« Roger Ferdinand » : différence entre les versions
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Version du 26 février 2013 à 00:04
Roger Ferdinand, dit aussi Roger-Ferdinand, né à Saint-Lô le 6 octobre 1898, décédé à Palaiseau (Essonne) le 31 décembre 1967, est un dramaturge de la Manche.
Il fait ses études au collège de Saint-Lô, puis à l'université de Caen et à Paris, à la Sorbonne. Il enseigne le français en Angleterre, puis l'anglais au lycée de Laon, Reims (Marne), puis à Paris, au lycée Stanislas.
Il se destine d'abord à l'enseignement avant de se consacrer à l'écriture, spécialement des pièces de théâtre dites de « boulevard ».
Sa pièce Les J3, créée aux Bouffes Parisiens le 30 septembre 1944, connaît un grand succès : elle est jouée 1 247 fois [1].
Plusieurs de ses pièces ont été portées à l'écran et huit d'entre elles ont été jouées à la télévision, dans l'émission "Au théâtre ce soir", entre 1969 et 1982.
Il a présidé la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) de 1946 à 1955.
Il dirige le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de 1955 à 1967.
Jean-Jacques Bricaire dit de lui : « Il s’agit d’un homme paradoxal: myope au dernier degré, il aura néanmoins une vision très nette et très personnelle des choses et des gens. Atteint de pseudo surdité, il restera toujours à l’écoute de ceux qui auront recours à son indéfectible gentillesse. De petite taille, on ne peut rien lui reprocher de petit ou de médiocre. Son œuvre est là pour le prouver. » [1].
Œuvres
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- Irma, 1926
- Un homme en or, 1934
- Deux de la réserve, 1938
- Trois artilleurs à l'opéra, 1938
- Un homme et sa femme, 1939
- Le Président Haudecœur, 1940
- Les J3 ou la Nouvelle école, 1943
- Le Père de Mademoiselle, 1953
- Les Croulants se portent bien, 1959
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Citations
- « Il y a des gens si malhonnêtes que, quand ils vous serrent la main, on compte ses doigts. »
- « Ce qui me gêne, ce n'est pas mon âge, mais l'âge des gens qui ont mon âge. »
- « L’argot est un langage qui tombe la veste et crache dans ses mains, mais fait le boulot. »
Hommages
Le théâtre municipal de Saint-Lô perpétue sa mémoire en portant son nom. À Palaiseau, une avenue et une école portent aussi son nom.
Bibliographie
- Albert Desile, « Roger Ferdinand, obstiné normand », La Manche Libre, 13 octobre 1963
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Jean-Jacques Bricaire, Roger-Ferdinand ou l'observateur indulgent (lire en ligne).