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Version du 9 juillet 2020 à 20:37

La Baleine est une commune du département de la Manche

Commune de La Baleine Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 55' 29.55" N, 1° 19' 1.15" W (OSM)
Arrondissement Coutances
Chargement de la carte...
Canton Quettreville-sur-Sienne
Ancien canton Gavray
Intercommunalité CC Coutances Mer et Bocage
Gentilé Balenois(es)
Population 105 hab. (2021)
Superficie 4,13 km²
Densité 25 hab./km2
Altitude 37 m (mini) - 171 m (maxi)
Code postal 50450
N° INSEE 50028
Maire Justine Lebouteiller
Communes limitrophes de La Baleine
Saint-Denis-le-Gast Saint-Denis-le-Gast,
Hambye
Hambye
Saint-Denis-le-Gast La Baleine Sourdeval-les-Bois
Gavray Gavray Sourdeval-les-Bois


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Toponymie

Attestations anciennes

  • Ballena s.d. [1].
  • Petr[us] de Balena 1187 [1].
  • Labaleinne 1198 [2].
  • Balena 1180/1200, 1236 [1].
  • ecclesi[a] de Balena 1332 [3].
  • Balena 1351/1352 [4].
  • Labaleine ou La baleine 1634 [5].
  • La Ballaine 1635 [6], 1612/1636 [7].
  • Ballene 1648 [8].
  • La Balaine 1677 [9].
  • Baleine 1689 [10], 1694 [11], 1695 [12].
  • La Balaine 1713 [13].
  • la Balene 1716 [14].
  • Balaine 1719 [15].
  • La Balaine 1735 [16].
  • Balenee 1757 [17].
  • Balaine 1758 [18].
  • la Balêne 1753/1785 [19].
  • la Balaine 1793 [20].
  • la Baleine 1801 [21].
  • la Balêne 1804 [22].
  • la Baleine 1828 [23].
  • La Baleine 1829 [24].
  • la Baleine 1830 [25], 1837 [26], 1854 [27].
  • La Baleine 1878 [28], 1880 [29].
  • la Baleine 1884 [30].
  • La Baleine 1903 [31], 1954 [32], 1962 [33].
  • La-Baleine 1972 [34].
  • La Baleine 1978, 1993 [35].
  • la Baleine 2007 [36].

Étymologie

Cette baleine échouée en plein milieu des terres a donné lieu à une succession d'hypothèses chez les spécialistes, que nous rappellerons brièvement par ordre chronologique.

  • Albert Dauzat (à qui il faut beaucoup pardonner pour avoir effectué, après Auguste Longnon et Auguste Vincent, un véritable travail de pionnier en matière de toponymie française), botte en touche, faute sans doute d'attestations anciennes qui lui étaient à l'époque inconnues, et suppose que La Baleine est une déformation du type Balesmes / Bellême, issu du nom de la déesse gauloise Belisama [37]. Cette option n'est plus retenue aujourd'hui.
  • François de Beaurepaire [1] ne prend pas parti, et juge l'origine de ce toponyme incertaine, sans écarter un sens littéral, « la baleine », qu'expliquerait selon lui une anecdote perdue. Dans cette hypothèse, on pourrait aussi envisager, par exemple, un nom d'enseigne [38], quoique ces derniers apparaissent généralement plus tardivement.
  • Ernest Nègre [39] y voit une forme adjectivale féminine de l'ancien français balain « balai » (dont le sens initial était « genêt »), d'où l'hypothèse d'une °(terre) balaine, « (terre) à genêts ». C'est cette dernière explication que reprend à son compte René Lepelley [40], quoiqu'il semble vouloir faire dériver directement le toponyme du breton balazn « genêt », ce qui paraît peu vraisemblable.

C'est certainement la troisième hypothèse qui se révèle la plus intéressante, mais elle se heurte à une petite difficulté d'ordre linguistique : l'emploi adjectival du substantif balain, qui n'est pas autrement attesté. Quoi qu'il en soit, c'est à ce jour l'explication qui paraît la plus plausible.

On notera par ailleurs l'existence en Normandie de deux hameaux homonymes, l'un à Grandouet (ancienne commune aujourd'hui rattachée à Cambremer, Calvados), et l'autre à Coulmer (Orne).

L'ancien français balain, d'où procède le français moderne balai, est parfois considéré comme un emprunt au breton balazn « genêt », qui se serait ensuite répandu dans toute la France au sens de « balai ». Toutefois, l'histoire du mot se révèle plus complexe, et l'emploi régional du mot balai ou balain au sens de « genêt » (en Auvergne ou dans le Lyonnais par exemple) milite plutôt en faveur d'une survivance du mot gaulois °balano-, issu de °balatno-, métathèse du celtique commun °banatlo-. Ce terme survit au sens de « genêt » en gallois (banadl), en breton (balazn, benal) et a aussi existé en cornique (banathel). Son étymologie ultime est inconnue, quoique vraisemblablement indo-européenne; du moins, on y reconnaît le suffixe instrumental -tlo-, qui pourrait faire penser que le mot avait le double sens de « genêt » et de « balai » dès cette époque reculée.

