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« Pierre-Adrien Toulorge » : différence entre les versions

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==Biographie==
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* En décembre [[1782]], il est nommé vicaire séculier à [[Doville]]. Il se rendait souvent à l’[[Abbaye de Blanchelande|abbaye prémontrée de Blanchelande]].
* Il est ordonné prêtre après avoir fait ses études au collège puis au séminaire de [[Coutances]].
* En [[1788]], conquis par l’idéal de Saint-Norbert, il entre à Blanchelande et y fait profession. Après le vote de la Constitution civile du Clergé, il poursuit son ministère dans les paroisses des alentours mais il ne devient pas fonctionnaire public.  
* En décembre [[1782]], il est nommé vicaire séculier à [[Doville]]. Il se rend souvent à l’[[Abbaye de Blanchelande|abbaye prémontrée de Blanchelande]].
* En [[1788]], conquis par l’idéal de Saint-Norbert, il entre au noviciat de l'abbaye de Beauport. Après le vote de la Constitution civile du Clergé, il poursuit son ministère dans les paroisses des alentours mais il ne devient pas fonctionnaire public.  
* La loi du 26 août [[1792]] condamne à la déportation les prêtres fonctionnaires publics qui n'ont pas prêté serment. Pierre-Adrien Toulorge se croit visé, et , le 12 Septembre 1792, il se réfugie sur l'île de [[Jersey]]. C'est une méprise, il n'est pas concerné par cette loi de bannissement des prêtres réfractaires. Quant il l'apprend, il revient clandestinement sur le continent, débarque à [[Portbail]] et s'enfonce dans le maquis pendant un an.
* La loi du 26 août [[1792]] condamne à la déportation les prêtres fonctionnaires publics qui n'ont pas prêté serment. Pierre-Adrien Toulorge se croit visé, et , le 12 Septembre 1792, il se réfugie sur l'île de [[Jersey]]. C'est une méprise, il n'est pas concerné par cette loi de bannissement des prêtres réfractaires. Quant il l'apprend, il revient clandestinement sur le continent, débarque à [[Portbail]] et s'enfonce dans le maquis pendant un an.
* En septembre [[1793]], il est capturé et jugé. Il se sait poursuivi parce qu'il est prêtre catholique. Le tribunal ne possède  pas de preuve de son séjour à Jersey. Sachant qu'il met sa vie en péril, il dit néanmoins la vérité et est condamné à être guillotiné. Il va à la mort avec paix et sérénité. Conduit au pied de l’échafaud, il dit simplement : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains ! Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. »
* En septembre [[1793]], il est capturé et jugé. Il se sait poursuivi parce qu'il est prêtre catholique. Le tribunal ne possède  pas de preuve de son séjour à Jersey. Sachant qu'il met sa vie en péril, il dit néanmoins la vérité et est condamné à être guillotiné. Il va à la mort avec paix et sérénité. Conduit au pied de l’échafaud, il dit simplement : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains ! Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. »

Version du 26 juin 2009 à 08:49

Pierre-Adrien Toulorge partant pour son supplice, vitrail de l'église de Muneville-le-Bingard.

Pierre-Adrien Toulorge, né le 4 mai 1757 à Muneville-le-Bingard, mort guillotiné à Coutances le 13 octobre 1793, est un religieux catholique de la Manche. Il est appelé « Le martyr de la vérité ».

Biographie

  • Il est ordonné prêtre après avoir fait ses études au collège puis au séminaire de Coutances.
  • En décembre 1782, il est nommé vicaire séculier à Doville. Il se rend souvent à l’abbaye prémontrée de Blanchelande.
  • En 1788, conquis par l’idéal de Saint-Norbert, il entre au noviciat de l'abbaye de Beauport. Après le vote de la Constitution civile du Clergé, il poursuit son ministère dans les paroisses des alentours mais il ne devient pas fonctionnaire public.
  • La loi du 26 août 1792 condamne à la déportation les prêtres fonctionnaires publics qui n'ont pas prêté serment. Pierre-Adrien Toulorge se croit visé, et , le 12 Septembre 1792, il se réfugie sur l'île de Jersey. C'est une méprise, il n'est pas concerné par cette loi de bannissement des prêtres réfractaires. Quant il l'apprend, il revient clandestinement sur le continent, débarque à Portbail et s'enfonce dans le maquis pendant un an.
  • En septembre 1793, il est capturé et jugé. Il se sait poursuivi parce qu'il est prêtre catholique. Le tribunal ne possède pas de preuve de son séjour à Jersey. Sachant qu'il met sa vie en péril, il dit néanmoins la vérité et est condamné à être guillotiné. Il va à la mort avec paix et sérénité. Conduit au pied de l’échafaud, il dit simplement : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains ! Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. »

Procès de béatification

  • 1922 : début du procès de béatification, mais il tombe dans l'oubli vers 1928-1930.
  • 1995 : Mgr Marcel Van de Ven reprend la cause de canonisation. Le 1er décembre, c'est le début du procès informatif diocésain.
  • 1996 : le 29 juillet, fin du procès informatif.
  • 2000 : le 5 décembre, les consulteurs historiens de le Congrégation pour la Cause des Saints émettent un jugement unanime et positif.

Les théologiens et les cardinaux doivent maintenant remettre leur jugement.

Bibliographie