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'''Marcel Lelégard''', l'abbé Lelégard, né à [[Périers]] en [[1925]], décédé à [[Granville]] en août [[1994]], est un prêtre catholique et un écrivain de la [[Manche]].
'''Marcel Lelégard''', l'abbé Lelégard, {{date naissance|1|10|1925|Périers}} et {{date décès|29|8|1994|Granville}}, est un prêtre catholique et un écrivain de la [[Manche]].


Disciple fervent du grand poète normannisant Louis Beuve dès son enfance, il entre au séminaire de Coutances en 1944 ; il est ordonné prêtre le 25 mars [[1950]]. Il est vicaire à [[Villedieu-les-Poêles]], puis à [[Granville]] de [[1950]] à [[1954]] <ref>André Dupont, ''Le Viquet'', n° 105, saint Michel 1994 </ref>.
Disciple fervent du poète normannisant [[Louis Beuve]] dès son enfance, il entre au séminaire de Coutances en [[1944]] ; il est ordonné prêtre le [[25 mars]] [[1950]]. Il est vicaire à [[Villedieu-les-Poêles]], puis à [[Granville]] de [[1950]] à [[1954]] <ref>[[André Dupont]], « Sacerdos normannissimus », ''Le Viquet'', n° 105, saint Michel 1994. </ref>.
En 1952, il devient Conservateur des antiquités et objets d'art de la Manche.
En [[1952]], il devient conservateur des antiquités et objets d'art de la Manche.


[[Fichier:Viquet-105.jpg|thumb|right|200px|Numéro hommage du ''Viquet''.]]


Il a souvent écrit dans plusieurs revues savantes comme la ''[[Revue du département de la Manche]]'', ''[[Le Viquet]]'', ''Art de Basse-Normandie'', ainsi que dans l'hebdomadaire ''[[La Manche Libre]]''.
Il a régulièrement écrit dans plusieurs revues savantes locales comme la ''[[Revue du département de la Manche]]'', ''[[Le Viquet]]'', ''Art de Basse-Normandie'' et d'autres publications normandes, ainsi que dans l'hebdomadaire ''[[La Manche Libre]]''. On lui doit entre autres « Les Maisons anciennes de la Manche – Comment les restaurer sans les dénaturer »,  qui, bien que ne comptant que 40 pages, a eu une portée internationale.


Il est à l'origine de la restauration de l'[[abbaye de La Lucerne|abbaye de La Lucerne-d'Outremer]] et du [[château de Pirou]], qui a été récompensée, en [[1970]], par la médaille de la Société française d'archéologie.
Il est à l'origine de la restauration de l'[[abbaye de La Lucerne|abbaye de La Lucerne-d'Outremer]] et du [[château de Pirou]], qui a été récompensée, en [[1970]], par la médaille de la Société française d'archéologie.


Ardent défenseur du dialecte normand qu'il pratique depuis l'enfance, il fait partie des fondateurs de l'association [[Parlers et traditions populaires de Normandie]]. Il est un des cofondateurs de l'[[Assemblée normande]] en [[1957]] où il célébrait chaque année une messe solennelle en rite coutançais avec une homélie en normand. Il fut aussi l'un des fondateurs du [[prix littéraire du Cotentin]] et le maître d'œuvre de la construction du monument à [[Fernand Lechanteur]] de la [[Pointe d'Agon]] en [[1976]].


Il fait partie des fondateurs de l'association [[Parlers et traditions populaires de Normandie]].Il est un des cofondateurs de l' Assemblée normande en 1957 où il célébrait chaque année une messe solennelle en rite coutançais et homélie en normand.
« Par ses connaissances quasi-encyclopédiques, par sa mémoire prodigieuse (qui lui permettait de citer oralement ses références presque mot à mot), il était un lien irremplaçable entre les divers spécialistes de l'érudition » <ref>[[Yves Nédélec]], « Une personnalité aux multiples facettes », ''Le Viquet'', n° 105, Saint-Michel 1994. </ref>.


« Par ses connaissances quasi-encyclopédiques, par sa mémoire prodigieuse (qui lui permettait de citer oralement ses références presque mot à mot), il était un lien irremplaçable entre les divers spécialistes de l'érudition » <ref>Yves Nédélec, ''Le Viquet'', n° 105, saint Michel 1994 </ref>.
« Sa passion pour la Normandie, pour sa langue et pour sa culture, pour son art, du plus simple au plus élaboré, était connue parce que féconde » <ref>Jean Margueritte, ''La Presse de la Manche'', 3 septembre 1994.</ref>.
« Le serviteur d'un pays qu'il aimait tant et le défenseur acharné de son patrimoine... homme de foi, profondèment bon et juste...Marcel Lelégard s'est battu, avec force et conviction, pour ce qui aujourd'hui fait notre patrimoine et la richesse de notre pays » <ref>Jean Aguitton, ''La Presse de la Manche'', <!-- date ? --> 1994.</ref>.


