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55 sous-mariniers meurent dans cet accident. Il n'y a qu'un survivant, le premier-maître Émile Cloarec, retrouvé par un bâtiment canadien<ref name=sous/>.
55 sous-mariniers meurent dans cet accident. Il n'y a qu'un survivant, le premier-maître Émile Cloarec, retrouvé par un bâtiment canadien<ref name=sous/>.


Le nom de René Alix est inscrit sur le [[monument aux Morts d'Équeurdreville]] et sur le monument commémoratif aux sous-mariniers de Toulon (Var)<ref>''memorialgeweb.org'', consulté le 11 février 2019 [http://www.memorialgenweb.org/mobile/fr/resultregi.php?nunit=9998&tunit=Perle+%281944%29 ''(lire en ligne)''].</ref>.
Le nom de René Alix est inscrit sur le [[Monument aux morts d'Équeurdreville-Hainneville|monument aux Morts d'Équeurdreville]] et sur le monument commémoratif aux sous-mariniers de Toulon (Var)<ref>''memorialgeweb.org'', consulté le 11 février 2019 [http://www.memorialgenweb.org/mobile/fr/resultregi.php?nunit=9998&tunit=Perle+%281944%29 ''(lire en ligne)''].</ref>.


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Version du 11 février 2019 à 16:02

René Alix, né à Équeurdreville le 20 mai 1922, mort en mer le 8 juillet 1944, est une personnalité militaire de la Manche.

Durant le second conflit mondial, René Alix est matelot torpilleur sur le sous-marin Perle, matricule 1185-T-39[1].

La Perle II (Q-184) est un sous-marin mouilleur de mines de type Saphir construit à Toulon (Var) admis au service en 1937[2]. Après de nombreuses missions, principalement en Méditerranée, elle est envoyée aux États-Unis début 1944 pour modernisation[2].

Le 11 mai 1944, René Alix reçoit la Croix de guerre sur le quai de l'arsenal de Philadelphie (Pennsylvanie) des mains de l'amiral Raymond Fenard, chef de la mission navale française aux États-Unis[1]. Le commandant du Perle, le lieutenant de vaisseau Paumier, son second, le lieutenant de vaisseau Fortrait, ainsi que les enseignes de vaisseau Carpentier et Long, le premier-maître Fargues, les quartiers-maîtres Asselin et Le Gall, et le matelot Decaux ont également cet honneur[1]. Il est cité à l'ordre de la division comme étant « [animé] de la plus grande énergie et d'un magnifique courage, [et pour avoir] participé activement à deux opérations périlleuses au voisinage d'une côte occupée par l'ennemi » en Méditerranée[1].

La Perle appareille le 26 juin 1944 de New London (Connecticut) pour Holy Loch (Écosse) sous le commandement du lieutenant de vaisseau Marcel Tachin[2].

Après une escale à Saint-Jean-de-Terre-Neuve (Canada) du 1er juillet au 8 juillet, elle est coulée par erreur par une escadrille d'avions hollandais embarquée sur un porte-avions britannique[1] à environ 800 kilomètres au sud du Groenland, quelques heures après son appareillage.

55 sous-mariniers meurent dans cet accident. Il n'y a qu'un survivant, le premier-maître Émile Cloarec, retrouvé par un bâtiment canadien[2].

Le nom de René Alix est inscrit sur le monument aux Morts d'Équeurdreville et sur le monument commémoratif aux sous-mariniers de Toulon (Var)[3].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 « Activités et disparition du sous-marin mouilleur de mines "La Perle" », Amicale Rubis, site internet, consulté le 11 février 2019 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 « Sous-marin Perle II », Sous-marins français perdus et accidents, site internet, consulté le 11 février 2019 (lire en ligne).
  3. memorialgeweb.org, consulté le 11 février 2019 (lire en ligne).