrit les Rouges - et on est rouge dès qu’on n’est pas blanc à ses yeux ! – comme des débauchés, des êtres assoiffés de vengeance et de sang, des envieux et orgueilleux » <ref>Olivier Jouault, « Proclamation d'un sous-préfet destitué (Valognes, 24 février 1849) », ''Le Didac'doc'', n° 48, avril 2014. </ref>.


Il était membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]], et de plusieurs autres sociétés savantes à Falaise, Caen, Nancy, Francfort, Zurich et dans les Vosges.
Vérusmor écrit également dans l'[[Annuaire du département de la Manche]] <ref name=Didac1/>.
 
Il est membre de la [[Société nationale académique de Cherbourg]], et de plusieurs autres sociétés savantes à Falaise, Caen, Nancy, Francfort, Zurich et dans les Vosges.
 
Fin [[1869]], il quitte Cherbourg pour retourner dans sa région natale <ref name=Didac1/>.


==Publications==
==Publications==

Version du 23 janvier 2021 à 19:29

Vérusmor, pour l'état civil Alexis Gehyn, né à Ventron (Vosges) le 19 janvier 1806, mort à Cornimont (Vosges) le 4 août 1873, est un journaliste et écrivain de la Manche.

Biographie

Né d'une famille suisse, un engagement dans l'artillerie de marine le 2 octobre 1825, amène Vérusmor à Cherbourg, où il s'établit et se marie [1]. Fourrier, il est rapidement nommé greffier du conseil de guerre. Il prend congé de l'armée avec le grade de sergent-major et se marie.

On lui doit notamment d'avoir poursuivi et complété, « de 1728 jusqu'à 1835 », l'Histoire de la Ville de Cherbourg, de Voisin La Hougue, publiée initialement par Boulanger en 1835.

Il fonde le Journal de Cherbourg et du département de la Manche avec le lettré Alexandre-Auguste de Berruyer, le professeur du collège de Cherbourg, Louis Ragonde, et l'imprimeur Boulanger, et le dirige à partir du 17 avril 1836, et jusqu'en septembre 1837 [1].

À la création du quotidien Le Phare de la Manche à la fin de l'année 1837, il en est nommé rédacteur en chef, poste qu'il occupe jusqu'au 14 mars 1869. Il s'y montre très virulent. Olivier Jouault en fait « l'archétype du conservateur haineux » : « Après les Journées de juin [1848], il pratique la polémique à outrance et calomnie à longueur de pages. Il décrit les Rouges - et on est rouge dès qu’on n’est pas blanc à ses yeux ! – comme des débauchés, des êtres assoiffés de vengeance et de sang, des envieux et orgueilleux » [2].

Vérusmor écrit également dans l'Annuaire du département de la Manche [1].

Il est membre de la Société nationale académique de Cherbourg, et de plusieurs autres sociétés savantes à Falaise, Caen, Nancy, Francfort, Zurich et dans les Vosges.

Fin 1869, il quitte Cherbourg pour retourner dans sa région natale [1].

Publications

  • Histoire de la ville de Cherbourg par Voisin La Hougue, continuée depuis 1728 jusqu'à 1835 par Vérusmor. Cherbourg : Boulanger, 1835
  • Notice biographique sur M. le Gal Meslin. Cherbourg : Impr. de Noblet, 1844
  • Notice nécrologique sur Jérôme-Frédéric Perrette-Lamarche, capitaine de vaisseau, Extrait du Nécrologe universel du XIXe siècle. Paris : Impr. de Mme Smith, 1849
  • Voyage en basse Bretagne, avec annotations complémentaires, par B. Jollivet. Guimgamp : B. Jollivet, 1855
  • Cherbourg à quatre époques 1657-1758-1786-1826. Cherbourg : Mouchel, 1865

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Une censurée de La Croix de la Manche », Le Didac'doc, n° 56, février 2015.
  2. Olivier Jouault, « Proclamation d'un sous-préfet destitué (Valognes, 24 février 1849) », Le Didac'doc, n° 48, avril 2014.

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