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« Moulin des Communettes » : différence entre les versions

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« Pour trouver trace du moulin des Communettes, il ne faut plus aujourd'hui chercher sur le terrain. La rive gauche de la [[Joigne]], sur laquelle il était construit, n'en montre plus le moindre indice. Seules les anciennes feuilles du Cadastre dressé en [[1825]], pour cette région, indiquent encore l'emplacement de ce moulin qui se trouvait sur la rivière, aussi près du gué du chemin de [[Saint-Ebremond-de-Bonfossé|St-Ebremond]] à [[Saint-Gilles|St-Gilles]], en aval, que le moulin des Vaux en était lui-même rapproché en amont. L'endroit se trouve à quelques pas de l'embouchure du ruisseau de Prévaux, dont la source est voisine du village de la Petite-Poterie (sur le territoire de [[Saint-Gilles|St-Gilles]]).<br>
« Pour trouver trace du moulin des Communettes, il ne faut plus aujourd'hui chercher sur le terrain. La rive gauche de la [[Joigne]], sur laquelle il était construit, n'en montre plus le moindre indice. Seules les anciennes feuilles du Cadastre dressé en [[1825]], pour cette région, indiquent encore l'emplacement de ce moulin qui se trouvait sur la rivière, aussi près du gué du chemin de [[Saint-Ebremond-de-Bonfossé|St-Ebremond]] à [[Saint-Gilles|St-Gilles]], en aval, que le moulin des Vaux en était lui-même rapproché en amont. L'endroit se trouve à quelques pas de l'embouchure du ruisseau de Prévaux, dont la source est voisine du village de la Petite-Poterie (sur le territoire de [[Saint-Gilles|St-Gilles]]).<br>
Mais, tandis que le moulin des Vaux, sur la rive droite, ressortait du territoire communal de [[Saint-Ebremond-de-Bonfossé|St-Ebremond]], le moulin des Communettes dépendait de [[Saint-Gilles|St-Gilles]].<br>
Mais, tandis que le moulin des Vaux, sur la rive droite, ressortait du territoire communal de [[Saint-Ebremond-de-Bonfossé|St-Ebremond]], le moulin des Communettes dépendait de [[Saint-Gilles|St-Gilles]].<br>
Un tronçon de chemin en pente rude, le faisait communiquer avec la route de [[Saint-Gilles|St-Gilles]] au [[Le moulin d'Agneaux|moulin d'Agneaux], dont il sera question.plus loin...<br>
Un tronçon de chemin en pente rude, le faisait communiquer avec la route de [[Saint-Gilles|St-Gilles]] au [[Le moulin d'Agneaux|moulin d'Agneaux]], dont il sera question.plus loin...<br>
Il n'y a donc plus de vestiges appréciables de l'existence du moulin, tout au moins aux yeux du commun, aux regards du passant. Par contre, nous tenons d'un meunier du voisinage, M. Lefèvrc, qu'à certains signes pertinents il avait acquis la conviction de son existence dans le passé. Il ne saurait au reste y avoir le moindre doute à ce sujet, puisque le plan cadastral de la mairie de [[Saint-Gilles|St-Gilles]] le porte indiqué, avec ses dépendances, aux parcelles numérotées 479, 481 et 482.<br>
Il n'y a donc plus de vestiges appréciables de l'existence du moulin, tout au moins aux yeux du commun, aux regards du passant. Par contre, nous tenons d'un meunier du voisinage, M. Lefèvrc, qu'à certains signes pertinents il avait acquis la conviction de son existence dans le passé. Il ne saurait au reste y avoir le moindre doute à ce sujet, puisque le plan cadastral de la mairie de [[Saint-Gilles|St-Gilles]] le porte indiqué, avec ses dépendances, aux parcelles numérotées 479, 481 et 482.<br>
Il convient d'ajouter cependant, à ce qui précède, que les moulins fonctionnant encore lors des opérations du Cadastre en [[1825]], pour les propriétés territoriales .de [[Saint-Gilles]], sont indiqués par leur nom.  »<ref name=LMJ>Fernand Vatin, ''Les Moulins de la Joigne'', libr. Lemasson, Saint-Lô, 1941.</ref><br>
Il convient d'ajouter cependant, à ce qui précède, que les moulins fonctionnant encore lors des opérations du Cadastre en [[1825]], pour les propriétés territoriales .de [[Saint-Gilles]], sont indiqués par leur nom.  »<ref name=LMJ>Fernand Vatin, ''Les Moulins de la Joigne'', libr. Lemasson, Saint-Lô, 1941.</ref><br>

Version du 29 octobre 2018 à 20:07

Le moulin des Communettes est un ancien moulin de la Manche, situé sur la rivière la Joigne sur la commune de Saint-Gilles.

