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* [[Gabriel de Carville]] ([[1897]]-[[1982]]), homme politique
* [[Gabriel de Carville]] ([[1897]]-[[1982]]), homme politique


== Sport ==
== Sports ==
* Football : AS La Chapelle-Enjuger (disparu) ; FC La Chapelle-Enjuger ([[2006]]-[[2012]]).
* Football : AS La Chapelle-Enjuger (disparu) ; FC La Chapelle-Enjuger ([[2006]]-[[2012]])


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 3 juin 2018 à 17:59

La Chapelle-en-Juger [1], ou plus correctement La Chapelle-Enjuger, est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Thèreval depuis le 1er janvier 2016.

Commune déléguée de La Chapelle-en-Juger
(commune de Thèreval)
Coordonnées de la mairie annexe Logo-Mairie.png
49° 7' 42.38" N, 1° 12' 49.94" W (OSM)
Arrondissement Saint-Lô
Chargement de la carte...
Canton Saint-Lô-1
Ancien canton Marigny
Intercommunalité CA Saint-Lo Agglo
Gentilé Chapelais(es)
Population 650 hab. (2021)
Superficie 15 km²
Densité 43 hab./km2
Altitude 17 m (mini) - 112 m (maxi)
Code postal 50570
N° INSEE 50123
Maire délégué Nelly Villedieu
Communes limitrophes de La Chapelle-en-Juger
Le Mesnil-Eury Les Champs-de-Losque,
Le Hommet-d'Arthenay,
Amigny
Pont-Hébert par un angle,
Hébécrevon
Montreuil-sur-Lozon La Chapelle-en-Juger Hébécrevon
Montreuil-sur-Lozon Marigny, Le Mesnil-Amey Hébécrevon

L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre


Toponymie

Attestations anciennes

  • ecclesia de Capella, quam idem Engelgerus prioratui suo monachorum de Bohun dederat 1172 [2].
  • vill[a] de Capella 1172 [2].
  • ecclesia Sancti Petri de Capella 1172 [3].
  • ecclesia de Capella 1179 [4].
  • ecclesia Capelle Engelgeri 1250 [5].
  • Capelle [var. Capella] Enjugerii 1253 [6].
  • Capella Engeugerii ~1280 [7].
  • ecclesi[a] de Capella Enjugerii 1332 [8].
  • Capella Enjugier 1351/1352 [9].
  • la Chapelle Enjugier 1433 [10].
  • la Chappelle en Jugé 1612/1636 [11].
  • la Chapelle en Iuger [lire Juger] 1677 [12].
  • Chapelle en jugé 1689 [13].
  • la Chapelle en Juges [sic] 1713 [14].
  • Chapelle en Jugé 1716 [15], 1719 [16].
  • Chapelle en Juge 1758 [17].
  • la Chapelle Enjuger 1753/1785 [18].
Extrait de la carte de Cassini 1753/1785
  • la Chapelle en Juger 1793 [19].
  • la Chapelle-en-Juger 1801 [20].
  • la Chapelle-Enjuger 1804 [21].
  • le [lire la] Chapelle-Enjuger 1828 [22].
  • la Chapelle-en-Juger 1829 [23], 1854 [24].
  • la Chapelle-Enjuger 1861 [25], 1868 [26].
  • la Chapelle en Juger 1889 [27].
  • la Chapelle-Enjuger 1903 [28].
  • la Chapelle-en-Juger 1962 [29].
  • la-Chapelle-Enjugé 1972 [30].
  • la Chapelle Enjuger 1978 [31].
  • la Chapelle en Juger 1993 [31].
  • la Chapelle-en-Juger 2007 [32].

Étymologie

Toponyme tardif de formation romane, dont la forme initiale est simplement La Chapelle (Capella 1172, 1179), issue de l'ancien français chapele, puis chap(p)elle (alternant peut-être anciennement avec la forme normano-picarde cap(p)elle, si la forme de 1253 est sincère). Le nom de la paroisse de La Chapelle reçut pour déterminant, à la fin du 12e siècle ou au début du siècle suivant, le nom de personne médiéval Engelger (puis Engeuger, Enjuger), d'où le sens évident de « la chapelle d'Engelger ».

