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Jules Leterrier

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Jules Jean Leterrier, né à Fermanville le 9 novembre 1902 [1] et mort dans le camp de concentration de Gusen (Autriche) le 15 décembre 1944, électricien de profession, est un déporté de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Jules Leterrier est le fils de Jean Leterrier et de Joséphine Baude [1]. Il part en déportation avec un convoi de 994 hommes qui quitte Compiègne-Royallieu (Oise) le 16 avril 1943 à destination du camp de concentration de Mauthausen (Autriche) [2]. Parmi les autres déportés se trouvent les Manchois : Georges Gossin, Julien Hardy, Jules Lejuez, Jean Nordez et Hippolyte Olivier.

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 27041. Jules Leterrier est transféré au camp de Gusen, situé à 4 km de celui de Mauthausen. Il y est utilisé dans les usines installées par les firmes Steyr, Daimler, Puch et Messerschmitt pour la fabrication des pièces de fusils et des moteurs d'avions.

Jules Leterrier y meurt le 15 décembre 1944.

Hommages

  • Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Table décennale », Archives de la Manche, archives communales de Fermanville, registre paroissial des tables décennales (1893-1902), 4E 1/36, page 4/10.
  2. Le 14 décembre 1942, Himmler promulgue un décret visant à l’envoi en KL de « 35000 hommes aptes au travail » [3]. Relayée trois jours plus tard par Müller aux services régionaux de la Gestapo, cette opération de « recrutement » de main d’œuvre en Europe de l’ouest constitue l’« Aktion Meerschaum » (« écume de mer »). L’échéance, fixée dans un premier temps au 30 janvier 1943, est finalement repoussée à la fin juin. Pour la France, six transports sont organisés : vers Sachsenhausen le 24 janvier, le 28 avril et le 8 mai 1943, un vers Buchenwald à la fin juin et deux partis de Compiègne à destination de Mauthausen les 16 et 20 avril 1943.

Sources

Article connexe