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Louis Lefoulon

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Portrait de Louis Lefoulon.

Louis Albert Lefoulon, né à Condé-sur-Vire le 17 août 1884 [1] et mort à Suippes (Marne) le 17 mars 1915 [1], est un militaire de la Manche, l'un des quatre caporaux de Souain fusillés pour l'exemple pendant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Louis Lefoulon est le fils de Hyacinthe et d'Augustine Parfouru. Il est recruté à Saint-Lô sous le maricule 1192. Il vit en concubinage et le couple a un enfant.

Il est incorporé à la 21e compagnie du 336e régiment d'infanterie commandé par le général Réveilhac.

Début mars 1915, son unité est engagée dans les combats de la région de Souain (Marne). Tous les soldats, épuisés par les combats et les pertes subies, refusent de sortir des tranchées et de se lancer à nouveau à l'attaque.

Le général Réveilhac commandant la 60e division d'infanterie, exige des sanctions et ordonne au capitaine Équilbey de désigner les six plus jeunes caporaux de la compagnie ainsi que 18 soldats.

Le conseil de guerre spécial de la division est réuni le 16 mars à la mairie de Suippes. Il acquitte deux caporaux et l'ensemble des soldats. Les caporaux Louis Girard, Théophile Maupas, originaires de la Manche comme lui et le Breton Lucien Lechat sont condamnés à mort.

Ils sont fusillés à la ferme de Suippes le lendemain.

Il est reconnu « Mort pour la France » par décision 1914-1918 du secrétariat des anciens combattants du 26 novembre 1986 [1][2].

Hommage

En 2015, en présence de sa famille, une plaque retraçant le destin tragique des quatre caporaux de Souain est apposée sur le monument aux morts de Condé-sur-Vire, venant s'ajouter à l'inscription du nom de Louis Lefoulon sur ce dernier [3].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 AD50, NMD Condé-sur-Vire, 1883 – 1892 (5 Mi 1011) page 64/420 Acte de naissance n° 64 (lire en ligne).
  2. Un projet de loi loi est votée le 14 janvier 2022, à l'Assemblée nationale, permettant la réhabilitation des plus de 600 fusillés pour l'exemple.
  3. « Hommage à Louis Lefoulon, fusillé pour l'exemple en 1915 », Ouest-France, site internet ,12 novembre 2015 (lire en ligne).

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