Ce nom fait référence à un personnage identifiable, Engelger de Bohon, qui fut seigneur de ce lieu au 12e siècle. C'est une figure bien connue de la Normandie médiévale, dont on sait par exemple, par une charte de Richard de Bohon, évêque de Coutances [2], qu'il était entré en conflit avec l'un de ses vassaux, Enguerran de Camprond, au sujet de l'église de La Chapelle. Engelger avait fait don de celle-ci aux moines du prieuré de Bohon, alors qu'Enguerran en revendiquait la présentation en raison d'un fief qu'il possédait à La Chapelle. L'affaire fut réglée à l'amiable, et l'église resta en la possession des moines. Mais on peut penser que c'est dans ce conflit que la nouvelle appellation de « chapelle d'Engelger » trouve son origine, afin de préciser de qui le prieuré tenait ce don.

De nombreux documents de l'époque font figurer le nom d'Engelger de Bohon sous diverses graphies : Ingergerius de Boun 1157 [33], Engelger de Bohun 1164 [7], Engelgerus de Bohun 1172 [2], Ingelgerus de Bohun [34], Engelger de Bohom 1180 [35], Engeger[us] de Bohon 1195 [36], Engeurerus de Bohon 1198 [37], Enjuiger[us] de Bohun 1203 [38], etc. Engelger est un nom de baptême médiéval d'origine germanique, qui représente la fusion de deux types différents :

  • Angilgari, combinaison des éléments angil-, lui-même susceptible de deux interprétations (« Angle », nom de peuple germanique, ou élargissement de ang- « pointe, lance ») et -gari « lance » [39].
  • Ingilgari, combinaison des éléments ingil- (élargissement de ing-, du nom du peuple germanique des Inguaeones), et -gari « lance » [40].

L'évolution phonétique a anciennement confondu les deux initiales, de telle sorte qu'il est impossible de préciser à quel type se rattache ce nom.

☞ La graphie absurde -en-Juger apparaît au début du 17e siècle sous la forme en Jugé, et n'a cessé d'alterner depuis avec l'orthographe étymologique -Enjuger. De nombreuses personnalités se sont élevées contre cette incohérence graphique [41], et la plupart des publications scientifiques emploient la forme -Enjuger, mais l'IGN et le Code officiel géographique semblent réfractaires à tout changement en ce sens.

Géographie

La Chapelle-Enjuger est située dans le bocage saint-lois.

Histoire

Origine

Les premiers habitants de La Chapelle-Enjuger s'installèrent sur les plateaux escarpés qui surplombent La Terrette, entre les villages de La Trourie et de La Métairie.

Au 12e siècle, le seigneur Engelger de Bohon épousa Adelise, s'installa à La Chapelle, et lui donna son nom.

La ruée vers le mercure

René Toustain de Billy, un historien local, écrivit vers la fin du XVIIe siècle « qu’en la paroisse de La Chapelle Enjuger, sur le fief et au bout de l’avenue du Mesnildot (Le Mesnildot était un fief de chevalier, d’une centaine d’hectares, et son avenue reliait la maison du Mesnildot à l’église de La Chapelle-Enjuger), on a trouvé une mine qui est d’or, que des particuliers y ont travaillé et y ont découvert du cinabre et du vif-argent (mercure) ».

Le gisement de cinabre (sulfure de mercure de couleur rouge) aurait été découvert en 1663 tout à fait fortuitement. Des ouvriers chargés de creuser un abreuvoir dans un champ au hameau du Quédel (appelé depuis le XVIIIe siècle la Mine) retirèrent leurs pioches comme « ensanglantées ». De là, ils abandonnèrent l'ouvrage, certainement effrayés. Cependant, ils recommencèrent la nuit suivante à l'insu du propriétaire du champ. Une lourde masse de marcassite (sulfure de couleur jaune aussi appelé "l'or des fous") fut extraite du sol. Persuadés d'avoir découvert un métal précieux, ils en portèrent à un apothicaire qui fit ramasser tout le cinabre et la marcassite. Ce dernier transforma le cinabre en vif-argent, qu'il s’empressa de vendre. Depuis, plusieurs tentatives furent faites pour exploiter le mercure de La Chapelle-Enjuger.

La première eut lieu probablement entre 1710 et 1715. Une dame dite « de Santerre » obtint la concession de cette mine et y fit travailler à tranchées ouvertes, dont la profondeur ne dépassait pas 10 mètres. À proximité dans unlaboratoire, on distillait le cinabre pour obtenir du mercure. Une grande quantité de ce minéral aurait été sortie, mais une partie fut volée, l’autre transportée à dos de mulet par « les chasses du Mesnildot » jusqu’au port de Carteret, d’où il était embarqué pour Jersey.

La deuxième tentative de 1731 à 1742 est assurément la plus significative, si l’on se réfère seulement à la durée de l’exploitation, au nombre de travailleurs et au nombre de puits ouverts.

