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« Tancrède de Hauteville » : différence entre les versions

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'''Tancrède de Hauteville''', né vers 980/990, mort vers 1041, est un seigneur de la [[Manche]].
'''Tancrède de Hauteville''', né vers 980/990, mort vers 1041, est un seigneur de la [[Manche]].


Les sources sont peu dissertes sur l'homme. La tradition le dit originaire de [[Hauteville-la-Guichard]], bien qu'aucune certitude ne permet de distinguer formellement l'un des trois [[Hauteville]] du [[Coutançais]].  
Les sources sont peu disertes sur l'homme. La tradition le dit originaire de [[Hauteville-la-Guichard]], bien que rien ne permette de déterminer formellement lequel des trois [[Hauteville]] du [[Cotentin]] pourrait être concerné.


Il est réputé être un bon guerrier et on lui attribue une force extraordinaire : il aurait tué d'un seul coup d'épée un sanglier qui chargeait le duc Richard l'Irascible, lors d'une partie de chasse.
Il est réputé être un bon guerrier et on lui attribue une force extraordinaire : il aurait tué d'un seul coup d'épée un sanglier qui chargeait le duc de Normandie Richard II, dit l'Irascible, lors d'une partie de chasse.


Il est le patriarche de la célèbre [[famille de Hauteville]]. Plusieurs de ses nombreux enfants firent la conquête, sur les Byzantins, de l'Italie méridionale ([[1040]]-[[1071]]), et, sur les musulmans, de la Sicile ([[1061]]-[[1091]]) et de l'île de Malte ([[1090]]).
Il est le patriarche de la célèbre [[famille de Hauteville]]. Plusieurs de ses nombreux enfants feront la conquête d'une grande partie de l'Italie méridionale aux dépens des Byzantins et des Lombards ([[1040]]-[[1071]]), mais aussi de la Sicile ([[1061]]-[[1091]]) et de l'île de Malte ([[1090]]), alors dominées par les Sarrasins.


Il se marie deux fois :
Il se marie deux fois :


* avec Murielle, morte prématurément, avec laquelle il a au moins cinq fils <ref name=Dupont>André Dupont, ''Histoire du département de la Manche'', tome III, « Les conquérants », éditions Ocep, 1976. </ref> :
* avec Murielle, morte prématurément, avec laquelle il a au moins cinq fils<ref name=Dupont>André Dupont, ''Histoire du département de la Manche'', tome III, « Les conquérants », éditions Ocep, 1976, pp. 29-52</ref> :
** Guillaume (ca 1005-[[1046]]) « Bras de fer », comte de Pouille (1042-1046)
** Guillaume (ca 1005-[[1046]]) « Bras de fer », comte de Pouille (1042-1046)
** Dreux, appelé parfois Drogon (ca 1010-[[1051]]), comte de Pouille (1046-1051)
** Dreux, appelé parfois Drogon (ca 1010-[[1051]]), comte de Pouille (1046-1051)
** Onfroi, aussi Onfroy (ca 1010-[[1057]]), comte de Pouille (1051-1057), père d'Abélard et Hermann
** Onfroi, aussi Onfroy (ca 1010-[[1057]]), comte de Pouille (1051-1057), père d'Abélard et Hermann
** Geoffroi, parfois appelé Godefroi (-[[1063]])
** Geoffroi, parfois appelé Godefroi (-[[1063]])
** Serlon (ca 1005-1010-)
** Serlon (ca 1005/1010-)


Il a eu également une fille, Béatrice (ca 1005/1010-1101).
Il a eu également une fille, Béatrice (ca 1005/1010-1101).


* avec Fressende, parfois appelée Frédésende, dont il a au moins 7 fils <ref name=Dupont/>:
* avec Fressende, parfois appelée Frédésende, dont il a au moins 7 fils<ref name=Dupont/>:
** [[Robert Guiscard]] (ca 1020-[[1085]]), comte de Pouille (1057-1059) puis comte de Pouille, de Calabre et de Sicile (1059-1085)
** [[Robert Guiscard]] (ca 1020-[[1085]]), comte de Pouille (1057-1059) puis comte de Pouille, de Calabre et de Sicile (1059-1085)
** Mauger (ca 1020-[[1057]])
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** [[Roger Ier de Sicile|Roger]] (ca 1031-[[1101]]), comte de Sicile et de Calabre (1060-1101)
** [[Roger Ier de Sicile|Roger]] (ca 1031-[[1101]]), comte de Sicile et de Calabre (1060-1101)


Il a également une fille, Frédésende (ca 1025-), mariée à Richard Drengot.
Il a également une fille, Frédésende (ca 1025-), mariée à Richard Drengot, un autre Normand présent en Italie du sud, devenu comte d'Aversa puis prince de Capoue.


Certains chroniqueurs mentionnent aussi un autre fils, Frumentin.
Certains chroniqueurs mentionnent aussi un autre fils, Frumentin.

Version du 4 novembre 2017 à 13:34

Blason de la Maison de Hauteville.

Tancrède de Hauteville, né vers 980/990, mort vers 1041, est un seigneur de la Manche.

Les sources sont peu disertes sur l'homme. La tradition le dit originaire de Hauteville-la-Guichard, bien que rien ne permette de déterminer formellement lequel des trois Hauteville du Cotentin pourrait être concerné.

Il est réputé être un bon guerrier et on lui attribue une force extraordinaire : il aurait tué d'un seul coup d'épée un sanglier qui chargeait le duc de Normandie Richard II, dit l'Irascible, lors d'une partie de chasse.

Il est le patriarche de la célèbre famille de Hauteville. Plusieurs de ses nombreux enfants feront la conquête d'une grande partie de l'Italie méridionale aux dépens des Byzantins et des Lombards (1040-1071), mais aussi de la Sicile (1061-1091) et de l'île de Malte (1090), alors dominées par les Sarrasins.

Il se marie deux fois :

  • avec Murielle, morte prématurément, avec laquelle il a au moins cinq fils[1] :
    • Guillaume (ca 1005-1046) « Bras de fer », comte de Pouille (1042-1046)
    • Dreux, appelé parfois Drogon (ca 1010-1051), comte de Pouille (1046-1051)
    • Onfroi, aussi Onfroy (ca 1010-1057), comte de Pouille (1051-1057), père d'Abélard et Hermann
    • Geoffroi, parfois appelé Godefroi (-1063)
    • Serlon (ca 1005/1010-)

Il a eu également une fille, Béatrice (ca 1005/1010-1101).

  • avec Fressende, parfois appelée Frédésende, dont il a au moins 7 fils[1]:
    • Robert Guiscard (ca 1020-1085), comte de Pouille (1057-1059) puis comte de Pouille, de Calabre et de Sicile (1059-1085)
    • Mauger (ca 1020-1057)
    • Guillaume (ca 1027-1080)
    • Auvray, parfois appelé Alfred
    • Humbert, parfois appelé Hubert (-1071)
    • Tancrède
    • Roger (ca 1031-1101), comte de Sicile et de Calabre (1060-1101)

Il a également une fille, Frédésende (ca 1025-), mariée à Richard Drengot, un autre Normand présent en Italie du sud, devenu comte d'Aversa puis prince de Capoue.

Certains chroniqueurs mentionnent aussi un autre fils, Frumentin.

Hommage

Le collège de Saint-Sauveur-Lendelin perpétue sa mémoire en portant son nom.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 André Dupont, Histoire du département de la Manche, tome III, « Les conquérants », éditions Ocep, 1976, pp. 29-52

Lien externe