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Les Biards

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Les Biards est une ancienne commune de la Manche, aujourd'hui rattachée à Isigny-le-Buat.

Commune associée des Biards
(commune d'Isigny-le-Buat)
Coordonnées de la mairie déléguée Logo-Mairie.png
48° 31' 52.32" N, 1° 11' 11.40" W (OSM)
Arrondissement Avranches
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Canton Isigny-le-Buat
Ancien canton Isigny-le-Buat
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie
Gentilé Biardais
Population 405 hab. (2017)
Superficie 10,60 km²
Densité 38 hab./km2
Altitude 60 m (mini) - 140 m (maxi)
Code postal 50540
N° INSEE 50053
Maire délégué Anne-Marie Hardé
Communes limitrophes des Biards
Chalandrey Le Mesnil-Thébault
Vezins Les Biards Virey
Saint-Laurent-de-Terregatte Saint-Martin-de-Landelles< Virey

L'église Saint-Martin des Biards.
L'église Saint-Martin des Biards.



Toponymie

Attestations anciennes

  • Willelmus de Biarz 1082 [1].
  • Willelmus de Biardis s.d. (12e s.) [2].
  • dominus Biarzensis s.d. (12e s.) [2].
  • cil de Biarz 1160/1174 [3].
  • prioratu[s] de Biardis 1256 [4], 1263 [5].
  • prior de Biardis 1369/1370, 1371/1372 [6].
  • Jehan des Biars 1371, grand-couteur et chanoine à Bayeux [7].
  • ecclesia de Biardis 1412 [8].
  • le sire […] des Biars 1420 [9].
  • la parroisse de Biars 1440 [10].
  • le baron des Biards 1440 [11].
  • ecclesia de Byardis ~1480 [12].
  • Les Biars 1620 [13].
  • Les biars 1631 [14].
  • Les Biars 1631 [15], 1635 [16].
  • Biads 1612/1636 [17].
  • les Biards 1648 [18].
  • Lesbiars 1650 [19].
  • le sieur des Bias 17e s. [2].
  • les Biards 1650 [20], 1661 [21].
  • Les Biards 1677 [22].
  • Briarts 1694 [23], 1695 [24].
  • les Biards ~1700 [25], 1706 [26].
  • Les Biards 1709 [27], 1711 [28], 1713 [29].
  • les Biards 1716 [30], 1719 [31], 1720 [32].
  • Les Biards 1735 [33].
  • les Biards 1758 [34], 1763 [35], 1768 [36], 1771 [37], 1777 [38], 1753/1785 [39].
  • Les Biards 1793 [40].
  • Les Briards 1801 [41].
  • les Biards 1802 [42], 1804 [43].
  • Les Biards 1825 [44].
  • les Biards 1828 [45].
  • Les Biards 1829 [46].
  • les Biards 1830 [47].
  • les Biars 1837 [48].
  • les Biards 1839 [49].
  • Les Biards 1835/1845 [50].
  • les Biards 1854 [51].
  • Les Biards 1878 [52], 1880 [53].
  • les Biards 1884 [54], 1903 [55].
  • Les Biards 1954 [56], 1962 [57].
  • Les-Biards 1972 [58].
  • Les Biards 1978, 1993 [59].
  • les Biards 2007 [60].


Étymologie

Toponyme de fixation gallo-romaine tardive ou médiévale précoce, issu soit d’un appellatif d’origine germanique (francique) °bigardi, « enclos, jardin attenant à la maison », par l'intermédiaire de son adaptation gallo-romane °BIGARDIU, attestée au 5e siècle sous la forme bas-latine bigardium [61], soit de l'appellatif roman correspondant biard « petit jardin clos attenant à la maison », bien attesté en Normandie en microtoponymie.

Le francique °bigardi est un composé de l'élément bi « près de » [62] et du mot °gard « enclos, jardin » [63]. Les appellatifs romans biard et bigard qui en procèdent (le dernier d'introduction plus tardive que le premier) sont aussi à l'origine des patronymes BIARD (centré sur la Manche et la Seine-Maritime), BIAS [64] (centré sur le Calvados) et BIGARD (centré sur la Manche). Les appellatifs toponymiques biard et bi(n)gard sont également bien représentés dans le nord (Somme, Pas-de-Calais) et le sud de la France.

On remarquera que les plus anciennes attestations du nom de l'ancienne commune des Biards ne comportent pas d'article. Celui-ci n'apparaît, à notre connaissance, qu'à la fin du 14e siècle. Il s'agit donc de la réfection tardive d'un nom de type Biards, dont on ne peut dire exactement quand il s'est fixé, si ce n'est que cette fixation a eu lieu au cours du premier millénaire. Les noms de communes du Nord de la France (Biache-Saint-Vaast, Pas-de-Calais; Biarre, Somme) et de Belgique (Bijgarden) reposant sur le même étymon n'en comportent pas non plus. Cependant, la fréquence des noms de hameaux de type les Biards dans la Manche montre que le mot a également été employé plus tardivement en tant qu'appellatif roman. C'est sans doute par analogie avec ces noms que l'article a été ajouté ici.