En 1731, des notables parisiens de la Compagnie des mines de Normandie (CMN) obtinrent la concession de la mine du Mesnildot. Apparemment, 6 puits ont été ouverts durant cette période : les puits Sutter et Pauly (les plus anciens) de 70 à 75 m de profondeur, le puits de la Joye et de Launay de 20 m de profondeur, le puits de la Forge de 7 m et le puits des Marcassites de 15 m de profondeur. Certaines galeries s’étendaient de 80 à 100 m de long.

En 1741, et ce avant licenciement, l’importance du personnel était fixée avec exactitude à 81 employés. Il se répartissait comme suit : 1 directeur, 1 caissier, 3 sergents de mine, 3 caporaux de mine, 17 mineurs, 33 pompeurs, 12 moulineurs, 4 décombreurs, 2 charpentiers, 2 maréchaux, 1 garde-magasin, 1 fondeur et 1 garçon pour servir à la fonderie. Tous étaient du pays, hormis le fondeur qui était flamand. La machinerie était composée d’un manège à l’aide duquel on extrayait les eaux et le minerai, d’un bocard qui servait à briser le minerai et de plusieurs pompes. 18 chevaux étaient nécessaires au fonctionnement de ces machines. Les bâtiments de l’exploitation, contigus et voisins de ceux d’une ferme, comprenaient la maison dite de la mine, le manège, la forge, les fourneaux avec les locaux réservés aux ouvriers de la fonderie, le magasin à poudre, le magasin des matières, et une baraque pour chacun des puits. Les matières indispensables à l’exploitation étaient le bois (en 1741, pénurie de bois à 3 lieues à la ronde, soit environ 12 km), la poudre à canon (les besoins d’une année dépassaient les 1 500 kilos), le charbon de terre et des cornues de terre à potier (ces vases à col étroit et courbé pour la distillation provenaient de l’industrie locale qui fabriquait une poterie grise dont la consommation était considérable).

Durant cette période, 63 tonnes de minerai auraient été extraites des deux puits les plus productifs, le puits de la Joye et le puits des Marcassites. La mine du Mesnildot aurait produit 350 à 400 kilos de mercure, lequel « a été trouvé parfait et vendu au plus haut prix ». Les principales causes de la fin de l’exploitation furent le manque d’expérience des associés (défaut d’organisation, travaux inutiles, relâchement de la discipline et défaut de surveillance), les primitives cornues (très fragiles au feu et de petite contenance) et l’abondance de l’eau dans les puits et les galeries (notamment lors de la grande inondation de l’hiver 1740-1741 qui obligea la compagnie à suspendre le travail dans le puits de la Joye et renvoyer 37 ouvriers). Un mémoire de cette époque mentionne « tandis que les chefs étaient à s’amuser, les ouvriers étaient au cabaret ». Ils abandonnaient certainement l'exploitation faute de paiement.

De 1788 à 1963 différents travaux sporadiques, projets ou recherches se sont succédé sans succès :

· 1788-1791 : travaux de la Compagnie du Plessis avec déblaiement des anciens puits et fonçage du puits Bunel (situé à 200 m au sud du hameau de la mine) de 20 m de profondeur, abandonnés à cause de l’envahissement des eaux.

· 1829-1831 : projet Baber et Cie, des banquiers parisiens : demande de concession refusée.

· 1838-1839 : projet Sibille, Cazeaux et Lemaître, deux banquiers parisiens et un ancien contrôleur des Contributions directes de Saint-Lô: quelques recherches de surface.

· 1853-1864 : travaux de recherches de Mosselmann, concessionnaire des Canaux de la Manche demeurant à Agneaux, qui restèrent infructueux. De plus, les propriétaires du sol s’opposèrent à leur continuation.

· 1905-1905 : travaux de la Société d’études et de recherches de la Manche, déblaiement du puits de la Joye et dénoyage de galeries. Ces travaux ont permis de prouver l’existence d’un réseau de galeries pouvant atteindre 100 m de long et de retrouver les traces de cinq autres puits. Les travaux furent interrompus au bout de trois mois à cause d’inondations.

· 1941-1944 : travaux menés par le Service des mines de Rouen, qui consistaient à déblayer les deux puits les plus fructueux, les puits de la Joye et des Marcassites. Les travaux cessèrent suite à des venues d’eaux. C’est alors que, sous l’instigation des Allemands, on décida de creuser un puits latéral au puits de la Joye, dit puits des Allemands. Le courant électrique fut amené à pied d’œuvre, dans le but d’actionner des pompes puissantes et une entreprise de Paris aurait dû remettre les galeries à jour. Mais, étant donné la destination probable du mercure et grâce au patriotisme des ouvriers français, les travaux n’avançaient guère, si bien que la première galerie ne fut jamais atteinte. L’Opération Cobra stoppa définitivement ces travaux.

