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Pierre-Jacques Payen de Noyan

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Pierre-Jacques Payen de Noyan, né à Montréal (Canada) le 3 novembre 1695, mort à Paris le 30 décembre 1771, est une personnalité militaire de la Manche.

Officier de Marine, il est commandant des forts Frontenac (Ontario), de Détroit (Michigan), et Saint-Frédéric (New York), et seigneur et lieutenant de roi à Trois-Rivières (Québec).

Biographie

Fils de Pierre Payen de Noyan et de Catherine-Jeanne Le Moyne de Longueuil et de Châteauguay, il s'engage comme son père dans la la Marine. Enseigne en 1712, lieutenant en 1722 et capitaine en 1729, il commande le fort Frontenac (Ontario) en 1721 et explore la région des Grands lacs, notamment le fort Michillimakinac (Michigan) en 1729, dont la maladie l'empêchera de prendre le commandement en 1733[1].

Héritier du fief de Chavoy, il revient en France entre 1730 et 1731, pour présenter son plan militaire contre la tribu des Renards. Ce projet devient obsolète du fait de la victoire des Français contre les Renards mais lui permet d'acquérir une certaine aura auprès du ministre Maurepas, avec qui il correspond directement par la suite[1].

Le 17 novembre 1731, à Montréal, Noyan épouse Louise-Catherine d’Ailleboust de Manthet, avec qui il a deux fils et trois filles. En 1733, Noyan obtient une seigneurie sur la rivière Richelieu, et une autre en 1740, sur la rivière Outaouais[1].

Il commande le fort Saint-Frédéric (Pointe-à-la-Chevelure, New York) en 1734, puis celui de Détroit de 1738 à 1742, où il cherche à restreindre le trafic d’eau-de-vie et tente de régler la querelle entre les Outaouais et les Hurons. Il reprend le commandement du fort Saint-Frédéric en 17461747 où il est proche des Iroquois et assiste aux conférences entre eux et le gouverneur Rigaud de Vaudreuil[1].

Il devient major de Montréal en mai 1749, lieutenant de roi à Trois-Rivières en mars 1756, et commandant au fort Frontenac qui tombe en août 1758 aux mains des troupes du lieutenant-colonel Bradstreet. Il rentre à Montréal marqué de l'affront de la défaite et est admis à la retraite en janvier 1759[1].

A son retour en France après la reddition du Canada, il est incarcéré à la Bastille de mars 1762 à décembre 1763 comme accusé dans l’Affaire du Canada, aux côtés de François Bigot et du marquis de Vaudreuil. Le tribunal ne le condamne qu’à une amende[1].

Considéré comme « l’un des meilleurs officiers coloniaux de la Nouvelle-France », il reçoit, en 1741, la croix de Saint-Louis[1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 Donald Chaput, « Payen de Noyan et de Chavoy, Pierre-Jacques », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 17 mars 2019, , (lire en ligne)

Voir aussi