Port de Cherbourg
De Wikimanche
Le port de Cherbourg est un acteur économique et stratégique majeur de la Manche, situé à la pointe du Cotentin, à Cherbourg-en-Cotentin.
L'immense rade qui protège aujourd'hui le port des intempéries (mais précédemment surtout des Anglais), s'étend sur les communes déléguées de Querqueville, Équeurdreville-Hainneville et Tourlaville.
Histoire
Les origines du port de Cherbourg sont incertaines. La première trace pourrait bien être l'arrivée, vers 940, de la flotte de Haigrold, roi du Danemark, venu demander la protection de Guillaume Longue-Épée [1]. On trouve plus tard, vers 1055, mention indirecte de la pêche à la baleine, avec les redevances qui en découlent. Cela paraît attester d'une activité maritime, mais il ne semble pas qu'il y ait eu à l'époque de véritables installations portuaires. Jusqu'au milieu du 18e siècle, assure, Camille Théodore Quoniam, « la mer pénétrait entre le Roule et la Fauconnière, refoulant à chaque marée les eaux des deux rivières Divette et Trottebec qui se réunissaient à cet endroit pour continuer de se frayer un passage, à marée basse, entre les bancs de sable et de vase. La rivière faisait une courbe vers l'ouest, avant d'aller se perdre à l'ouverture actuelle des jetées. La haute mer couvrait toute cette partie de la ville que l'on nomme encore place Divette et se répandait jusqu'au pied de la montagne du Roule à travers les dunes basses ou « mielles », vers l'est, dans tout le quartier moderne du Val-de-Saire. » [1].
Les premiers aménagements sont réalisés en 1737 [2]. Mais les Anglais les détruisent en 1758, avant qu'ils n'aient été achevés [2]. Les travaux reprennent en 1764 [2]. De nouvelles extensions s'ajoutent au gré des crédits mis à disposition. Éxécutés d'abord aux seuls frais de l'État, ces travaux bénéficient à partir de 1881 de concours financiers locaux, notamment de la Chambre de commerce [2].
Infrastructures
Rade
Grande rade
- La passe de l'Ouest sépare la digue de Querqueville de la digue du large
- La passe de l'Est sépare la digue du centre de la digue de l'Est.
Petite rade
- Port militaire
- Port de commerce
- Darse transatlantique
- Gare maritime
- Darse des Mielles
- Passerelles des car-ferries : n° 1, 2, 3, 4 et 5
- Gare maritime transmanche (Terminal ferries)
- Bassin du commerce (bassin à flot)
- Centre de marée (criée principale)
- Passerelle Michel-Legrand
- Avant-port
- Vieux port de plaisance
- Port de l'Épi
- Criée de l'Épi
- Forme de l'Épi
- Grande jetée (ou jetée de l'Est)
- Petite jetée (ou jetée de l'Ouest)
- Chenal
- Port de plaisance
Activités
Port militaire
Port de commerce
Port de voyageurs
Port de marchandises
- Truckline Ferries
- Port pétrolier
- Terminal charbonnier
Port de pêche
Port de plaisance
- Port Chantereyne
- Vieux port
Construction et réparation
- Liste des bateaux construits à Cherbourg
- Allures Yachting
- Arsenal (voir aussi DCNS)
- Ateliers J. Hamel (fermés)
- Ateliers et chantiers de la Gironde (fermé)
- Chantiers Barbanchon et Doucet
- Chantiers Bellot
- Chantiers Lecerf (fermés)
- Chantier Lesénéchal (fermé)
- Constructions mécaniques de Normandie (CMN)
- Icarai
- JMV Industries
Bateaux
Gestion
Bibliographie
- Asselin, Détails historiques sur l'ancien port de Cherbourg, Cherbourg, 1826
- Irène Carpentier, « Cherbourg, la ville et le port », Les Cahiers d'outre-mer, n° 7, juillet-septembre 1949, p. 240-255 (lire en ligne)
- « Cherbourg, genèse d’un port durant le Moyen-Âge », Vikland, n° 34, août 2020