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Prévoyant son retrait de la direction de l'entreprise, Bernard Bonte met en place un directoire et un conseil de surveillance, et place dans ces instances sa femme, héritière des Legallais, et ses filles. Il organise ensuite la cession de 55 % du capital de l'entreprise par 80 % des salariés le 5 décembre [[1990]], portée à 70 % en [[1998]].
Prévoyant son retrait de la direction de l'entreprise, Bernard Bonte met en place un directoire et un conseil de surveillance, et place dans ces instances sa femme, héritière des Legallais, et ses filles. Il organise ensuite la cession de 55 % du capital de l'entreprise par 80 % des salariés le 5 décembre [[1990]], portée à 70 % en [[1998]].


Sous la direction de Yannick Duval, l'entreprise poursuit son développement, agrandissant son unité de production à Saint-James en [[1994]] et [[2001]] jusqu'à 12 000 m², doublant sa capacité de production, et ouvrant des magasins à travers le monde, notamment au Japon où la marque est très recherchée.
Sous la direction de Yannick Duval, président du directoire, et de Joël Legendre, directeur financier, l'entreprise poursuit son développement, agrandissant son unité de production à Saint-James en [[1994]] et [[2001]] jusqu'à 12 000 m², doublant sa capacité de production, et ouvrant des magasins à travers le monde, notamment au Japon où la marque est très recherchée.
 
À la fin de [[2012]], le fabricant est racheté par un groupe de cadres dirigeants, au terme d'une procédure de « reprise par endettement » <ref name=OF1>« Nouvelle donne aux Tricots Saint-James », ''Ouest-France'', 13 décembre 2012. </ref>. Luc Lesénécal, recruté en juillet, deviend président du directoire, et Patrice Guinebault est nommé directeur général <ref name=OF1/>.


==Chiffre d'affaires==
==Chiffre d'affaires==
En [[2001]], le chiffre d'affaires des Tricots Saint-James s'élevait à 26,22 millions d'euros (en hausse de 12 % par rapport à l'exercice 2000), dont 30 % à l'export, avec un effectif de 340 salariés. En [[1980]], il était de 29 millions de francs pour 121 salariés.
En 2011]], le chiffre d'affaires des Tricots Saint-James s'élève à 40 millions d'euros, dont 30 % à l'export <ref name=OF1/> (26,22 millions en 2001, 29 millions de francs en 1980.
 
==Effectifs==
En 2012, Tricots Saints-James emploie 300 personnes <ref name=OF1/> (340 en 2001, 180 en 1980).
 
==Notes et références==
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==Lien externe==
==Lien externe==
*[http://www.saint-james.fr/ Site officiel]
*[http://www.saint-james.fr/ Site officiel]
[[Catégorie:Entreprise de la Manche]]
[[Catégorie:Entreprise de la Manche]]
[[Catégorie:Saint-James]]
[[Catégorie:Saint-James]]

Version du 14 décembre 2012 à 15:47

Les Tricots Saint-James sont une entreprise de la Manche, implantée à Saint-James.

Histoire

Depuis le Moyen Âge, Saint-James est un centre de commerce de la laine des moutons du Cotentin et de l'Avranchin. À partir de la moitié du 19e siècle, la famille Legallais crée à Saint-James une activité de filage de laine du pays, et commercialise des écheveaux et des pelotes de laine, puis des chemises de laine, ancêtre du pull marin. L'entreprise adopte une forme industrielle sous l'égide de Léon Legallais, maire de la commune, et adopte le statut de société anonyme en 1929.

En 1950, un entrepreneur de Roubaix (Nord), Julien Bonte, rachète l'entreprise. Avec son fils, il abandonne l'activité de bonneterie pour se concentrer sur la fabrication de pulls dont le « vrai chandail marin breton » pure laine, près du corps et presque imperméable. L'entreprise qui a retrouvé la prospérité devient en 1970 les Tricots Saint-James.

Le fils de Julien Bonte, Bernard Bonte, prend la tête de l'entreprise en 1972. Il poursuit la modernisation de l'entreprise, qu'il installe dans de nouveaux locaux en 1972, et diversifie les collections, désormais saisonnières.

Prévoyant son retrait de la direction de l'entreprise, Bernard Bonte met en place un directoire et un conseil de surveillance, et place dans ces instances sa femme, héritière des Legallais, et ses filles. Il organise ensuite la cession de 55 % du capital de l'entreprise par 80 % des salariés le 5 décembre 1990, portée à 70 % en 1998.

Sous la direction de Yannick Duval, président du directoire, et de Joël Legendre, directeur financier, l'entreprise poursuit son développement, agrandissant son unité de production à Saint-James en 1994 et 2001 jusqu'à 12 000 m², doublant sa capacité de production, et ouvrant des magasins à travers le monde, notamment au Japon où la marque est très recherchée.

À la fin de 2012, le fabricant est racheté par un groupe de cadres dirigeants, au terme d'une procédure de « reprise par endettement » [1]. Luc Lesénécal, recruté en juillet, deviend président du directoire, et Patrice Guinebault est nommé directeur général [1].

Chiffre d'affaires

En 2011]], le chiffre d'affaires des Tricots Saint-James s'élève à 40 millions d'euros, dont 30 % à l'export [1] (26,22 millions en 2001, 29 millions de francs en 1980.

Effectifs

En 2012, Tricots Saints-James emploie 300 personnes [1] (340 en 2001, 180 en 1980).

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Nouvelle donne aux Tricots Saint-James », Ouest-France, 13 décembre 2012.

Lien externe