Sentier pédestre des Biards

Géographie

Les Biards, commune membre de l'originale commune-canton d'Isigny-le-Buat, se situe en Normandie, à 30 km du Mont-Saint-Michel et à trois quarts d'heure de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), ou encore à 3 heures et demie de Paris, La commune est située en bordure de la profonde et sauvage vallée de la Sélune, dont l'altitude varie au sol de 38 mètres au fond du lac à 138 mètres au village du Perret.

Histoire

Tout au long de son histoire mouvementée, la ville des Biards a joué un rôle influent dans la région.

Dès la Préhistoire, le territoire des Biards est un lieu de vie important. Des tribus puis des fiefs se succèdent au cours des siècles jusqu'à former une baronnie à partir de l'époque franque. Louis XIV, en récompense de services rendus, élève la ville au rang de marquisat et lui accorde un marché ainsi qu'une haute justice.

Un siècle et demi plus tard, quelques familles originaires des Biards, fuyant la misère qui règne alors dans la région, partent vers les terres lointaines du Canada, pour un avenir d'aventure. Ainsi, plus d'une vingtaine de Biardais émigrent vers la Nouvelle France où ils s'établissent et fondent leur famille, notamment celle de François Aubut. Celui-ci quitte Granville à bord d'un morutier, le Prudent. Le 6 mars 1755, il est en route vers la baie de Gaspé où il débarque deux mois et demi plus tard, le 18 mai 1755. D'autres compatriotes, tels Bossé, Colin, Lejeune, Pelchat, Pigeon, Théberge, Thomassin, Sénéchal, etc., partent à la même époque sur d'autres vaisseaux.

L'église Saint-Martin où les ancêtres biardais des Québecois ont tous été baptisés a été construite vers 1840; elle est répertoriée aux Monuments Historiques. Le clocher est superbe et le fronton est une charmante sculpture naïve du saint le plus populaire de France, saint Martin. On peut admirer un magnifique chemin de croix peint par l'abbé Lecoutey, artiste d'inspiration québécoise.

Elle fusionne avec Isigny-le-Buat le 15 mars 1973 en même temps que Chalandrey, La Mancellière, Le Mesnil-Bœufs, Le Mesnil-Thébault, Montgothier, Montigny, Naftel et Vezins.

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [65], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[67]. En 2017, la commune comptait 405 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 1801 1041 1631 0421 1641 0731 0401 0211 0571 042
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
976951911880845801779735702706
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
695635640699679652581564508-
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
---419---429--
2013 2014 2015 2016 2017 - - - - -
--402404405-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [68] et INSEE [69]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires de 1945 à 1973
Période Identité Parti Qualité Observations
1945-1965 Louis Dubreil
1965-1973 Émile Boulet
Source  : liste établie par Jean Pouëssel et Noël Lamotte pour 601 communes et lieux de vie de la Manche. [70]
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.
Liste des maires délégués depuis 1973
Période Identité Parti Qualité Observations
1973-1977 Émile Boulet
1977-1995 Henri Detoc SE
1995-2014 Eugène Lemonnier SE
2014-actuel Anne-Marie Hardé SE
Source  : liste établie par Jean Pouëssel et Noël Lamotte pour 601 communes et lieux de vie de la Manche. [70]


Mairie annexe

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
Mairie annexe des Biards (2018)
Mairie annexe des Biards (2018)

Adresse :
50540 Isigny-le-Buat

Tél. 02 33 89 20 30
Fax : 02 33 89 20 39
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire : Le maire délégué peut s'y déplacer, à la demande de ses administrés.
Source :

Mardi - -
Mercredi - -
Jeudi - -
Vendredi - -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Martin.
  • Patron (présentation) : l'abbé de la Couture au Mans vers 1480 [12], [52], le seigneur du lieu selon les pouillés de 1648 [18] (sans doute une erreur).
  • Fête patronale : ?

Lieux et monuments

  • Château de l'Aubinière, construit au 18e
  • Église Saint-Martin (18e s.) clocher tour à deux étages (18e), quatre clochetons et toit en bâtière, inscrit à l'Inventaire des monuments historiques (IMH).
  • Plan d'eau du barrage de Vezins.

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

  • Hippolyte Sauvage, « Canton d'Isigny-les-Bois : Les Biards », Revue historique, archéologique et monumentale de l'arrondissement de Mortain, tome 2, impr. d'Élie fils, Saint-Lô, 1882, p. 60-64. (lire en ligne)
  • Daniel Levalet, « Le site de la Ville aux Biards (Manche) », Annuaire des cinq départements de la Normandie, Congrès de Saint-Hilaire, 2013, p.79-90
  • Rémi Pinet, « Les Biards en 1914 », Revue de l'Avranchin, T. 86, 2009, p. 465-472.

