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« Quibou » : différence entre les versions

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(circonscriptions administratives anciennes)
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'''Quibou''' est une commune du département de la [[Manche]].
'''Quibou''' est une commune du département de la [[Manche]].
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Version du 22 décembre 2009 à 15:38

Quibou est une commune du département de la Manche.

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Commune de Quibou
Arrondissement Saint-Lô
Canton Canisy
Intercommunalité Communauté de communes du canton de Canisy
Gentilé Quibois(es)
Population 830 hab.
Superficie 17,15 km²
Densité Erreur d’expression : opérateur < inattendu. hab./km2
Altitude 46 m (mini) - 114 m (maxi)
Code postal 50750
N° INSEE 50420
Maire Evelyne Fabre

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Géographie

Histoire

Démographie

Évolution démographique
1831 1837 1855 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
2057 1976 1712 1040 995 876 784 809 819 830
Source : Insee

Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Les maires

Liste des maires successifs
Période Identité Qualité
1837 - ....... .... Douchin
1855 - ....... .... Lefèvre
1900 - 1914 .... Requier
1915 - 1940 .... Marie
1940 - 1947 .... Ferey
1947 - 1983 Pierre Marie
1983 - ....... Marcel Godard
1997 - ....... Evelyne Fabre Cadre de santé
À compléter.

Lieux et monuments

  • Église Saint-Rémy moderne : vitraux de Gaudin, tapisserie et chemin de croix d'Hélen Mai ; une des réussites de la reconstruction d'après 1944.
L'église Saint-Rémi de Quibou a été en grande partie détruite durant les combats qui sévirent du 20 au 25 juillet 1944 ; seuls restèrent en place les murs de la nef du XIIe siècle et de la chapelle sud, la base du clocher du XIIIe siècle et le porche gothique remanié en 1659. Elle a été reconstruite par les architectes Tougard, élève de Paul Bigot, et Cochepain en 1954. Ces derniers ont su tirer parti des éléments restés en place, tout en créant un nouveau chœur au volume extérieur massif qui contraste avec la transparence de la structure intérieure. La reconstruction fut financée par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme et la coopérative des églises et édifices religieux sinistrés.
À partir du porche, la nef étroite et sombre s'étend jusqu'au chœur ample et lumineux. Le transept unique est le dernier témoin d'un plan cruciforme abandonné. Au nord, la tour carrée et trapue possède encore sa base puissante du xm' siècle, dans laquelle l'autel secondaire a trouvé place. Quatre piles octogonales en ciment armé, ancrées à plusieurs mètres de profondeur, soutiennent une structure en charpente essentée d'ardoise. La sacristie surmontée d'une tribune, au sud, a conservé en partie la maçonnerie de l'ancienne chapelle latérale. C'est le cas également de la nef, dont les murs portent les traces d'un appareil en opus spicatum. Le vaste chœur moderne est fermé par un mur oriental aveugle en pierres apparentes, au sein desquelles courent quelques assises en arêtes de poissons qui rappellent le passé architectural médiéval de l'église. Le vaste sanctuaire est largement éclairé au nord et au sud par des claustras placées à un mètre du sol. La structure et les couleurs de l'autel et du mobilier s'harmonisent parfaitement avec celles de l'architecture intérieure, dont la rigueur est tempérée par le plafond bleu supporté par des solives rouge sombre.
Les architectes ont choisi le parti de conserver et respecter la forme, les matériaux et les éléments du passé, tout en les faisant dialoguer avec une architecture du XXème siècle. Cette église est une belle réussite de la Reconstruction.
  • Croix de chemin.
  • Calvaire de mission de La Joignerie 1896.

Personnalités liées à la commune

Économie

Les principales ressources sont :

  • Pâturages, vergers.
  • Bovins.
  • Fabrique de cidre.
  • Entreprise toiture

Annexes

Notes et références

  1. La sergenterie de Saint-Gilles, qui relevait initialement de l'élection de Coutances, fut en grande partie rattachée à l'élection de Saint-Lô à la fin du 17e ou au début du 18e siècle.

Voir aussi

Liens externes