Histoire

Citations

« Pour trouver trace du moulin des Communettes, il ne faut plus aujourd'hui chercher sur le terrain. La rive gauche de la Joigne, sur laquelle il était construit, n'en montre plus le moindre indice. Seules les anciennes feuilles du Cadastre dressé en 1825, pour cette région, indiquent encore l'emplacement de ce moulin qui se trouvait sur la rivière, aussi près du gué du chemin de St-Ebremond à St-Gilles, en aval, que le moulin des Vaux en était lui-même rapproché en amont. L'endroit se trouve à quelques pas de l'embouchure du ruisseau de Prévaux, dont la source est voisine du village de la Petite-Poterie (sur le territoire de St-Gilles).
Mais, tandis que le moulin des Vaux, sur la rive droite, ressortait du territoire communal de St-Ebremond, le moulin des Communettes dépendait de St-Gilles.
Un tronçon de chemin en pente rude, le faisait communiquer avec la route de St-Gilles au moulin d'Agneaux, dont il sera question.plus loin...
Il n'y a donc plus de vestiges appréciables de l'existence du moulin, tout au moins aux yeux du commun, aux regards du passant. Par contre, nous tenons d'un meunier du voisinage, M. Lefèvrc, qu'à certains signes pertinents il avait acquis la conviction de son existence dans le passé. Il ne saurait au reste y avoir le moindre doute à ce sujet, puisque le plan cadastral de la mairie de St-Gilles le porte indiqué, avec ses dépendances, aux parcelles numérotées 479, 481 et 482.
Il convient d'ajouter cependant, à ce qui précède, que les moulins fonctionnant encore lors des opérations du Cadastre en 1825, pour les propriétés territoriales .de Saint-Gilles, sont indiqués par leur nom.  »[1]
« Or il n'est pas fait mention sur le plan cadastral du moulin des Communettes. Il était donc vraisemblablement déjà « déclassé », désaffecté, inutilisé en 1826. Les dernières indications le concernant portées aux matrices cadastrales, datent de 1849 ; elles le donnent comme un ancien moulin à foulon « démoli » (jadis employé au foulage des étoffes de laine), ayant appartenu ensuite par indivis à Nicolas et Jean Bellamy (1846), puis à la veuve Bellamy (de La Bretonnière), et enfin au comte de Kergorlay (1875). En dépendaient en 1831, en plus du moulin « démoli » (parcelle 480), Une cour et un jardin (479) et deux prés (478 et 481).
Le nom des Communettes (ou de la Communette) n'est plus prononce dans les propos des gens du pays, que pour parler d'un carrefour sis au nord, sur le plateau, et du Passage des Communettes, correspondant au Gué d'autrefois, où il y avait une pierre curieuse avec ces mots gravés : « On est averti que, lorsque cette pierre est sous l'eau, il n'est pas prudent de passer ». »[1]
« Le chemin passant par ce gué, et reliant comme il a été dit St-Ebremond à Saint-Gilles, n'est presque plus fréquenté. Il se trouve en fort mauvais état d'entretien, et son défaut de viabilité lui fait le plus souvent préférer d'autres chemins, surtout pendant la mauvaise saison, d'autres chemins moins directs mais plus praticables.
A peu de distance du gué en question, fut construite une maisonnette de garde-barrière sur la voie ferrée de Saint-Lô à Coutances. »[1]
« L'endroit où le chemin venant de St-Ebremond et passant par ce passage à niveau, rejoint le chemin de Saint-Gilles au Moulin d'Agneaux, situé en aval, porte le nom d'un village qui s'y trouve au point précis de la bifurcation, et qui se compose de quelques habitations rustiques presque coquettes : le Vallon. De ce village jusqu'à la Joigne, s'étend une pente gracieuse qui fut jadis toute boisée et qui ne l'est plus qu'en partie. »[1]
« Cette pente riante, exposée au soleil de midi, forme le pendant sur la rive gauche de la Joigne, de la pente encore entièrement boisée de la rive droite, et qui porte le nom tout ensemble archaïque et romantique de Bois des Vaux. Ses chênaies et ses hétraies, parfois entremêlées, s'étagent régulièrement dans la direction du village de Ricquebourg, sur le territoire de la commune de Saint-Ebremond-de-Bonfossé.
C'était autrefois une dépendance, avec tous les biens de la seigneurie de Bonfossé, du domaine féodal héréditaire des redoutés barons de Gourfaleur, la plus ancienne et la plus puissante famille noble de la contrée. » [1]

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Fernand Vatin, Les Moulins de la Joigne, libr. Lemasson, Saint-Lô, 1941.

Lien interne