· 1962-1963 : travaux du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) , fonçage d’un puits, appelé puits BRGM, de 47,80 m de profondeur et différents sondages. Les résultats insuffisants et des affaissements de surface mirent un terme à ces travaux.

· 1969 : remblaiement du puits des Allemands.

· 1974 et 1996 : ruptures de dalle et remblaiements du puits BRGM. Aujourd’hui, les noms de lieux « village de La Mine » et « rue du Mercure » indiquent que La Chapelle-Enjuger a connu une activité industrielle d’une certaine importance. Et peut-être, comme l’affirmait Paul Bernardin de Beaugendre, maire de La Chapelle-Enjuger en 1826, que l’«on trouve encore de temps en temps du minerai en labourant les pièces qui avoisinent le gîte de la mine… » ?

Sources :

  • Capitaine Germain Baudre, Monographie de la mine de cinabre de La Chapelle-Enjuger, 1926.
  • Alfred Wild, La Manche Libre, 28 janvier 1951.
  • Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement.
  • Synthèse documentaire sur la mine de La Chapelle-Enjuger, 2002.

Opération Cobra

La Chapelle-Enjuger, quasiment rayée de la carte, a failli mourir aux derniers jours de juillet 1944. La grande route Saint-Lô - Périers la coupe dans sa partie nord, et c'est précisément cette infrastructure, dans sa traversée de La Chapelle-Enjuger, qui a servi à la fois de point de départ à l'assaut des troupes américaines et à la fois de tremplin pour la « Grande percée ».

Le 25 juillet 1944, le plus grand bombardement de tous les temps (3 000 forteresses volantes et 6 000 tonnes de bombes) a donc failli anéantir à jamais la commune. Le village, situé au centre du tapis de bombes, est entièrement détruit. Une vingtaine de civils, plus de 900 bovins et une cinquantaine de chevaux y laissèrent la vie. Le général Bayerlein, commandant en chef de la Panzer Lehr, décrit ainsi la scène : « Les avions continuaient d'arriver comme une courroie de transmission. Ma DCA avait à peine ouvert le feu que les batteries reçurent des coups directs qui mirent hors de combat la moitié des pièces et firent taire les autres. Au bout d'une heure, je n'avais plus de communications avec personne. A midi, on ne voyait plus rien que la fumée et la poussière. Mes positions ressemblaient à un paysage lunaire et au moins 70% de mes hommes étaient tués, blessés ou inertes. Tous mes chars avancés furent détruits ».

L'assaut terminé, les Américains rassemblèrent toutes les victimes militaires et les enterrèrent près du village de L'Aubrie.

Après la Libération, le calme revenu, les habitants mirent tout leur courage pour panser les plaies du plus intense pilonnage de toute la guerre. En 1947, le préfet de La Manche posait la première pierre. Cette reconstruction devait se faire lentement puisque cinq ans plus tard, des habitants vivaient encore dans des baraques en bois. Mais peu à peu, les maisons s'élevèrent et la reconstruction s'acheva par celle de l'église en 1960.

Réforme territoriale

Les communes d'Hébécrevon et de La Chapelle-Enjuger fusionnent le 1er janvier 2016 pour créer la commune nouvelle de Thèreval.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[42]. En 2021, la commune comptait 650 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
9318749759791 0041 0111 0491 0261 0421 032
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 014986975905828854824791705701
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
702605621593631509602576514490
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
445592625657661659656655654653
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
640631656659662658656657650-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [43] et INSEE [44]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1793-1800 Charles François Dumont
1800-1800 Jean Girard Maire provisoire
1800-1803 Robert Beaugendre
1803-1816 Pierre Beaugendre
1816-1824 Charles Lechartier
1824-1830 Paul Bernardin de Beaugendre
1830-1849 Jacques Doublet-les-Poteries
1849-1878 Jean Dudouyt
1878-1887 Louis Dumont
1887-1900 Louis Genest
1900-1908 Alphonse Meslin
1908-1925 Victor Lemaître
1925-1947 Gabriel de Carville Éleveur conseiller général (1937-1940)
1947-1950 Gustave Lescot
1950-1977 Gabriel de Carville Éleveur conseiller général (1945-1976)
Député de Saint-Lô (1958-1962)
1977-1995 Francis Fontaine
1995-2001 Gérard Sophie Agriculteur
2001-2016 Nelly Villedieu agent de la Poste, retraitée
2016-actuel Nelly Villedieu agent de la Poste, retraitée maire déléguée
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
La mairie (2018).
La mairie (2018).

