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" Dans la traversée du territoire de [[Quibou]], la [[Joigne]] faisait jadis tourner au moins huit moulins, qui furent d'abord des moulins à grains, et devinrent dans la suite des moulins à huile et à tan, des filature et distillerie.<br> C'est dire que le cours de cette rivière a subi de sérieuses modifications. <br>
" Dans la traversée du territoire de [[Quibou]], la [[Joigne]] faisait jadis tourner au moins huit moulins, qui furent d'abord des moulins à grains, et devinrent dans la suite des moulins à huile et à tan, des filature et distillerie.<br> C'est dire que le cours de cette rivière a subi de sérieuses modifications. <br>
Ses eaux se trouvèrent ainsi en maints endroits presque entièrement détournées de leur lit naturel et encore aujourd'hui il se présente que d'anciens biefs, inutilisés, sont devenus le nouveau lit de la [[Joigne]].<br>
Ses eaux se trouvèrent ainsi en maints endroits presque entièrement détournées de leur lit naturel et encore aujourd'hui il se présente que d'anciens biefs, inutilisés, sont devenus le nouveau lit de la [[Joigne]].<br>
Et c'est ainsi que dans la plus grande partie de sa vallée, la [[Joigne]] coule aujourd'hui non dans son lit primitif, mais dans un lit artificiellement aménagé, par tronçons, dans une série de biefs construits successivement pour le fonctionnement des anciens moulins.<br> Le thalweg a été abandonné pour le bas des pentes légères situées de part et d'autre de la vallée.<br> Cette nouvelle et heureuse disposition, cet amenanagement bienfaisant du cours de la [[Joigne]] est facile à distinguer depuis le pont de [[Dangy]] (route de [[Saint-Lô]] à [[Gavray]]) jusqu'aux abords de son confluent avec la [[Vire (rivière)|Vire]]... "<ref name="LMJ"/><br>
Et c'est ainsi que dans la plus grande partie de sa vallée, la [[Joigne]] coule aujourd'hui non dans son lit primitif, mais dans un lit artificiellement aménagé, par tronçons, dans une série de biefs construits successivement pour le fonctionnement des anciens moulins.<br> Le thalweg a été abandonné pour le bas des pentes légères situées de part et d'autre de la vallée.<br> Cette nouvelle et heureuse disposition, cet amenanagement bienfaisant du cours de la [[Joigne]] est facile à distinguer depuis le pont de [[Dangy]] (route de [[Saint-Lô]] à [[Gavray]]) jusqu'aux abords de son confluent avec la [[Vire]]... "<ref name="LMJ"/><br>
* [[Moulin Vautier]]
* [[Moulin Vautier]]
* [[Moulin de la Rainière]]
* [[Moulin de la Rainière]]

Version du 17 octobre 2018 à 10:37

Au début du XIXe siècle, la vallée de la Joigne comptait 19 moulins à eau et autant de moulins à vent [1].

En 1941, dans son ouvrage Les Moulins de la Joigne, Fernand Vatin en répertorie une vingtaine [2].

À Dangy
À Quibou

" Dans la traversée du territoire de Quibou, la Joigne faisait jadis tourner au moins huit moulins, qui furent d'abord des moulins à grains, et devinrent dans la suite des moulins à huile et à tan, des filature et distillerie.
C'est dire que le cours de cette rivière a subi de sérieuses modifications.
Ses eaux se trouvèrent ainsi en maints endroits presque entièrement détournées de leur lit naturel et encore aujourd'hui il se présente que d'anciens biefs, inutilisés, sont devenus le nouveau lit de la Joigne.
Et c'est ainsi que dans la plus grande partie de sa vallée, la Joigne coule aujourd'hui non dans son lit primitif, mais dans un lit artificiellement aménagé, par tronçons, dans une série de biefs construits successivement pour le fonctionnement des anciens moulins.
Le thalweg a été abandonné pour le bas des pentes légères situées de part et d'autre de la vallée.
Cette nouvelle et heureuse disposition, cet amenanagement bienfaisant du cours de la Joigne est facile à distinguer depuis le pont de Dangy (route de Saint-Lô à Gavray) jusqu'aux abords de son confluent avec la Vire... "[2]

À Saint-Martin-de-Bonfossé
À Canisy
À Saint-Ébremond-de-Bonfossé
À Saint-Gilles

Localisation

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Notes et références

  1. Michel Hébert et Jean-Pierre Lehoussu, La Belle histoire des moulins de la Manche à vent et à eau, éd. Charles Corlet, 2002, p. 71.
  2. 2,0 et 2,1 Fernand Vatin, Les Moulins de la Joigne, 1941, Imprimerie A. Lemasson.

Voir aussi