Géographie

La Baleine est située au cœur de la vallée de la Sienne, à quelques kilomètres de Gavray et de Hambye et 17 km des plages.

Histoire

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [41], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[42]. En 2021, la commune comptait 105 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
445540534540507507493451424413
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
414375303278272274243242249231
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
199183211214218215206170177153
1982 1990 1999 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
14412111895939293939494
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
98969492929196101106105
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [43] et INSEE [44]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Les maires

Liste des maires depuis 1942
Période Identité Parti Qualité Observations
1942-....... Émile Alexandre ...1945... faisant fonction
.......-1964 ....... ...1947...
1965-1977 René Ckléraux
1978-1997 Roger Lemonnier
2001-2001 Agnès Ollivier
2001-2020 Bernard Lejeune SE retraité
2020-actuel Justine Lebouteiller SE restauratrice élue le 2 juillet 2020
Source  : liste établie par Jean Pouëssel et Claude Bouchard pour 601 communes et lieux de vie de la Manche. [45].
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - -
La mairie (2018)
La mairie (2018)

Adresse : Le Bourg
50450 La Baleine

Tél./Fax : 02 33 61 77 03
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (28 juillet 2012)

Mardi - 16 h 30 - 18 h 30
Mercredi - -
Jeudi - 14 h - 16 h
Vendredi - -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre (16e s.) entourée d'un cimetière : ex-voto (os de baleine).
  • Chapelle de Notre-Dame-de-Bonsecours (1609), ancien lieu de pèlerinage. Fermée en 1790, elle est rendue au culte en 1868. Depuis 1990, une association en assure la restauration.
  • Christ en croix sous un marronnier (près de la chapelle), restauré et déplacé dans la chapelle.
  • Manoir seigneurial (16e/19e s.).
  • Parc botanique de la Sienne : créé en 1996 par ses propriétaires actuels. Le petit ruisseau prenant sa source à la fontaine, parcourt une vallée enrichie de plusieurs essences d'arbres et de plantes vivaces, finissant son chemin dans six plans d'eau. Au cours de la promenade, on découvre des plantes d'eau, des berges humides ou fraîches.
  • Vallée de la Sienne, site inscrit (22 mai 1944).
  • Ancien four communal ayant servi à la fabrication du cidre.

Personnalités liées à la commune

Économie

  • Andouillerie de la Baleine, installée en 1950 au pont de la Baleine, transférée à Gavray
  • Ferme lainière Là-bas Laines (élevage de chèvres angora et d’alpagas) depuis 2008

Bibliographie

  • Charly Guimard, « La litre de l'église de La Baleine », Revue du département de la Manche, n° 164, 1999.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 74.
  2. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, “Les noms de communes de Normandie”, in Annales de Normandie XII (octobre 1962), § 175.
  3. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 352D.
  4. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 370C.
  5. Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
  6. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  7. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
  8. « Benefices du dioceze de Coutances », p. 8, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
  9. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  10. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  11. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  12. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  13. 13,0 et 13,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  14. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  15. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  16. 16,0 et 16,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 60a.
  17. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 13.
  18. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  19. Carte de Cassini.
  20. Site Cassini.
  21. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  22. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 189c.
  23. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 385.
  24. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Coutances, p. 138.
  25. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 107b.
  26. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 271a.
  27. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  28. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 330.
  29. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 52a.
  30. E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BNF, GED-1158].
  31. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  32. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  33. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  34. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  35. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  36. Carte IGN au 1 : 25 000.
  37. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet, s.d.), p. 48b.
  38. Cf. par exemple la Coste de Baleine, ancienne hôtellerie à Honfleur, attestée en 1646; the Whalebone Inn, « à l'Os de baleine », ancienne auberge à Morpeth (Northumberland, Angleterre), où l'enseigne était un large fragment d'os de cétacé; même nom à Hull (Yorkshire, Angleterre), où deux mâchoires de baleine encadraient la porte. Mais il est vrai que ce sont là des ports de pêche.
  39. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I, 1990, p. 260, § 3925.
  40. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 57b.
  41. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  42. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  43. Population avant le recensement de 1962
  44. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  45. « 601 communes et lieux de vie de la Manche », René Gautier et 54 correspondants, éd. Eurocibles, 2014, p. 268
  46. « 601 communes et lieux de vie de la Manche », René Gautier et 54 correspondants, éd. Eurocibles, 2014, p. 268