"Sa passion pour la Normandie, pour sa langue et pour sa culture, pour son art, du plus simple au plus élboré, était connue parce que féconde." (3)
==Bibliographie==
* ''Les Maisons anciennes de la Manche'' (Comment les restaurer sans les dénaturer), éd. Manche Tourisme, 1974
"Le serviteur d'un pays qu'il aimait tant et le défenseur acharné de son patrimoine... Marcel Lelégard s'est battu, avec force et conviction, pour ce qui aujourd'hui fait notre patrimoine et la richesse de notre pays". (4)
* « L'abbé Lelégard - Gerbe de témoignages », ''Art de Basse Normandie'', n° 102, 1995
    
    
==Notes==
{{Notes et références}}
<references />
 
(3) Jean Margueritte  "La Presse de la Manche"  3/09/1994
 
(4) Jean Aguiton  "La Presse de la Manche"  1994
    
    
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[[Catégorie: Personnalité religieuse de la Manche]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Personnalité catholique de la Manche]]

Version du 7 mars 2019 à 07:16

Marcel Lelégard, l'abbé Lelégard, né à Périers le 1er octobre 1925 et mort à Granville le 29 août 1994, est un prêtre catholique et un écrivain de la Manche.

Disciple fervent du poète normannisant Louis Beuve dès son enfance, il entre au séminaire de Coutances en 1944 ; il est ordonné prêtre le 25 mars 1950. Il est vicaire à Villedieu-les-Poêles, puis à Granville de 1950 à 1954 [1]. En 1952, il devient conservateur des antiquités et objets d'art de la Manche.

Numéro hommage du Viquet.

Il a régulièrement écrit dans plusieurs revues savantes locales comme la Revue du département de la Manche, Le Viquet, Art de Basse-Normandie et d'autres publications normandes, ainsi que dans l'hebdomadaire La Manche Libre. On lui doit entre autres « Les Maisons anciennes de la Manche – Comment les restaurer sans les dénaturer », qui, bien que ne comptant que 40 pages, a eu une portée internationale.

Il est à l'origine de la restauration de l'abbaye de La Lucerne-d'Outremer et du château de Pirou, qui a été récompensée, en 1970, par la médaille de la Société française d'archéologie.

Ardent défenseur du dialecte normand qu'il pratique depuis l'enfance, il fait partie des fondateurs de l'association Parlers et traditions populaires de Normandie. Il est un des cofondateurs de l'Assemblée normande en 1957 où il célébrait chaque année une messe solennelle en rite coutançais avec une homélie en normand. Il fut aussi l'un des fondateurs du prix littéraire du Cotentin et le maître d'œuvre de la construction du monument à Fernand Lechanteur de la Pointe d'Agon en 1976.

« Par ses connaissances quasi-encyclopédiques, par sa mémoire prodigieuse (qui lui permettait de citer oralement ses références presque mot à mot), il était un lien irremplaçable entre les divers spécialistes de l'érudition » [2].

« Sa passion pour la Normandie, pour sa langue et pour sa culture, pour son art, du plus simple au plus élaboré, était connue parce que féconde » [3].

« Le serviteur d'un pays qu'il aimait tant et le défenseur acharné de son patrimoine... homme de foi, profondèment bon et juste...Marcel Lelégard s'est battu, avec force et conviction, pour ce qui aujourd'hui fait notre patrimoine et la richesse de notre pays » [4].

Bibliographie

  • Les Maisons anciennes de la Manche (Comment les restaurer sans les dénaturer), éd. Manche Tourisme, 1974
  • « L'abbé Lelégard - Gerbe de témoignages », Art de Basse Normandie, n° 102, 1995

Notes et références

  1. André Dupont, « Sacerdos normannissimus », Le Viquet, n° 105, saint Michel 1994.
  2. Yves Nédélec, « Une personnalité aux multiples facettes », Le Viquet, n° 105, Saint-Michel 1994.
  3. Jean Margueritte, La Presse de la Manche, 3 septembre 1994.
  4. Jean Aguitton, La Presse de la Manche, 1994.