Notes et références

  1. Gallia christiana, t. XI, Imprimerie Royale, Paris, 1759, Instr., p. 107D.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 80.
  3. Wace, Roman de Rou, édition de Frédéric Pluquet, Édouard Frère éd., Rouen, 1827, t. II, p. 242, l. 13601.
  4. Théodose Bonnin, Regestrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis (1248-1269), Auguste Le Brument, Rouen, 1852, p. 245.
  5. Ibid., p. 458.
  6. Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 141B, 146B.
  7. François Neveux, Bayeux et Lisieux, Villes épiscopales de Normandie à la fin du Moyen Âge, Éditions du Lys, Caen, 1996, p. 280.
  8. Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit., p. 158D.
  9. Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. I, 1879, p. 98-99, § VI.
  10. Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. II, 1883, p. 126, § CCXII.
  11. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 213a.
  12. 12,0 et 12,1 Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 174B.
  13. Damien de Templeux, Description du pais de Normandie, Jean le Clerc éd., 1620 [Archives départementales du Calvados, cote CPL 147].
  14. Nicolas Tassin, « Carte de Normandie », Plans et profilz de Normandie, 1631 [Bibliothèque universitaire de Caen].
  15. Nicolas Tassin, « Gowernement de Granuille & du mont St Michel », Plans et profilz des principales villes de la province de Normandie, avec la carte générale et les particulières de chascun gouvernement d’icelles, 1631 [Médiathèque de Lisieux].
  16. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  17. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  18. 18,0 et 18,1 « Benefices du dioceze d’Avranches », p. 8, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
  19. Claude Hardy, Duche de Bretaigne / Dessigné par le Sieur Hardy mareschal des logis du Roy, J. Janssonius, Amsterdam / Melchior Tavernier, Paris, 1650.
  20. M. Merian, Duché et Gouvernement de Normandie, Francfort, 1650.
  21. N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.
  22. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  23. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  24. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  25. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  26. Alexis-Hubert Jaillot (1632?-1712), La Bretagne divisée en ses neuf Eveschés […], aux Deux globes, Paris, 1706 [BNF, collection d'Anville, cote 00728 B].
  27. 27,0 et 27,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, vol. II, Saugrain, Paris, 1709, p. 64b.
  28. Alexis-Hubert Jaillot, La Généralité de Tours divisée en ses seize elections, aux Deux globes, Paris, 1711 [BNF, collection d'Anville, cote 00729 B].
  29. 29,0 et 29,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  30. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  31. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  32. G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BNF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
  33. 33,0 et 33,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 65b.
  34. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  35. 35,0 et 35,1 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, t. I, 1763, p. 631b.
  36. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Bretagne, Paris, 1768.
  37. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
  38. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  39. Carte de Cassini.
  40. Site Cassini.
  41. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  42. A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. I, p. 120b.
  43. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 331b.
  44. Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
  45. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 395.
  46. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Mortain, p. 147.
  47. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 150a.
  48. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 327a.
  49. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 34b.
  50. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  51. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  52. 52,0 et 52,1 Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 368.
  53. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 52b.
  54. E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BNF, GED-1158].
  55. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  56. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  57. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  58. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  59. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  60. Carte IGN au 1 : 25 000.
  61. Ce mot nous est connu par le glossaire d'Endlicher, également appelé glossaire de Vienne, où ont été glosés vers le 5e siècle dix-sept mots ou noms réputés d'origine gauloise. Le mot bigardium y est employé pour expliquer caio (terme gaulois à l'origine des mots quai et chais), glosé breialo sive bigardio, « breuil (enclos, bois clos, réserve de chasse) ou bigardium (enclos, jardin) ». Voir à ce sujet Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Errance, Paris, 1997, p. 203-204, où le glossaire est reproduit et commenté.
  62. Du germanique commun °bi « près de » (cf. anglais by, allemand bei, etc.) < indo-européen °bʰi, forme réduite de °m̥bʰi, variante de °ambʰi « autour »; cf. latin ambi-, grec αμφι-, αμφί (amphi-, amphí « autour, près de; des deux côtés »).
  63. Du germanique commun °gardaz « enclos, jardin » < indo-européen °gʰor-dʰo-s, forme suffixée de la racine °gʰer- « saisir, enclore », au degré en o; cf. la forme latine apparentée hortus « jardin », d'où horticulture, hortillonnage, etc. Le mot francique °gard a abouti à l'ancien français jart (forme normano-picarde gart), d'où le diminutif jardin. Sa forme normano-picarde gardin, toujours employée dans la Manche aux sens de « jardin potager » et de « champ de pommiers planté d'ajoncs », est à l'origine de l'anglais garden « jardin ».
  64. Forme amuïe de BIARD, caractéristique des dialectes de l'Ouest.
  65. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  66. Chiffre donné pour mémoire; en effet, le Dictionnaire géographique de l'abbé Expilly ne fait que reprendre, pour la démographie, les données du Nouveau dénombrement du royaume de 1735.
  67. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  68. Population avant le recensement de 1962
  69. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  70. 70,0 70,1 et 70,2 « 601 communes et lieux de vie de la Manche », René Gautier et 54 correspondants, éd. Eurocibles, 2014, p. 353

Liens externes

  • Blog de Georges Dodeman, « Histoire Isigny-le-Buat, Les Biards ».