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Louis-Victor Fréret

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Louis-Victor Fréret, né à Cherbourg le 9 avril 1801 (19 germinal an IX) [1],[2] et mort à Montréal (Canada) le 11 janvier 1879, est un sculpteur de la Manche.

Biographie

Il apprend la sculpture auprès de son père François-Armand Fréret (1758-1816). Il rejoint l'École des arts et métiers de Châlons-en-Champagne (Marne), puis revient à Cherbourg, où il est maître sculpteur de la Marine [3].

The Doncaster Cup (1856).

Insatisfait, il quitte Cherbourg pour Londres vers 1835. Il s'y fait connaître et apprécier comme « designer » et « modeller », puisque la Cour d'Angleterre ne tarde pas à lui commander des pièces d'orfèvrerie « à l'occasion des grandes solennités » [3]. C'est le cas, notamment, d'un candélabre que la reine d'Angleterre offre en cadeau de mariage au roi de Suède en 1850. Il est également l'auteur d'une statue équestre de Napoléon III offerte en 1856 par la reine d'Angleterre aux courses de Doncaster [4]. « Fréret fut l’un des dessinateurs/sculpteurs français actifs en Angleterre au début de l’ère victorienne qui contribuèrent au progrès du design britanniques, surtout dans les domaines de l’orfèvrerie et de la céramique », note La Revue de la culture matérielle [5].

Il se marie avec Henriette Tison, de Brix, dont il a trois fils : Louis-Léon, chanteur d'opéra, Armand-Auguste, peintre, et Édouard [6][7].

Il réalise la chaire de l'église Saint-Malo à Valognes.

Il meurt à 78 ans au Canada, où il avait été appelé en 1870 « pour exécuter des travaux importants » [3].

Il est le petit-fils du peintre et sculpteur Pierre Fréret (1714-1782).

Bibliographie

  • Ross Fox, « Design, Presentation Silver and Louis-Victor Fréret (1801-18979) in London and Montreal », Silver Society of Canada, vol. 16, 2013, p. 6-30 (lire en ligne).

Notes et références

  1. - Acte de naissance - Page 136/232.
  2. Acte de naissance
  3. 3,0 3,1 et 3,2 P. Hubert, « L'évolution artistique à Cherbourg au XIXe siècle », in Cherbourg et le Cotentin, impr. Le Maout, 1905.
  4. The Times, septembre 1856.
  5. La Revue de la culture matérielle, vol. 67, printemps 2008 (lire en ligne).
  6. Communard, déssinateur mécanicien, âgé de 36 ans au moment des événements
  7. Thomas Gauthron, « Les Communards de la Manche », Les Cahiers de Généa50, n° 1, novembre 2020.

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