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Il est membre de plusieurs compagnies savantes, notamment de la Société des antiquaires de Normandie et de l'Académie de Caen. Enfin il dirige également la publication du Bulletin de l'instruction publique ([[1840]]-[[1843]]. 6 vol. in-8), des Annuaires du Calvados, et participe à l'''Encyclopédie des gens du monde'', à la ''Normandie illustrée'' ([[1852]]), etc<ref name=contemporains/>.  
Il est membre de plusieurs compagnies savantes, notamment de la Société des antiquaires de Normandie et de l'Académie de Caen. Enfin il dirige également la publication du Bulletin de l'instruction publique ([[1840]]-[[1843]]. 6 vol. in-8), des Annuaires du Calvados, et participe à l'''Encyclopédie des gens du monde'', à la ''Normandie illustrée'' ([[1852]]), etc<ref name=contemporains/>.  


« Esprit libéral, voltairien et anticlérical, [Travers] utilise son journal pour régler ses conflits personnels avec l'ecclésiastique qui dirige le collège de Saint-Lô et fait du mauvais esprit ». <ref> Yves Nédélec, dans la préface de ''Bibliographie de la presse française - 50. Manche'', de Françoise Poggioli, Bibliothèque nationale, 1970. </ref>
« Esprit libéral, voltairien et anticlérical, [Travers] utilise son journal pour régler ses conflits personnels avec l'ecclésiastique qui dirige le [[collège de Saint-Lô]] et fait du mauvais esprit ». <ref> Yves Nédélec, dans la préface de ''Bibliographie de la presse française - 50. Manche'', de Françoise Poggioli, Bibliothèque nationale, 1970. </ref>. Au lendemain de la naissance de la Deuxième République, il écrit dans l'Annuaire de la Manche : « Tous les principes que doit faire triompher la nouvelle forme de gouvernement, sont les nôtres depuis plus de 50 ans, et cependant nous n'osions croire que cette forme convînt à un grand État, comme la France, surtout dans les conditions d'esprit, d'opinion, de moralité où elle se trouve après tant d'épreuves. Notre rêve à nous, c'était la monarchie, telle que La Fayette l'avait voulue en 1850, entourée d'institutions républicaines ; c'était la république peut-être, mais protégée contre tout excès démagogique par une royauté libre pour le bien, impuissante pour le mal ; c'était la république, moins ses inconvénients, moins ses dangers : démocratie royale à l'essai, que l'on a rejetée pour des essais nouveaux, mais hasardeux ; périlleuse tentative pour la solution du plus ardu des problèmes sociaux. »<ref>''Annuaire du département de la Manche'', volume 20, 1848.</ref>.


==Notes et références==
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Version du 19 septembre 2018 à 12:43

Julien Travers, né à Valognes le 31 janvier 1802, décédé à Caen (Calvados) le 9 avril 1888, est un journaliste de la Manche, enseignant de formation.

Carrière

Principal du collège de Falaise, puis suppléant vers 1838 à la Faculté des lettres de Caen, il y tient les cours de littérature française (1842) et de littérature latine (1844)[1]. Il est également professeur au collège de Saint-Lô.

En parallèle, il est secrétaire de l'administration de 1847 à 1853. Il prend sa retraite de l'éducation nationale en 1856[1].

Il dirige L'Écho (« Journal du département de la Manche »), créé le 15 février 1829 à Saint-Lô, qui cesse de paraître en 1830.

En 1829, il prend la direction de l'Annuaire du département de la Manche.

Il est membre de plusieurs compagnies savantes, notamment de la Société des antiquaires de Normandie et de l'Académie de Caen. Enfin il dirige également la publication du Bulletin de l'instruction publique (1840-1843. 6 vol. in-8), des Annuaires du Calvados, et participe à l'Encyclopédie des gens du monde, à la Normandie illustrée (1852), etc[1].

« Esprit libéral, voltairien et anticlérical, [Travers] utilise son journal pour régler ses conflits personnels avec l'ecclésiastique qui dirige le collège de Saint-Lô et fait du mauvais esprit ». [2]. Au lendemain de la naissance de la Deuxième République, il écrit dans l'Annuaire de la Manche : « Tous les principes que doit faire triompher la nouvelle forme de gouvernement, sont les nôtres depuis plus de 50 ans, et cependant nous n'osions croire que cette forme convînt à un grand État, comme la France, surtout dans les conditions d'esprit, d'opinion, de moralité où elle se trouve après tant d'épreuves. Notre rêve à nous, c'était la monarchie, telle que La Fayette l'avait voulue en 1850, entourée d'institutions républicaines ; c'était la république peut-être, mais protégée contre tout excès démagogique par une royauté libre pour le bien, impuissante pour le mal ; c'était la république, moins ses inconvénients, moins ses dangers : démocratie royale à l'essai, que l'on a rejetée pour des essais nouveaux, mais hasardeux ; périlleuse tentative pour la solution du plus ardu des problèmes sociaux. »[3].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, L. Hachette, 1858.
  2. Yves Nédélec, dans la préface de Bibliographie de la presse française - 50. Manche, de Françoise Poggioli, Bibliothèque nationale, 1970.
  3. Annuaire du département de la Manche, volume 20, 1848.