Adresse : 2, rue Mercure
50570 La Chapelle-en-Juger

Tél. 02 33 56 29 36
Fax : 02 33 05 68 48
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Site officiel de la commune (3 juin 2018)

Mardi - -
Mercredi 9 h - 12 h -
Jeudi - -
Vendredi - 15 h - 18 h 30
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Pierre.
  • Patron (présentation) : le prieur de Bohon.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

  • Le Manoir (17e/19e) avec cheminée Renaissance : autrefois Groucy.
  • Château du Bas-Marais (18e).
  • La Conterie : communs.
  • L'église Saint-Pierre
  • Le Mesnildot avec tourelle Louis XII (début 16e).
  • Château de La Mietterie (16e/19e).
  • Le cimetière allemand, dit de Marigny, se trouve en fait sur la commune de La Chapelle-en-Juger (11 169 tombes).
Les soldats tombés dans cette région lors de l'Opération Cobra ont été inhumés par les Américains près du village de L'Aubrie. Les 3 609 sépultures américaines ont été transférées en 1948 aux cimetières militaires américains de Colleville (Calvados) et Saint-James (Manche).
En 1957, issus de nombreux petits cimetières et de tombes isolées, les soldats allemands tombés au combat ont été transférés par le Volksbund dans le cimetière militaire allemand situé à La Chapelle-Enjuger. L'année suivante, le Volksbund a commencé les travaux d'aménagement d'horticulture. Le cimetière est divisé en cinq rangées de tombes, allongées et entourées de remparts. L'édifice d'entrée est construit dans le style des vieilles églises normandes avec une maçonnerie en moellons. Des plaques posées sur les tombes portent les noms, grades, dates de naissance et de décès des soldats ; des groupes de croix sont dispersés. Ce cimetière a été inauguré le 20 septembre 1961.
  • Monument VIIe Corps américain à la mémoire des soldats américains du VIIe Corps du général Collins, qui participèrent à l'opération Cobra lancée le 25 juillet 1944[45].
  • Plaque de la percée / plaque victimes civiles. Ces deux plaques rappellent la libération de la Normandie pendant l'été 1944. La première plaque commémore la percée américaine lors de l'opération Cobra lancée le 25 juillet 1944. La seconde est dédiée aux victimes civiles des combats[45].
  • Vallon de la Terrette et de la Losquette.

Personnalités liées à la commune

Naissances

Autre

Sports

  • Football : AS La Chapelle-Enjuger (disparu) ; FC La Chapelle-Enjuger (2006-2012)

Notes et références

  1. Selon le Code officiel géographique.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 582, § CCCCL.
  3. Léopold Delisle, op. cit., p. 584, § CCCCLI.
  4. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. II, 1873, p. 316 § XLII.
  5. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 469, § 326.
  6. Julie Fontanel, op. cit., p. 407, § 270.
  7. 7,0 et 7,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 98-99.
  8. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 359D.
  9. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 368F.
  10. Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. II, 1883, p. 22 § CXLII.
  11. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  12. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  13. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  14. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  15. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  16. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  17. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  18. Carte de Cassini.
  19. Site Cassini.
  20. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  21. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 626b.
  22. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 419.
  23. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 155.
  24. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  25. Annuaire de la Manche (1861), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 159.
  26. Annuaire de la Manche (1868), Statistique de l'arrondissement de Saint-Lô, p. 88.
  27. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  28. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  29. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  30. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  31. 31,0 et 31,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  32. Carte IGN au 1 : 25 000.
  33. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. II, 1873, p. 252 § I / 35.
  34. Léopold Delisle, op. cit., p. 584, § CCCCLI.
  35. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 12b.
  36. Ibid., p. 85a.
  37. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p.71a.
  38. Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 121a.
  39. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 37b.
  40. Marie-Thérèse Morlet, op. cit., p. 145b.
  41. Par exemple Fernand Lechanteur, La Presse de la Manche, 6 janvier 1960, repris dans La Normandie traditionnelle, tome 2, éd. Ocep, 1985, p. 61.
  42. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  43. Population avant le recensement de 1962
  44. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  45. 45,0 et 45,1 Monument commémoratif La Chapelle-en-Juger