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Passionné de mécanique, il invente un « demi cercle nautique propre à observer la hauteur du soleil par-devant et par-derrière, en mer et à terre » en [[1768]]. Il conçoit un anémomètre, un horizon artificiel et un podo-sillomètre (instrument mesurant la vitesse et la distance parcourue par un navire, grâce à son sillage).
Passionné de mécanique, il invente un « demi cercle nautique propre à observer la hauteur du soleil par-devant et par-derrière, en mer et à terre » en [[1768]]. Il conçoit un anémomètre, un horizon artificiel et un podo-sillomètre (instrument mesurant la vitesse et la distance parcourue par un navire, grâce à son sillage).


Il est le père de trois peintres [[François-Armand Fréret|François-Armand]] ([[1758]]-[[1816]]), auteur du maître-autel à retable de la Trinité, [[Louis-Barthélémy Fréret|Louis-Barthélémy]] ([[1755]]-[[1831]]), peintre de fleurs étrangères de la Reine en [[1785]], et [[Pierre Fréret (fils)|Pierre Fréret]], peintre de marine.
Il est le père de cinq enfants : [[François-Armand Fréret|François-Armand]] ([[1758]]-[[1816]]), auteur du maître-autel à retable de la Trinité, [[Louis-Barthélémy Fréret|Louis-Barthélémy]] ([[1755]]-[[1831]]),nommé « peintre des fleurs » par la Reine Marie-Antoinette en [[1785]], [[Pierre Fréret (fils)|Pierre Fréret]], peintre de marine, Hervé, sculpteur, mort jeune, et Célina, harpiste, morte à 88 ans <ref>P. Hubert,  L'évolution artistique à Cherbourg au XIX{{e}} siècle », in ''Cherbourg et le Cotentin'', impr. Le Maout, 1905 </ref>..


La vocation artistique de la famille Fréret s'est poursuivie avec Louis-Victor, fils de François-Armand, maître sculpteur de la marine au port de Cherbourg, auteur de l'''Éducation de la Vierge'' en bois de la basilique Sainte-Trinité, et [[Armand-Auguste Fréret|Armand-Auguste]] ([[1830]]-[[1919]]), petit-fils de François-Armand, élève de l'École des Beaux-Arts et peintre de marines.
La vocation artistique de la famille Fréret s'est poursuivie avec Louis-Victor, fils de François-Armand, maître sculpteur de la marine au port de Cherbourg, auteur de l'''Éducation de la Vierge'' en bois de la basilique Sainte-Trinité, et [[Armand-Auguste Fréret|Armand-Auguste]] ([[1830]]-[[1919]]), petit-fils de François-Armand, élève de l'École des Beaux-Arts et peintre de marines.
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* ''[http://www.ville-cherbourg.fr/fr/tourisme_decouverte/histoire_de_la_ville/personnalites/pierre_freret/default.asp Pierre Fréret (1714-1782)]'', site de la ville de Cherbourg-Octeville
* ''[http://www.ville-cherbourg.fr/fr/tourisme_decouverte/histoire_de_la_ville/personnalites/pierre_freret/default.asp Pierre Fréret (1714-1782)]'', site de la ville de Cherbourg-Octeville
* « Fréret, Louis-Barthélémy », ''in'' Édouard Frère, ''Manuel du bibliographie normand'', Rouen, 1858
* « Fréret, Louis-Barthélémy », ''in'' Édouard Frère, ''Manuel du bibliographie normand'', Rouen, 1858
==Notes==
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Version du 17 septembre 2009 à 15:49

Pierre Fréret, né à Cherbourg le 23 novembre 1714 et mort en la même ville en 1782, est un sculpteur et peintre de la Manche.

Artiste, qualifié de « mécaniste et artiste de Cherbourg » lors de la création de la Société royale académique de Cherbourg dont il est l'un des cofondateurs en 1755, il a notamment réalisé la statue de la Vierge de l'église de Maupertus-sur-Mer, le tombeau de Thomas Hélye, à Biville, la chaire en bois de l'église de la Trinité et la fontaine en pierre sculptée dite « des Caveliers », à Cherbourg.

Passionné de mécanique, il invente un « demi cercle nautique propre à observer la hauteur du soleil par-devant et par-derrière, en mer et à terre » en 1768. Il conçoit un anémomètre, un horizon artificiel et un podo-sillomètre (instrument mesurant la vitesse et la distance parcourue par un navire, grâce à son sillage).

Il est le père de cinq enfants : François-Armand (1758-1816), auteur du maître-autel à retable de la Trinité, Louis-Barthélémy (1755-1831),nommé « peintre des fleurs » par la Reine Marie-Antoinette en 1785, Pierre Fréret, peintre de marine, Hervé, sculpteur, mort jeune, et Célina, harpiste, morte à 88 ans [1]..

La vocation artistique de la famille Fréret s'est poursuivie avec Louis-Victor, fils de François-Armand, maître sculpteur de la marine au port de Cherbourg, auteur de l'Éducation de la Vierge en bois de la basilique Sainte-Trinité, et Armand-Auguste (1830-1919), petit-fils de François-Armand, élève de l'École des Beaux-Arts et peintre de marines.

Sources
  • « Catalogue des hommes remarquables, savants, écrivains, militaires, marins, etc., de l'arrondissement de Cherbourg », Annuaire de la Manche, Saint-Lô, 1848
  • Robert Lerouvillois, « Les membres fondateurs de la Société académique de Cherbourg », La Gazette de l’Académie des sciences, arts et Belles-Lettres de Caen, n° 18, hiver 2007
  • Pierre Fréret (1714-1782), site de la ville de Cherbourg-Octeville
  • « Fréret, Louis-Barthélémy », in Édouard Frère, Manuel du bibliographie normand, Rouen, 1858

Notes

  1. P. Hubert, L'évolution artistique à Cherbourg au XIXe siècle », in Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905