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'''Marthe Pichorel''', Collard pour l'état cvil, {{date naissance-f|10|8|1878|Cherbourg}}, morte à Paris {{date décès-f|14|12|1968}}, est une personnalité syndicale et politique de la [[Manche]].
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==Biographie==
==Biographie==

Version du 14 octobre 2019 à 22:58

Marthe Pichorel.

MartheCharlotte Joséphine Pichorel, Collard pour l'état cvil, née à Cherbourg le 10 août 1878 [1] et morte à Paris (XIVe) le 14 décembre 1968, est une personnalité syndicale et politique de la Manche.

Biographie

Fille d'un commandant de marine à la préfecture maritime de Cherbourg, Marthe Pichorel, devenue institutrice, milite dans le syndicalisme, à partir de 1907.

Elle adhère d'abord à la Fédération des amicales d'instituteurs, puis, conjointement, en 1912, au Syndicat des instituteurs de la Seine.

Pendant la Première Guerre mondiale, elle est trésorière de la Fédération féministe universitaire [2].

Signature.

Dreyfusarde ardente, elle milite au parti socialiste avant 1914, et en est secrétaire de la section de Sceaux [3].

En 1923, elle est élue au bureau du Syndicat national des instituteurs (SNI) [2].

Séduite par les idées que véhicule la Révolution russe, elle adhère au Parti communiste français (PCF). Elle démissionne du comité directeur en 1921 [2]. Elle rejoint le Parti socialiste en 1932, et milite à la section de Choisy-le-Roi (aujourd'hui Val-de-Marne).

Elle est membre du Conseil supérieur de l'instruction publique [2].

Elle termine sa carrière professionnelle comme directrice d'école [2].

En juillet 1936, elle fonde la Fédération générale des retraités de la Fonction publique, dont elle est la première secrétaire générale.

Hommage

Une maison de retraite perpétue sa mémoire à Vichy (Allier) en portant son nom.

Notes et références

  1. AD50, NMD Cherbourg, 1878 (5 Mi 674) page 123/205 Acte de naissance n° 426 (lire en ligne).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Jeanne Siwek Pouydesseau, Le Syndicalisme des fonctionnaires, Presses universitaires de Lille, 1989, p. 133.
  3. Jacques et ‎Mona Ozouf, La République des instituteurs, éd. Gallimard, 1992. p 131.

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