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Aérodrome provisoire A-29 (Saint-James)

De Wikimanche

Révision datée du 18 mai 2019 à 11:54 par Yane (discussion | contributions) (Catégorie:1944)

Le terrain d'aviation de Saint-James est un construit lors de la Seconde Guerre mondiale dans le département de la Manche.

Après le débarquement du 6 juin 1944, et suivant l’avancée des troupes, les Américains jugent nécessaire de construire des terrains d’aviation qui doivent leur permettre d’aller bombarder des cibles stratégiques pour favoriser leur progression sur le territoire français.

Le 2 août 1944 (lendemain de la Libération de Saint-James), un avion américain atterrit dans un champ dépendant de la ferme de la Métairie. À son bord, deux militaires venus reconnaître le terrain envisagé pour l’aménagement d’un terrain d’aviation.

Les jours suivants arrivent plusieurs gros engins de chantier qui vont être utilisés pour préparer une piste d’envol et d’atterrissage. Le secteur va être complètement modifié. La piste s’étend sur plusieurs centaines de mètres des Tricots Saint-James actuels (route d’Argouges) jusqu’à la route de Fougères, proche du hameau de La Huretterie.

Pour ce faire, les Américains abattent les arbres et les talus, suppriment La Haye de Terre (qui datait des Normands), rasent les bâtiments agricoles de La Métairie et la maison de M. Lenoble à La Sablonnière. La demeure de La Vieille Paluelle est épargnée.

La piste est nivelée et recouverte d’une toile goudronnée épaisse et d’un grillage métallique particulièrement solide, le tout fixé par des pieux en fer de près d’un mètre.

En trois jours, le terrain est opérationnel et les bombardiers peuvent décoller. Une réserve de munitions se trouve dans le champ près de La Métairie et la réserve d’essence dans le haut de la côte du Vaurigné (Val de Rigny).

Quelques incidents et accidents se sont produits soit au décollage soit à l’atterrissage.

Le 3 septembre, un télescopage a lieu à Carnet près du hameau des Genêts. Les deux pilotes sont tués.

Deux mois plus tard, les opérations militaires s’étant déplacées, le terrain d’aviation n’a plus de raison d’être et est donc abandonné.

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