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== L’esprit et la formation des Maisons familiales rurales ==
== L’esprit et la formation des Maisons familiales rurales ==
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Thérèse Couëtil est née dans une famille d’agriculteurs de neuf enfants <ref name=dico> René Gautier (dir.), ''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, ISBN 2914541562. </ref>. À partir de [[1923]], ses parents s’installent à [[Ponts|Ponts-sous-Avranches]]. Très vive, elle clôture ses études secondaires à [[Avranches]] par un baccalauréat, en [[1939]], et sort de l’école de Coëtlogon à Rennes (Ille-et-Vilaine) avec un diplôme d’ingénieur agronome, peu courant pour une femme dans ces années d’avant-guerre <ref name=dico/>.


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Elle va ainsi se consacrer, en cette période où la JAC (Jeunesse agricole chrétienne) connaît sa période la plus forte et la plus active, à la formation des jeunes filles du milieu rural. Elle débute à [[Cérences]], où Antoinette de La Bastière, l’une des dirigeantes de l’[[Maisons familiales rurales de la Manche|Union nationale des Maisons familiales]], la recrute pour développer la partie technique de la formation féminine à l’échelon national puis pour former les nouveaux directeurs et cadres de cette institution <ref name=dico/>. Thérèse Couëtil demeure à Cérences jusqu’en [[1955]].


René Clair était directeur administratif de la Fédération, à son arrivée à Paris, il garde le souvenir d’une véritable animatrice, passionnée par son idéal et avec une liberté de parole et un ton personnel qui ne laissaient pas indifférent, tout particulièrement dans les congrès et conférences qu’elle tenait, tant en France qu’à l’étranger <ref name=dico/>.
René Clair était directeur administratif de la Fédération, à son arrivée à Paris; il garde le souvenir d’une véritable animatrice, passionnée par son idéal et avec une liberté de parole et un ton personnel qui ne laissaient pas indifférent, tout particulièrement dans les congrès et conférences qu’elle tenait, tant en France qu’à l’étranger <ref name=dico/>.


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Quelque part, ce sont tous un peu les enfants de Thérèse Couëtil.
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==Article connexe==
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Dernière version du 25 juillet 2023 à 23:14

Thérèse Suzanne Marie Couëtil, née à Équilly le 11 février 1920 [1] et morte à Villedieu-les-Poêles le 9 juillet 2005 [2], est une personnalité de la Manche.  

L’esprit et la formation des Maisons familiales rurales

Thérèse Couëtil est née dans une famille d’agriculteurs de neuf enfants [3]. À partir de 1923, ses parents s’installent à Ponts-sous-Avranches. Très vive, elle clôture ses études secondaires à Avranches par un baccalauréat, en 1939, et sort de l’école de Coëtlogon à Rennes (Ille-et-Vilaine) avec un diplôme d’ingénieur agronome, peu courant pour une femme dans ces années d’avant-guerre [3].

Elle va ainsi se consacrer, en cette période où la JAC (Jeunesse agricole chrétienne) connaît sa période la plus forte et la plus active, à la formation des jeunes filles du milieu rural. Elle débute à Cérences, où Antoinette de La Bastière, l’une des dirigeantes de l’Union nationale des Maisons familiales, la recrute pour développer la partie technique de la formation féminine à l’échelon national puis pour former les nouveaux directeurs et cadres de cette institution [3]. Thérèse Couëtil demeure à Cérences jusqu’en 1955.

René Clair était directeur administratif de la Fédération, à son arrivée à Paris; il garde le souvenir d’une véritable animatrice, passionnée par son idéal et avec une liberté de parole et un ton personnel qui ne laissaient pas indifférent, tout particulièrement dans les congrès et conférences qu’elle tenait, tant en France qu’à l’étranger [3].

Son engagement, aux côtés d’une équipe motivée, a beaucoup contribué au succès des Maisons familiales rurales, devenues une véritable institution pour la formation technique et pratique qui dépasse désormais le cadre rural initial [3]. Des cinquante premiers établissements des années 1950, le mouvement est désormais passé à 450 maisons et instituts ruraux en France et 1 000 de par le monde. La Manche, elle, dispose de 11 établissements : Condé-sur-Vire, Coutances, Granville, La Haye-du-Puits, Mortain, Percy, Saint-Sauveur-Lendelin, Saint-Senier-sous-Avranches, Urville-Nacqueville, Vains, Valognes.

Quelque part, ce sont tous un peu les enfants de Thérèse Couëtil.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2005.
  2. « Acte de décès n° 51 - État-civil de Villedieu-les-Poêles - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 2005.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, ISBN 2914541562.

Article connexe