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« Louis-Napoléon Bonaparte à Cherbourg (1868) » : différence entre les versions

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Dernière version du 11 février 2019 à 18:03

L'arrivée du prince impérial en gare de Cherbourg.

Louis-Napoléon Bonaparte, prince impérial, vient en visite à Cherbourg du 14 au 16 avril 1868.

Contexte

Louis-Napoléon Bonaparte.

Fils unique de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie de Montijo, Louis-Napoléon Bonaparte (1856-1879) vient tout juste d'avoir 12 ans lorsque son père organise ce voyage officiel à Cherbourg, pendant les vacances de Pâques. C'est la première fois que le prince impérial « se présente seul aux populations » [1]. À ce titre, son « odyssée » est l'objet, dans tous les journaux, « d'une attention toute spéciale » [1].

La visite

Gustave de Beaumont offre un bouquet au prince impérial.

Parti de Paris en train le 14 septembre à 9 h, Louis-Napoléon Bonaparte arrive à Cherbourg à 17 h [2]. Le prince impérial a voyagé à bord d'un train spécial mis à sa disposition par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Il est accompagné par son gouverneur, le général de division Frossard, le chef de bataillon de Ligniville, son aide-de-camp, Bachon, son écuyer, et de son ami Louis Conneau [2]. Le vice-amiral Reynaud, préfet maritime, est sur le quai de la gare pour accueillir le prince héritier, accompagné de M. Levainville, préfet de la Manche, et d'Alfred Liais, maire de Cherbourg [2]. Un garçon de 7 ans, Gaston de Beaulieu, lui remet un bouquet de fleurs [2]. L'accueil est « des plus empressés » [1].

Louis-Napoléon Bonaparte traverse la ville sous un beau soleil. Sur les quais, les maisons « brillamment pavoisées » se relient aux bâtiments du port de commerce « par mille banderoles éclatantes » [1].

Le lendemain 15 avril, le prince impérial passe en revue « le port, les cales, les jetées, les arsenaux, les vaisseaux, les canons » [1]. Il porte attention aux moindres détails et étonne les officiers qui le reçoivent « par la pertinence de ses questions » [3]. Dans l'après-midi, du haut de la dunette de La reine Hortense, il assiste à un « simulacre de combat naval » au cours duquel une dizaine d'embarcations sont lancées contre l'aviso Volta et paraît y prendre « un vif plaisir » [1].

Le 16 avril, à 12 h, le yacht impérial Reine Hortense [4] appareille en direction de Brest (Finistère), escortée par la division cuirassée de la Manche [2], composée du Volta, du Savoie, de la Gauloise et du Guyane [1].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « Voyage de SA le prince impérial », L'Illustration, 25 avril 1868.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 « Voyage de SA le prince impérial : à Cherbourg et à Brest », Le Monde illustré, 25 avril 1868.
  3. « Le prince impérial », napoléontrois.fr, site internet, consulté le 8 décembre 2018 (lire en ligne).
  4. La Reine Hortense est une corvette à hélice construite en 1844 au Havre, longue de 62 mètres, déplaçant 1 100 tonneaux et filant à 12 nœuds. Elle naviguera jusqu'en 1883 et sera démolie en 1920.

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