Actions

« Roger Ferdinand » : différence entre les versions

De Wikimanche

(MeF)
(5 versions intermédiaires par 3 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Roger Ferdinand''', dit aussi Roger-Ferdinand, né à [[Saint-Lô]] le [[6 octobre]] [[1898]], décédé à Palaiseau (Essonne) le [[31 décembre]] [[1967]], est un dramaturge de la [[Manche]].
'''Roger Ferdinand''', dit aussi Roger-Ferdinand, {{date naissance|6|octobre|1898|Saint-Lô}} et mort à Palaiseau (Essonne) {{date décès|31|décembre|1967}}, est un dramaturge de la [[Manche]].


==Biographie==
Il fait ses études au collège de Saint-Lô, puis à l'université de Caen et à Paris, à la Sorbonne. Il enseigne le français en Angleterre, puis l'anglais au lycée de Laon, Reims (Marne), puis à Paris, au lycée Stanislas.
Il fait ses études au collège de Saint-Lô, puis à l'université de Caen et à Paris, à la Sorbonne. Il enseigne le français en Angleterre, puis l'anglais au lycée de Laon, Reims (Marne), puis à Paris, au lycée Stanislas.


Ligne 9 : Ligne 10 :
Plusieurs de ses pièces ont été portées à l'écran et huit d'entre elles ont été jouées à la télévision, dans l'émission "Au théâtre ce soir", entre [[1969]] et [[1982]].
Plusieurs de ses pièces ont été portées à l'écran et huit d'entre elles ont été jouées à la télévision, dans l'émission "Au théâtre ce soir", entre [[1969]] et [[1982]].


Il a présidé la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) de [[1946]] à [[1955]].
Il préside la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) de [[1946]] à [[1955]].


Il dirige le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de [[1955]] à [[1967]].
Il dirige le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de [[1955]] à [[1967]].
Ligne 15 : Ligne 16 :
Jean-Jacques Bricaire dit de lui : « Il s’agit d’un homme paradoxal: myope au dernier degré, il aura néanmoins une vision très nette et très personnelle des choses et des gens. Atteint de pseudo surdité, il restera toujours à l’écoute de ceux qui auront recours à son indéfectible gentillesse. De petite taille, on ne peut rien lui reprocher de petit ou de médiocre. Son œuvre est là pour le prouver. » <ref name=Bricaire/>.
Jean-Jacques Bricaire dit de lui : « Il s’agit d’un homme paradoxal: myope au dernier degré, il aura néanmoins une vision très nette et très personnelle des choses et des gens. Atteint de pseudo surdité, il restera toujours à l’écoute de ceux qui auront recours à son indéfectible gentillesse. De petite taille, on ne peut rien lui reprocher de petit ou de médiocre. Son œuvre est là pour le prouver. » <ref name=Bricaire/>.


==Œuvres==
En [[1960]], il vient à Saint-Lô poser la première pierre du [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre]] qui portera son nom.
 
Il est inhumé au [[Cimetière (Saint-Lô)|cimetière de Saint-Lô]].
 
==Publications==
...
...
* ''Irma'', [[1926]]
* ''Irma'', [[1926]]
Ligne 35 : Ligne 40 :
==Hommages==
==Hommages==
[[Fichier:Saint-Lô - Théâtre Roger Ferdinand.JPG|thumb|right||Théâtre Roger-Ferdinand (façade).]]
[[Fichier:Saint-Lô - Théâtre Roger Ferdinand.JPG|thumb|right||Théâtre Roger-Ferdinand (façade).]]
Le [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre municipal de Saint-Lô]] perpétue sa mémoire en portant son nom. À Palaiseau, une avenue et une école portent aussi son nom.
Le [[Théâtre Roger-Ferdinand|théâtre municipal de Saint-Lô]] perpétue sa mémoire en portant son nom.  
 
À Palaiseau, une avenue et une école portent aussi son nom.
 
{{Notes et références}}


==Bibliographie==
==Bibliographie==
* [[Albert Desile]], « Roger Ferdinand, obstiné normand », ''[[La Manche Libre]]'', 13 octobre 1963
* [[Albert Desile]], « Roger Ferdinand, obstiné normand », ''[[La Manche Libre]]'', 13 octobre 1963
* [[Fernand Lechanteur]], « Roger Ferdinand », ''Le Mois à Caen'', n° 62, février 1968
* [[Fernand Lechanteur]], « Roger Ferdinand », ''Le Mois à Caen'', n° 62, février 1968
==Notes et références==
<references />


{{DEFAULTSORT:Ferdinand, Roger}}
{{DEFAULTSORT:Ferdinand, Roger}}
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Théâtre dans la Manche]]
[[Catégorie:Théâtre dans la Manche]]
[[Catégorie:Naissance à Saint-Lô]]

Version du 5 novembre 2019 à 20:38

Roger Ferdinand, dit aussi Roger-Ferdinand, né à Saint-Lô le 6 octobre 1898 et mort à Palaiseau (Essonne) le 31 décembre 1967, est un dramaturge de la Manche.

Biographie

Il fait ses études au collège de Saint-Lô, puis à l'université de Caen et à Paris, à la Sorbonne. Il enseigne le français en Angleterre, puis l'anglais au lycée de Laon, Reims (Marne), puis à Paris, au lycée Stanislas.

Il se destine d'abord à l'enseignement avant de se consacrer à l'écriture, spécialement des pièces de théâtre dites de « boulevard ».

Sa pièce Les J3, créée aux Bouffes Parisiens le 30 septembre 1944, connaît un grand succès : elle est jouée 1 247 fois [1].

Plusieurs de ses pièces ont été portées à l'écran et huit d'entre elles ont été jouées à la télévision, dans l'émission "Au théâtre ce soir", entre 1969 et 1982.

Il préside la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) de 1946 à 1955.

Il dirige le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de 1955 à 1967.

Jean-Jacques Bricaire dit de lui : « Il s’agit d’un homme paradoxal: myope au dernier degré, il aura néanmoins une vision très nette et très personnelle des choses et des gens. Atteint de pseudo surdité, il restera toujours à l’écoute de ceux qui auront recours à son indéfectible gentillesse. De petite taille, on ne peut rien lui reprocher de petit ou de médiocre. Son œuvre est là pour le prouver. » [1].

En 1960, il vient à Saint-Lô poser la première pierre du théâtre qui portera son nom.

Il est inhumé au cimetière de Saint-Lô.

Publications

...

  • Irma, 1926
  • Un homme en or, 1934
  • Deux de la réserve, 1938
  • Trois artilleurs à l'opéra, 1938
  • Un homme et sa femme, 1939
  • Le Président Haudecœur, 1940
  • Les J3 ou la Nouvelle école, 1943
  • Le Père de Mademoiselle, 1953
  • Les Croulants se portent bien, 1959

...

Citations

  • « Il y a des gens si malhonnêtes que, quand ils vous serrent la main, on compte ses doigts. »
  • « Ce qui me gêne, ce n'est pas mon âge, mais l'âge des gens qui ont mon âge. »
  • « L’argot est un langage qui tombe la veste et crache dans ses mains, mais fait le boulot. »

Hommages

Théâtre Roger-Ferdinand (façade).

Le théâtre municipal de Saint-Lô perpétue sa mémoire en portant son nom.

À Palaiseau, une avenue et une école portent aussi son nom.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Jean-Jacques Bricaire, Roger-Ferdinand ou l'observateur indulgent (lire en ligne).

Bibliographie